Apprentissage et mémoire, par S. Ehrlich, C. Florès, J.-F. Le Ny - compte-rendu ; n°1 ; vol.57, pg 193-202
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Apprentissage et mémoire, par S. Ehrlich, C. Florès, J.-F. Le Ny - compte-rendu ; n°1 ; vol.57, pg 193-202

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Description

L'année psychologique - Année 1957 - Volume 57 - Numéro 1 - Pages 193-202
10 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1957
Nombre de lectures 24
Langue Français

Extrait

S. Ehrlich
César Florès
J. Le Ny
2° Apprentissage et mémoire, par S. Ehrlich, C. Florès, J.-F. Le
Ny
In: L'année psychologique. 1957 vol. 57, n°1. pp. 193-202.
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Ehrlich S., Florès César, Le Ny J. 2° Apprentissage et mémoire, par S. Ehrlich, C. Florès, J.-F. Le Ny. In: L'année
psychologique. 1957 vol. 57, n°1. pp. 193-202.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1957_num_57_1_26595PSYCHOLOGIE GÉNÉRALE 193
II y a, dans chaque figure, une sorte de centre de gravité figurai
autour duquel s'organise la figure. Ce centre ne coïncide pas nécessaire
ment avec le centre de gravité géométrique. Il peut y en avoir plusieurs
dans une même figure, mais il faut qu'il y en ait un au moins, sans quoi
la figure devient fond.
Il y a entre ce centre et les éléments de la figure, notamment son
contour, des relations que l'on doit étudier pour comprendre non seul
ement les illusions perceptives, mais aussi la perception courante des
objets.
L'auteur décrit alors quelques effets de ces « relations centrales » dont
l'un des plus importants est le resserrement de la figure autour du centre.
Cette théorie semble être finalement assez directement inspirée du
principe des centrations relatives de Piaget, avec la différence cependant
que le problème des illusions optico-géométriques est ramené ici direct
ement aux propriétés figurales des objets, alors que Piaget met davantage
l'accent sur l'activité perceptive du sujet.
De toute façon, il est difficile d'apprécier correctement la portée
des idées de Kleining tant que celles-ci n'auront pas été soumises à
l'expérience.
S. E.
OHWAKI (S.). — A developmental study of weight perception,
especially on Charpentier's illusion (Une étude génétique de la percep
tion du poids et spécialement de V illusion de Charpentier ). — Tohoku
Psycho!. Folia, 1953, 13, 120-142.
On ne retrouve pas chez les enfants de 3 ans l'illusion de Charpentier
qui se développe entre 4 et 5 ans. De même, on constate chez les arriérés
mentaux un développement de l'illusion avec l'âge mental. Des expé
riences-contrôles montrent cependant que l'enfant de 3 ans perçoit la
différence de taille. L'A. pense que la perception de poids ne serait pas
différenciée chez les jeunes enfants, car ils sont influencés par la percep
tion visuelle. Mais il aurait été possible de montrer plus analytiquement
que les jeunes enfants discriminent bien les poids lourds et les poids
légers comme ils discriminent ce qui est plus petit de ce qui est plus
grand. Les expériences mêmes de Ohwaki semblent montrer que dès le
jeune âge les jugements de poids sont influencés par la taille de l'objet,
mais ce n'est qu'à partir de 4 ans que l'effet de contraste prend
toute sa signification.
P. F.
2° Apprentissage et mémoire
TAYLOR (JA). — Level of conditioning and intensity of the adap
tation Stimulus (Niveau du conditionnement et intensité du stimulus
adaptatif). — J. exp. Psychol., 1956, 51, 127-130.
L'hypothèse de base, commune à ce travail et à divers autres est que,
dans le conditionnement défensif, le stimulus inconditionné possède une
fonction de motivation et qu'il agit en provoquant une réponse émo-
A. PSYCHOL. 57 13 194 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
tionnelle interne. Donc, si l'on adapte préalablement le sujet au stimulus
inconditionnel de défense, le niveau du conditionnement établi ult
érieurement se trouve abaissé ; ce niveau doit alors varier également en
fonction de l'intensité du stimulus inconditionnel soumis à adaptation.
Quatre groupes de sujets humains vont être à un cond
itionnement palpébral, dans des conditions identiques. Préalablement,
3 groupes font l'objet d'une adaptation, au moyen de 50 présentations
du stimulus inconditionnel (un jet d'air sur la cornée) ; l'intensité du est de 15, 30, 80 (en millimètre de chute de la colonne de
mercure qui provoque le jet d'air), pour les 3 groupes respectivement,
alors que l'intensité du stimulus inconditionnel utilisé pendant le condi*
tionnement sera uniformément de 30. Le 4e groupe sert de contrôle et
ne reçoit pas d'essais adaptatifs.
Pendant l'adaptation, on constate pour les 3 groupes une décrois
sance significative de l'amplitude de la réponse inconditionnelle ; il n'y a
pas de différence significative entre les groupes.
Après conditionnement, le niveau de ce dernier est déterminé par
le nombre de réponses (aucune indication n'est donnée sur leur ampli
tude). On trouve que le groupe contrôle donne le nombre le plus élevé
de réponses et que, pour les autres groupes, ce est en relation
inverse avec l'intensité du stimulus inconditionnel utilisé durant
l'adaptation.
J.-L. N.
SCHRODER (H. M). — Development and maintenance of the pre
ference value of an Object (Développement et maintien de là valeur
préférentielle d'un objet). — j. exp. Psycho!., 1956, 51, 139-141.
Un objet primitivement neutre peut acquérir un pouvoir de renfo
rcement s'il est associé avec un renforcement primaire. On peut mesurer
ce pouvoir en examinant comment il se maintient (par exemple dans
une extinction) ; on peut aussi mesurer la valeur préférentielle de l'objet
en le proposant dans un choix à côté d'objets de valeur connue. L'auteur
veut établir une relation entre ces deux aspects.
Pour 60 jeunes enfants, Un jeton, précédemment neutre, est associé
à des récompenses, grâce à l'emploi d'un distributeur automatique. On a
constitué 3 groupes pour lesquels la probabilité de récompense et la
fréquence varient indépendamment : le premier groupe fait 16 essais
dont 8 sont renforcés, le second 8 essais, tous renforcés, le troisième
8 essais tous renforcés. On mesure ensuite le pouvoir de renforcement
des jetons en les opposant dans un choix à d'autres objets, soumis
préalablement à Un classement par ordre de préférence. Puis, on soumet
les jetons à Uîie extinction, en cessant de les associer à la récompense ;
on mesure leur valeur préférentielle tous les trois essais négatifs.
On constate que pour le groupe 1 (renforcé partiellement) les jetons
possèdent après l'apprentissage une valeur préférentielle plus basse
que pour les groupes 2 et 3 (à renforcement total). Par contre, cette PSYCHOLOGIE GÉNÉRALE 195
valeur s'éteint plus lentement, se maintenant sur davantage d'essais
négatifs pour le groupe 1 que pour les groupes 2 et 3. Il n'y a pas de
différence entre ces derniers.
J. L. N.
LINCOLN (R. S). — Learning and retaining a rate of movement
with the aid of kinesthetic and verbal cues (Apprentissage et réten
tion d'une fréquence de mouvement à Vaide de repères kinesthétiques et
verbaux). — J. exp. Psychol., 1956, 61, 199-204.
Cinquante-quatre sujets humains droitiers sont entraînés à tourner
une manivelle à une vitesse constante (160 pieds par minute), au moyen
d'informations fournies après chaque essai de 15 s. Trois groupes sont
constitués : pour le premier, les informations sont verbales et indiquent
au sujet la direction et la grandeur moyenne de son erreur ; pour le
second, l'information est kinesthésique et concerne la grandeur de
l'erreur : la manivelle est entraînée par un moteur, tandis que le sujet
la tient en main ; la vitesse correspond à l'erreur moyenne commise ;
en outre, on indique verbalement au sujet si cette erreur était en plus
ou en moins ; enfin, le troisième groupe reçoit une information kinesthé
sique non sur les erreurs commises, mais sur la vitesse standard exigée
de lui ; cela est obtenu en faisant tourner la manivelle pendant 15 s à
160 pieds par minute.
Après cet entraînement, on demande aux sujets de reproduire le
même mouvement, mais cette fois sans information ; cette vérification
est faite, par tiers, immédiatement, une heure ou 24 heures après
l'entraînement.
Les résultats montrent dans l'acquisition une infériorité du groupe
qui reçoit l'information standard par rapport aux groupes qui reçoivent
une information sur les erreurs ; que cette information soit verbale ou
kinesthésique n'influe pas significativement.
Les sujets retiennent avec une tr

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