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AUDIT INFRASTRUCTURES FERROVIAIRES Un état des lieux partagé. Des réponses inadaptées et inacceptables ! L’audit sur l’état du réseau ferré national français a été remis par la Direction SNCF aux Fédérations Syndicales des Cheminots lors de la tenue du Comité Central d’Entreprise le 20 septembre 2005. Cet audit commandé par la SNCF et RFF, réalisé par l’Ecole Polytechnique de Lausanne (SUISSE) se compose : d’un constat sur l’état du réseau, de recommandations, de scénarios d’évolution, de conclusions et perspectives. UN CONSTAT SANS SURPRISE POUR LES CHEMINOTS Dans l’audit, il est reconnu que le Service Public SNCF a fait, depuis 30 ans, des efforts conséquents pour maintenir la sécurité sur un réseau très étendu avec des moyens très insuffisants pour la maintenance. En même temps il alerte sérieusement sur le vieillissement, la fragilisation dus au manque d’investissements. Il évalue l’insuffisance de moyens financiers à hauteur de 5,5 milliards d’euros d’ici à 2015 pour maintenir et régénérer le réseau. Ce vieillissement du réseau concerne toutes les catégories de lignes, même les LGV (Lignes à Grande Vitesse). L’audit légitime ainsi les propositions et les revendications que portent la CGT avec les cheminots sur le besoin d’investissements supplémentaires pour la mise à niveau du réseau ferré national et pour son développement. En effet, les financements actuels pour le réseau ne couvrent pas les besoins. DES ...

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AUDIT INFRASTRUCTURES FERROVIAIRES
Un état des lieux partagé. Des réponses inadaptées et inacceptables !
L’audit sur l’état du réseau ferré national français a été remis par la Direction SNCF aux Fédérations Syndicales des Cheminots lors de la tenue du Comité Central d’Entreprise le 20 septembre 2005. Cet audit commandé par la SNCF et RFF, réalisé par l’Ecole Polytechnique de Lausanne (SUISSE) se compose : d’un constat sur l’état du réseau, de recommandations, de scénarios d’évolution, de conclusions et perspectives. UN CONSTAT SANS SURPRISE POUR LES CHEMINOTSDans l’audit, il est reconnu que le Service Public SNCF a fait, depuis 30 ans, des efforts conséquents pour maintenir la sécurité sur un réseau très étendu avec des moyens très insuffisants pour la maintenance. En même temps il alerte sérieusement sur le vieillissement, la fragilisation dus au manque d’investissements. Il évalue l’insuffisance de moyens financiers à hauteur de 5,5 milliards d’euros d’ici à 2015 pour maintenir et régénérer le réseau. Ce vieillissement du réseau concerne toutes les catégories de lignes, même les LGV (Lignes à Grande Vitesse). L’audit légitime ainsi les propositions et les revendications que portent la CGT avec les cheminots sur le besoin d’investissements supplémentaires pour la mise à niveau du réseau ferré national et pour son développement. En effet, les financements actuels pour le réseau ne couvrent pas les besoins. DES RECOMMANDATIONS INACCEPTABLESL’audit pointe les responsabilités de l’Etat dans l’insuffisance de contributions publiques à la mise à niveau du réseau, mais fait part de recommandations qui visent: à accroître la pression sur la productivité des cheminots, à proposer le démantèlement de 30 % des voies de service de triages et de gares, à renoncer à la modernisation de 11 000 kilomètres de lignes qui sont parcourus par moins de 20 trains par jour !! DES SCENARIOS QUI NE REPONDENT PAS AUX BESOINS DE SERVICE PUBLICComme perspective, l’audit évalue les conséquences à partir de 3 pistes. Dans les différents schémas proposés, on retrouve la même logique de gestion pour l’infrastructure: Recherche accrue de gains de productivité (obtenus au détriment de l’emploi), investissements limités, contraction du réseau ferré national, politique de maintenance sélective, recours à la sous-traitance, à l’entreprise privée … L’ETAT SE DECLARE:NI RESPONSABLE,NI COUPABLELe Ministre des transports dans un communiqué daté du 19 septembre 2005, demande à la SNCF et à RFF de lui proposer un plan d’action global pour la période 2006/2010 portant sur de nouvelles méthodes de régénération et d’entretien ainsi que le lancement d’une nouvelle politique d’investissement.
Cependant il insiste sur le fait que c’est aux entreprises nationales d’assurer le principal effort en matière d’investissements. Ce qui confirme le désengagement marqué de l’Etat. Doit-on voir dans ce plan pluriannuel, des réflexions du Gouvernement à favoriser, en matières de ressources financières nouvelles, les Partenariats Publics Privés (P.P.P.) ? Enfin, le Ministre des Transports pointe une enveloppe supplémentaire de 70 millions d’euros pour l’infrastructure, sur la vente de terrains publics, cette dernière ne peut effacer : La baisse de la contribution de l’Etat aux charges d’infrastructures de 85 millions d’euros en 2005. Le gel des crédits opéré entre 2003 et 2005 des programmes décidés dans les contrats de plan Etat/Région. La décision du Gouvernement de privatiser les autoroutes qui rend hypothétique l’avenir de l’AFIT (l’Agence de Financement des Infrastructures de Transport). LE PRESIDENTSNCFDECLARE:«LASNCFDOIT AUTOFINANCER SES INVESTISSEMENTS» C’est la réponse du Président Gallois au désengagement de l’Etat, ce n’est pas acceptable !! Doit-on y déceler en plus d’accroître la productivité des cheminots, la vente d’actifs et des « bijoux de famille » ? POUR LACGT :LE MEILLEUR SCENARIO CEST LACTION POUR LE DEVELOPPEMENT DU SERVICE PUBLICLa politique d’austérité, le désengagement du financement des services publics impulsé par le Gouvernement et encouragé par l’Union Européenne, conduit la SNCF à vouloir réaliser des bénéfices pour financer des investissements d’utilité publique en lieu et place de l’Etat. Cela remet en cause son développement, sa pérennité en faisant des choix contraints dans ces investissements. D’autant que le problème de l’endettement du système ferroviaire n’est toujours pas réglé (41 milliards d’euros) et que le Service Public SNCF continue de subir l’augmentation des péages (+ de 170 % en 8 ans). Pour la CGT, il faut changer de cap pour garantir le Service Public SNCF. La mise à niveau du Réseau Ferré National est incontournable et, cela suppose : Le désendettement par l’Etat du système ferroviaire. Le retour à l’unicité du système ferroviaire par l’abrogation des dispositions législatives ayant créé RFF. D’établir un projet pluriannuel de développement entre la SNCF et l’Etat, fixant objectifs et moyens. De réaliser tous les programmes d’infrastructures décidés pour le ferroviaire dans les contrats de plan Etat/Région 2000/2006. Ce sont ces revendications pour le développement du Service Public SNCF que la CGT propose aux cheminots de porter lors de la Journée Nationale d’Actions, de grèves et de manifestations du 4 octobre 2005. Montreuil, le 26 septembre 2005 Distributionmaison + presse: secteurs (via mail) +  2
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