Arcs réflexes et réflexes conditionnels - compte-rendu ; n°1 ; vol.32, pg 293-305
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Description

L'année psychologique - Année 1931 - Volume 32 - Numéro 1 - Pages 293-305
13 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1931
Nombre de lectures 41
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

c) Arcs réflexes et réflexes conditionnels
In: L'année psychologique. 1931 vol. 32. pp. 293-305.
Citer ce document / Cite this document :
c) Arcs réflexes et réflexes conditionnels. In: L'année psychologique. 1931 vol. 32. pp. 293-305.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1931_num_32_1_5047ANAT. -PHYSIOLOGIE NERVEUSE. LES RÉFLEXES 293
narkose (Recherches sur le point d'attaque dans faction de réveil du
Ca dans la narcose par le Mg.) — Arch. f. exp. Path. u. Pharm.,
CLIV, 1930, p. 115-127.
Dans la narcose par le Mg les réflexes de situation du corps et les
réflexes labyrinthiques sont paralysés dans un ordre déterminé.
L'action de réveil du Ca persiste tant que les centres de ces différents
réflexes sont intacts. Chez le lapin sans thalamus, ni corps strié, ni
cerveau supérieur, le réveil dans la narcose profonde magnésienne par
le Ca se produit aussi bien que chez l'animal normal. Chez le lapin
décérébré, la rigidité de décérébration supprimée par le Mg est réta
blie par le Ca. P. B.
c) Arcs réflexes et réflexes conditionnels 1
179. — E. A. BLAKE PRITCHARD. - Central mechanism of the
reflex arc (Mécanisme central de fare réflexe). — Brain, LUI,
4, 1931, p. 431-448.
Après avoir montré que des changements produits par la fatigue
dans l'électromyogramme volontaire pouvaient être expliqués en
termes d'un mécanisme central agissant sur les décharges motrices
des neurones médullaires directs, l'auteur a construit un modèle
balistique qui lui paraît pouvoir rendre compte des processus observés.
H. P.
180. - L. J. POLLOCK et L. DAVIS. - The reflex activities of
a decerebrate animal (Les activités reflexes d'un animal décérébré). —
J. of comp. N., L, 1930, p. 377-411.
En pratiquant chez le chat la décérébration par anémie avec
des ligatures d'artères à des niveaux déterminés et en vérifiant
l'étendue de la décérébration par injections vasculaires de colo
rants vitaux respectant les territoires anémiés, les auteurs ont pro
cédé à une analyse soigneuse des réactions toniques.
Si le cerveau moyen est intact, les réflexes d'orientation spatiale,
de station et de redressement persistent ; lorsque le noyau rouge
est atteint, on a la rigidité décérébrée de Sherrington, avec tonus
prédominant dans les muscles antigravifiques ; il n'y a plus de chan
gements d'attitudes.
Toutefois dans certains cas, après ligature des artères basilaires en
arrière de la fosse pituitaire, des réflexes de redressement peuvent
coexister avec la rigidité décérébrée.
Le cervelet, qui exerce un effet inhibiteur sur les réflexes laby
rinthiques est sans action sur la rigidité décérébrée.
Dans l'établissement de la rigidité, les influx d'origine labyrin-
thique jouent un rôle initial important au point de vue de la loca
lisation aux extenseurs.
En effet, si on provoque la décérébration chez un animal préala
blement privé des labyrinthes (et auquel on a sectionné les racines
postérieures cervicales), ayant la flexion antérieure, type kangourou,
on obtient une rigidité non plus des extenseurs seuls mais tout au
1. Voir aussi les n°» 20, 81, 93, 95, 155, 312, 367, 420, 573, 665, 666,
851, 1213, 1252. ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 294
moins pour les membres antérieurs, également distribuée dans les
extenseurs et les fléchisseurs. H. P.
181. — S. KARTCHIKIANE. — Recherches sur la chronologie
des modifications des réflexes dans la sénilité physiologique et
dans l'agonie, valeur pronostique. — Bnc, XXVI, 6, 4931, p. 457-
462.
Les observations de l'A. portent sur 232 vieillards de 70 à 110 ans,
dont 7 ont dépassé 100 ans et sur de nombreux moribonds.
Les réflexes appartenant au domaine des nerfs crâniens sont
diminués dans la vieillesse, sauf le réflexe mandibulaire qui d'habi
tude s'exagère, les réflexes des membres supérieurs et du tronc
tendent à s'exagérer. Parmi les réflexes cutanés, les abdominaux
s'affaiblissent avec l'âge, les plantaires ne changent guère.
Pendant l'agonie s'abolissent successivement les réflexes des nerfs
crâniens, le réflexe mandibulaire* les réflexes des membres supé
rieurs et enfin les réflexes achilléens et rotuliens. La perte de ces
réflexes annonce indubitablement l'approche de la mort. L'activité
corticale peut persister après l'abolition de ces réflexes. H. W.
182. — J. C. ECCLES et CIL SHERRINGTONS - Studies on the
Flexor Reflex. I-V (Etudes sur le Réflexe de flexion. I-V). — Pr. of
R. S., B, CVII, 1931, p. 511-605.
Une première étude est consacrée au temps de latence du réflexe
de flexion (muscle tibiäl antique) dû chat spinal, après stimulations
sur des branches centripètes diverses : la latence est d'environ 10a
et le temps central du réflexe, en éliminant les temps perdus de con
duction (déterminés d'après les vitesses de propagation) est compris
entre 2,75 et 4,35 a, ce temps étant raccourci quand l'intensité de
stimulation est accrue. Quand un groupe d'influx a précédé de peu
le raccourcissement, la latence centrale peut réduire sa durée à 0,5 a.
Aussi peut-on expliquer le délai normal pour la réponse centrale par
la nécessité d'additionner plusieurs influx successifs jusqu'à provo
cation de la réponse.
La deuxième étude concerne l'action de deux salves d'influx
centripètes successives : avec un intervalle court, la deuxième
décharge provoque la réponse des neurones moteurs qui n'ont pas
été mis en jeu par la première (avec sommation d'effets infra-limi
naires des deux décharges), en sorte qu'on ne peut ainsi déterminer
de durée d'une véritable période réfractaire* des éléments moteurs
différents entrant en jeu ; cette période est déduite toutefois de la
différence de grandeur des deux réponses successives, elle est infé
rieure à 16 <t; Une étude des effets centraux d'une décharge d'influx
antidromiques (quand une stimulation a été portée sur le nerf moteur,
dont les éléments afférents ont été sectionnés et que des décharges
remontent jusqu'aux neurones par les racines antérieures), montre
que ces influx antidromiques créent une période réfractaire absolue
de 2,5 a où un peu moins, une période totale de 10,5 a (analogue en
durée à celle provoquée par voie réflexe).
La décharge antidromique survenant entre deux décharges centr
pètes abolit l'effet de facilitation exercé par la première sur l'efficacité ANAT.-PHYSIOLOGIE NERVEUSE. LES RÉFLEXES 295
de la seconde. Mais il y a une grande dispersion temporelle des influx
excitateurs et ceux-ci peuvent parfois survenir après les influx anti-
dromiques. L'effet des décharges antidromiques a été examiné sur
les « after discharges », sur les persistances de l'état d'excitation qui
se rencontrent dans certaines conditions, effet qui comporte une phase
de repos imposé (de 20 à 50 a). Cela conduit à penser que l'état central
d'excitation engendré dans des neurones moteurs, qui est normale
ment dissipé par les décharges réflexes (les décharges continuant,
provenant de neurones qui ont eu des latences plus grandes) peut l'être
aussi parles influx antidromiques remontant vers le corps du neurone,
au lieu d'en partir.
Quelques conclusions générales sont dégagées de ces belles et
capitales études, rattachées à tout l'ensemble des résultats déjà
obtenus, insistant en particulier sur l'état central d'excitation
(désigné par les initiales C. E. S. de « central excitatory state »),
comportant sommation, et qu'il est difficile d'expliquer par la pré
sence d'une certaine substance chimique (Fulton). Les auteurs i
nvoquent, comme hypothèse explicative, une dépolarisation partielle
de la membrane polarisée des neurones moteurs limitée aux régions
atteintes par les influx excitateurs, de la membrane synaptique (avec
extension probable aux synapses voisines),correspondai>t à ces boutons
terminaux (Gajal) qui se montrent à profusion à l'extr&#

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