Attitude et utilisation des repères dans la synchronisation des stimuli périodiques - article ; n°1 ; vol.61, pg 59-78
22 pages
Français

Attitude et utilisation des repères dans la synchronisation des stimuli périodiques - article ; n°1 ; vol.61, pg 59-78

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
22 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

L'année psychologique - Année 1961 - Volume 61 - Numéro 1 - Pages 59-78
Summary
Following upon a previous study of the use of kinaesthetic and sound response references in synchronisation, we have tried to clarify the part of an attitude, choice of one of the references.
In the experiment, we asked the subject to make either the sound reference emitted by his motor response, sound-sound attitude, or the kinaesthetic reference, stopping of vertical downwards gesture, sound-gesture attitude, coincide with a periodical sound stimulus at a cadence of 8.5 cs.
Various experimental situations were used : simple synchronisation ; introduction of a delay upon arrivai of the response sound ; free movement with or without abutment.
Results showed that :
1) The influence of the subject's attitude, choice of useful reference, is secondary as compared with the constraint of the experimental situation ;
2) Introduction of a delay over and above 6 es. renders attitude effect possible, as response references are necessarily dissociated temporally. Indeed, subjects tend to reduce the distance between response references and group them around the stimulus ;
3) In the case of simple synchronisation, the effect of the attitude is neutralised by the abutment. However, with a delay of 15 es., the effect of attitude is manifest and more stable than without abutment.
A la suite une précédente étude sur utilisation des repères de réponses kinesthésique et sonore dans la synchronisation nous avons tenté de préciser le rôle une attitude choix de un des repères. Dans expérience, nous demandons au sujet de faire coïncider soit le repère sonore émis par la réponse motrice attitude son-son soit le repère kinesthésique arrêt du geste vertical vers le bas attitude son- geste avec un stimulus sonore périodique cadence de 85 es Nous avons utilisé diverses situations expérimentales synchroni sation simple introduction un délai arrivée du son-réponse mouvement libre avec ou sans la butée Les résultats montrent que influence de attitude du sujet choix du repère utile est seconde par rapport la contrainte de la situation expérimentale introduction un délai supérieur es rend possible effet de 'attitude, car les repères de réponse sont nécessairement dissociés dans le temps. La tendance des sujets est en effet de réduire l'écart entre les repères de réponse et de les grouper autour du stimulus ;
3° La mise en place de la butée neutralise, dans le cas de synchronisation simple, l'effet de l'attitude. Par contre, dans le cas du délai de 15 es l'effet de l'attitude est manifeste et plus stable que lorsqu'il n'y a pas de butée.
20 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1961
Nombre de lectures 8
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Geneviève Oléron
Attitude et utilisation des repères dans la synchronisation des
stimuli périodiques
In: L'année psychologique. 1961 vol. 61, n°1. pp. 59-78.
Citer ce document / Cite this document :
Oléron Geneviève. Attitude et utilisation des repères dans la synchronisation des stimuli périodiques. In: L'année
psychologique. 1961 vol. 61, n°1. pp. 59-78.
doi : 10.3406/psy.1961.26721
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1961_num_61_1_26721Abstract
Summary
Following upon a previous study of the use of kinaesthetic and sound response references in
synchronisation, we have tried to clarify the part of an attitude, choice of one of the references.
In the experiment, we asked the subject to make either the sound reference emitted by his motor
response, " sound-sound " attitude, or the kinaesthetic reference, stopping of vertical downwards
gesture, " sound-gesture " coincide with a periodical sound stimulus at a cadence of 8.5 cs.
Various experimental situations were used : simple synchronisation ; introduction of a delay upon arrivai
of the response sound ; free movement with or without abutment.
Results showed that :
1) The influence of the subject's attitude, choice of " useful " reference, is secondary as compared with
the constraint of the experimental situation ;
2) Introduction of a delay over and above 6 es. renders attitude effect possible, as response references
are necessarily dissociated temporally. Indeed, subjects tend to reduce the distance between response
references and group them around the stimulus ;
3) In the case of simple synchronisation, the effect of the attitude is neutralised by the abutment.
However, with a delay of 15 es., the effect of attitude is manifest and more stable than without
abutment.
Résumé
A la suite une précédente étude sur utilisation des repères de réponses kinesthésique et sonore dans la
synchronisation nous avons tenté de préciser le rôle une attitude choix de un des repères. Dans
expérience, nous demandons au sujet de faire coïncider soit le repère sonore émis par la réponse
motrice attitude son-son soit le repère kinesthésique arrêt du geste vertical vers le bas attitude son-
geste avec un stimulus sonore périodique cadence de 85 es Nous avons utilisé diverses situations
expérimentales synchroni sation simple introduction un délai arrivée du son-réponse mouvement libre
avec ou sans la butée Les résultats montrent que influence de attitude du sujet choix du repère utile est
seconde par rapport la contrainte de la situation expérimentale introduction un délai supérieur es rend
possible effet de 'attitude, car les repères de réponse sont nécessairement dissociés dans le temps. La
tendance des sujets est en effet de réduire l'écart entre les repères de réponse et de les grouper autour
du stimulus ;
3° La mise en place de la butée neutralise, dans le cas de synchronisation simple, l'effet de l'attitude.
Par contre, dans le cas du délai de 15 es l'effet de l'attitude est manifeste et plus stable que lorsqu'il n'y
a pas de butée.de Psychologie expérimentale et comparée Laboratoire
de la Sorbonne
ATTITUDE ET UTILISATION DES REPÈRES
DANS LA SYNCHRONISATION
DE STIMULI PÉRIODIQUES
par Geneviève Oléron1
Dans une épreuve de synchronisation sensori-motrice la
tâche consiste à rendre simultanés certains mouvements et des
stimuli, périodiques comme dans le cas de notre étude, ou non
périodiques. Pour parvenir à cette synchronisation le sujet
utilise différents repères issus de sa propre activité. Ces repères
sonores ou kinesthésiques peuvent acquérir des accentuations
particulières selon les situations. On peut se demander si le
choix volontaire d'un repère, parmi d'autres possibles, n'entraîne
pas une adaptation particulière des mouvements de synchronis
ation. Nous dirons que ce choix systématique d'un repère
détermine chez l'individu une attitude « de choix ».
Dans une précédente étude menée en collaboration avec
Fraisse et Paillard (1958) nous avions tenté de déterminer la
hiérarchie qui peut exister entre les repères kinesthésiques et
les repères sonores dans la synchronisation. Dans l'expérience
choisie, les sujets devaient accompagner par un mouvement
vertical de la main, de haut en bas (l'avant-bras posé sur un
support) des sons émis périodiquement. Par ce geste le sujet
avait à sa disposition pour la synchronisation différents repères
kinesthésiques. On lui désignait comme principal repère l'arrêt
du geste vers le bas. En outre, dans ce mouvement vertical
de flexion le sujet interrompait un faisceau lumineux ; ceci
provoquait l'émission d'un son-réponse ou repère sonore.
Le sujet pouvait, alors, et selon son libre choix, faire coïncider
soit le bas du geste, soit le son émis, soit cet ensemble de repères
avec le stimulus périodique.
Nous avons constaté à partir des résultats que la synchroni
sation était réalisée, le plus souvent, par le couplage des deux
1. Ce travail a été exécuté avec l'active et patiente collaboration de
Cl. Voillaume et de A. Laperrousaz-Florès. MÉMOIRES ORIGINAUX 60
repères avec le stimulus plutôt que par le choix de l'un d'eux.
L'introduction d'une situation de conflit temporel dans l'appari
tion des repères, à l'aide d'un retardateur1, avait permis de
mettre en évidence une certaine prépondérance du repère kines-
thésique sur le repère sonore.
Cette prépondérance pouvait s'expliquer en partie par le fait
qu'il n'y avait pas de relation réciproque entre le repère kinesthé-
sique et le repère sonore dans cette situation expérimentale.
Le repère sonore était produit par le mouvement et apparaissait,
en situation normale, au plus tard au moment du bas du mouve
ment. En général le son était émis avant celui-ci. L'amplitude
du mouvement était libre par rapport au rayon lumineux.
L'amplitude minimum était celle requise pour la coupure du
rayon lumineux ; l'amplitude maximum était celle de l'extension
maximum de la main, dans tous les cas supérieure à la précé
dente. Le sujet pouvait donc aisément, s'il le voulait, disjoindre
dans le temps l'arrêt du mouvement vers le bas de l'émission
de sa réponse. Mais, par contre, la ressemblance (non l'identité
qui crée la confusion) entre le repère sonore et le stimulus était
un facteur qui paraissait favoriser le choix de ce dernier
repère.
Ainsi la prépondérance du repère kinesthésique sur le repère
sonore, comme référence de réponse dans l'épreuve de synchron
isation, était une information apportée par la précédente
étude et que l'on ne pouvait pas déduire nécessairement et
a priori de l'analyse de la situation expérimentale, puisque les
deux repères pouvaient paraître prépondérants selon des critères
différents d'utilisation. On pouvait également se demander si
les résultats n'étaient pas induits par la situation où se trouvait
le sujet. La consigne donnée était volontairement vague et ne
mentionnait que le repérage kinesthésique : « Vous devez synchron
iser, rendre simultanés chaque mouvement de haut en bas
et chaque son périodique émis par le haut-parleur. » La réponse
sonore connue du sujet n'était pas explicitement indiquée. Les
observations faites au cours des épreuves laissaient à penser que
certains sujets avaient choisi spontanément de faire coïncider
le repère sonore et le stimulus alors que d'autres négligeaient
systématiquement ce repère. Pour vérifier l'influence d'une
attitude prise plus ou moins implicitement, nous avons repris
1. Le retardateur crée un retard dans l'émission du son produit par le
mouvement. OLÉRON. — ATTITUDE ET UTILISATION DES REPÈRES 61 G.
cette épreuve en demandant au sujet de choisir volontairement
un repère plutôt que l'autre. Nous entendons par là que :
a) Dans une situation, nous demandons aux sujets de faire
coïncider le repère sonore avec le stimulus sonore, attitude
« son-son » ;
b) Dans l'autre situation nous leur demandons de faire
coïncider l'arrêt du geste avec le stimulus sonore, attitude « son-
geste

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents