Aptitudes et métiers. Orientation et sélection professionnelles. - compte-rendu ; n°1 ; vol.25, pg 642-658
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Description

L'année psychologique - Année 1924 - Volume 25 - Numéro 1 - Pages 642-658
17 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1924
Nombre de lectures 37
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

c) Aptitudes et métiers. Orientation et sélection professionnelles.
In: L'année psychologique. 1924 vol. 25. pp. 642-658.
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c) Aptitudes et métiers. Orientation et sélection professionnelles. In: L'année psychologique. 1924 vol. 25. pp. 642-658.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1924_num_25_1_6217642 ANALYSES BIBLlOGRAPHlQfUES
basé star ie critère suivrait. On a cadastrait, pour chaque test, une
ceurfee qui présentait les moyennes des coefficients obtenus par les
professionnels de chaqiu-e grade (novice, apprenti, ouvrier, spécial
iste). Le degré de pente de la courbe exprimait la valeur discrimina
tive du test.
L'auteur estime que ce procédé est théoriquement illégitime et en
propose un autre.
Si Vqtx désigne p-ar n?, ax, <? et y* respectivement le nombre die
novices, d'apprentis, d'ouvriers et de spécialistes (en ° /0 par rapport
an total des sujets de chaque grade) ayant réussi un test x, l'on peut
dire qu'un individu quelconque ayant réussi ce test .aura— de
ox
chances d'être apprenti plutôt que novice ; — de chances d'être
ouvrier plutôt qu'apprenti, etc. Ces probabilités expriment les va
leurs discriminatives des tests et pourront être employées comme
coefficients de valeur dont les différents tests seront affectés dans le
résultat général.
L'échelle devrait être construite par niveaux de grade comme
l'échelle de Binet-Stanford est construite par niveaux (Tage.
D. W.
c) Aptitudes et métiers. Orientation et selection professionnelles.
O. LIPMANN. C. BURT. L.-L. THURSTONE. — The principle
oï vocational guidance (Les principes de V orientation professionnelle).
— Br. J. of Ps., XIV, 4, 1924, p. 321-361.
Pour Lipmann, le problème vers lequel le psychologue doit porter
ges efforts est plutôt celui de X orientation professionnelle que celui de
la sélection ; c'est-à-dire qu'il s'agit plutôt -de savoir quelle profession
on conseillera à un sujet déterminé, que 4e choisir dans un groupe
de sujets ceux qu'on engagera dans une carrière donnée. A la mé
thode expérimentale, on doit piéférer la méthode d'observation ; à
la méthode de comparaison des rangs, celle de comparaison des
groupes. On voit donc que L. s'oppose nettement à toutes les idées
aujourd'hui si en faveur en Amérique. Il préfère aussi l'examen indi
viduel confié à un spécialiste expérimenté aux examens faits sur de
vastes groupes.
La méthode expériratentale plaee le sujet dans dies conditions arti
ficielles ; elle ne tient pas assez de compte de l'influence qu'exercent
les fonctions centrales sur les réactions périphériques ; elle considère
l'aptitude professionnelle comme une somme d'aptitudes particul
ières, alors que celle-ci est bien plutôt une « forme », seloa 1 '-expres
sion. Aujourd'hui si à la mode en Allemagne. Il faut d'ailleurs distin
guer entre les professions deux groupes ; celui où te travail, stéréotypé,
n'exige pas l'intervention de la personnalité tout entière, et dans
celui-ci, à la rigueur, le test peut donner quelques indications, et les
autres. Encore faut-il remarquer <jue, mente dans le premier cas, la PSYCHOLOGIE APPLIQUEE 643
valeur pronostique d'un seul examen est faible : le rang obtenu ne se
maintient pas d'une iaçon régulière. Pour l'examen 4es aptitudes,
dans le second groupe, il faut tenir grand compte des ©scüLatioins
sentimentales, qui jouent ici un rôle de première importance ; enfin,
il .s'agit d'examiner des adolescents, il iaut se souveiair, avant de
porter un pronostic, que la puberté apporte des diangements très
importants dans les fonctions mentales.
Pour Burt, l'examen d'aptituide prolessionnelle doit être placé de
préférence à la fin des études primaires, c'est-à-dire vers 14 ans ;
quelques aptitudes spéciales (pour la musique et peut-être pour l'art
dramatique) peuvent être diagnostiquées plus tôt ; le quotient in
tellectuel, selon lui, se maintient à peu près constant de 6 à 14 ans ;
et ensuite ? la question n'est pas encore -résolue •; beaucoup pensent
qu'après 15 ans l'intelligence cesse de se développer ; mais peut-être
y a-i-îl des surnormaux dont le développement se poursuit plus
longtemps que celui des normaux. La question des « late blooming »
n'a encore été que peu étudiée. En tout cas, il faut, comme le dit
Lipmann, tenir compte des modifications qui surviennent à l'époque
de la puberté, et qui ne sont pas toutes le produit d'une évolution
physiologique, mais quâ s©mt amssà «des réactions aux conditions so
ciales nouvelles dans fesqueles se trompe placé l'individu à cette
époque de sa vie.
B. passe ensuite en revue les différentes questions relatives à l'orien
tation professionnelle. Signalons dans cette étude une statistique
des écoliers de Londres classés par leur quotient intellectuel en
.8 grorrpes, dont nous donnons le pourcentage :
Q. I. ÎPoiur cea*
f*ifl dB 150 Moins 0,1
130150 - i h 2
115-130 10
im-ifb 38
85-100 .. ,. 40
70-85 10
50 70 1
Moins de 50 „ 0,1
Ces chiffres ne sont que des approximations, certains groupes
d'enfants, en particuliers les très bons et les arriérés se trouvant
placés dans des écoles spéciales.
L'examen de larges groupes d'adultes permet de ranger les pro
fessions en 8 classes correspondantes, dont voici le pourcentage pour
Londres :
Professions libérales
Postes élevés 0,1 subalternes 3
Employés, ouvriers spécialistes 12
Ouvriers qualifiés, commerçants...-...« 27 demi -qualifiés, emplois commerciaux subalternes .. 36 non qualifiés 10
Postes inférieure, domestiques, etc • 3
Imbéciles et idiots....................... 0,2
il y a une certaine similitude entre les deux tableaux. Mais la PSYCHOLOGIE APPLIQUEE 645
Signalons, depuis la fondation du bulletin, les études suivantes :
L'ouvrier typographe, le correcteur d'imprimerie. (Em. Lequy). monteur-opticien. (De Chanaud.) mécanographe. (E. Roussilhe.)
Le teinturier dégraisseur. (Fr. Gits.)
Le tailleur et l'appiéceur. (Roelans.)
La modiste. (L. Titeca).
L'ouvrier coiffeur. (H. Lauwerière.)
L'Horloger. (G. de Weirt.)
La Lithographie. (Notice de l'école de Litho. de Bruxelles.)
Le photographe. (M. Stern.)
Le tapissier garnisseur. (J. Van der Eist.)
Ces différentes études (éditées à part sous forme de brochures
•commodes) sont destinées à être distribuées aux parents ou aux
-enfants voulant connaître de façon précise un métier particulier.
Le bulletin de M. Christiaens apporte donc sur ces deux points une
■documentation pratique dont l'intérêt et la valeur ne sauraient
échapper à personne.
M. F.
J. FONTEGNE. — Avant d'entrer en apprentissage. In-12 de 212 p.
Paris. Librairie de l'enseignement technique, 1924.
Dans ce petit volume, l'auteur a juxtaposé une série d'entretiens
destinés aux enfants, et leur donnant des conseils d'orientation pro
fessionnelle, un recueil de monographies sur les métiers les plus
-courants, une série de renseignements économiques, enfin quelques
lectures.
L'ensemble rendra de grands services. En particulier les monog
raphies succinctes sur les métiers (envisagés en général dans la
région strasbourgeoise) certaines empruntées à la chambre des mét
iers d'Indre et Loire, constituent le noyau, encore embryonnaire,
mais déjà précieux, de l'inventaire des professions et métiers rendu
nécessaire pour la pratique de l'orientation professionnelle.
H. P.
PETER BOARD. — Vocational training and the Community
(Orientation professionnelle et communauté). — Austr. J. of Psych.
I. 1, 1923, p. 45-51.
Les statistiques montrent que : 1°) les écoles professionnelles ne
fournissent pas nécessairement tout leur contingent d'élèves aux
professions auxquelles elles préparent : en effet, seulement la moitié
■enyiron de ces élèves embrassent la profession à laquelle une édu
cation spéciale les ont préparés. 2° Un grand nombre d'élèves des
«coles secondaires, où seul un enseignement général et non-technique
est donné,

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