Audition. - compte-rendu ; n°1 ; vol.39, pg 650-668
20 pages
Français

Audition. - compte-rendu ; n°1 ; vol.39, pg 650-668

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
20 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

L'année psychologique - Année 1938 - Volume 39 - Numéro 1 - Pages 650-668
19 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1938
Nombre de lectures 18
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

6° Audition.
In: L'année psychologique. 1938 vol. 39. pp. 650-668.
Citer ce document / Cite this document :
6° Audition. In: L'année psychologique. 1938 vol. 39. pp. 650-668.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1938_num_39_1_5702ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES <650
Voici les valeurs pour un sujet avec des solutions dans eau
distillée
chlorhydrique Acide acétique sulfurique oxalique citrique
Concentration 00023 00020 00022 00021 00020
pH ........... 263 331 265 295 295
anion joue un rôle conditionnant tandis que pour lp saveur
salée est lui qui se montrait efficace
est anion qui est le facteur stimulant du goût sucré après
comparaison de 21 electrolytes éveillant cette saveur sels ou bases
concentration moléculaire constante avec bases ou acides mono
valents ou bivalents)
Le béryllium favorise conditionne la sensation sucrée sans la
causer directement la saveur est liée une réaction alcaline
Pour amer les cations sont responsables De grandes différences
individuelles se marquent aussi pour efficacité relative de diverses
substances comparées la quinine ainsi un sujet est fois plus
sensible la strychnine les autres étant un peu moins ou 50 fois
moins
Enfin la saveur alcaline devrait être ajoutée aux quatre qualités
classiques du goût elle est provoquée non seulement par des bases
mais par des sels potassiques avec cations responsables et ions
hydroxyles conditionnants
Des conclusions sont dégagées des relations entre electrolytes
pour les actions liminaires excitation ne pourrait être due des
actions de tension superficielle Renqvist ni des processus ab
sorption ni établissement de différences de potentiel Il faut faire
intervenir des conditions de perméabilité et de pénétration ions et
-des processus chimiques excitation directe
action de la température différente suivant les saveurs suivant
les substances et suivant les individus est pas facilement inter
prétable il doit en être tenu compte dans les techniques expéri
mentales Ce travail brièvement exposé constitue ensemble le plus
complet de données qui ait été établi dans le domaine gustatif
AUDITION
932 STEVENS et DAVIS Hearing its psychology
and physiology audition sa psychologie et physiologie
In-80 de 489 pages 167 figurs John Wiley and sons New-York
Chapman and Hall London 1938 Prix 4.50
Cet important ouvrage représente une mise au point excellente
des travaux 1937 travail autant plus intéressant que
depuis Helmhoitz aucun travail résumé une manière si complète
la grande quantité de faits nouvellement acquis La présentation
simple mais jamais superficielle des problèmes rend le livre aussi
précieux pour le chercheur pour lequel il sera une riche source
bibliographique que pour le débutant qui appréciera les définitions AUDITION 651
précises et les explications de tout phénomène susceptible de ne pas
être généralement connu
Le livre débute par un chapitre sur la nature de excitation
auditive qui traite de la nature des oscillations sinusoïdales de leur
comportement en cas de résonance interférence amortissement
-de modulation ainsi que des moyens techniques de leur production
et vérification Les chapitres suivants occupent des relations entre
le stimulus et la sensation il provoque Une attention particulière
est attribuée.au problème du seuil auditif ainsi aux entre
amplitude de la vibration et la force du ton et entre sa fréquence
et la hauteur tonale Enfin sont traitées les sensations provoquées
par action simultanée des divers stimuli
Cette partie essentiellement descriptive et qui pose le problème
de audition dans toute sa complexité est suivie une étude physio
logique du mécanisme récepteur qui tend fournir une explication
des faits observés Deux données nouvelles dominent cette étude
la découverte des potentiels cochléaires par Wever et Bray qui permet
une vérification objective de action du stimulus et le fait une
synchronisation des du nerf auditif par excitant constaté
par Derbyshire et Davis Les potentiels cochléaires fournissent la
preuve que le mécanisme récepteur est amorti un tel point il
faut renoncer toute hypothèse de résonance pour la discrimination
de la hauteur tonale mais ils démontrent aussi que les différentes
fréquences agissent élective ment sur les différentes parties de la
cochlea ce qui implique un système de résonance hydrodynamique
tel il été proposé par Fletcher ou Bekesy Mais si la fréquence
des influx nerveux dépend uniquement de la fréquence du stimulus
intensité de la sensation ne peut être déterminée que par le nombre
éléments mis en jeu ce qui oppose la finesse de la sensibilité
différentielle aux hautes intensités et qui rend difficile le maintien
du principe de la spécificité des terminaisons sensibles qui est la
base de toute théorie spatiale Cette contradiction pas encore
trouvé de solution satisfaisante Il est regrettable que les auteurs
tiennent si peu compte de ensemble de théories dites télépho
niques dans lesquelles la fréquence du stimulus transmise aux
centres fidèlement par les potentiels nerveux déterminerait la sensa
tion de hauteur tonale et qui présentent avantage de ne pas oppo
ser aux conditions physiques excitation vibratoire
Les mêmes difficultés se dans analyse de tons
complexes et notamment dans le cas des fréquences de combinaison
Les théories spatiales les expliquent par une détection mécanique
dont ailleurs le cochléogramme ne révèle aucune trace mais elles
sont incapables de rendre compte de intensité apparente de ces
fréquences induites
Bref le travail présent est un brillant exposé de la conception
actuellement en vogue et le plus grand hommage que on puisse
faire objectivité de ses auteurs est de dire il révèle au lecteur
critique autant arguments contre la doctrine exposée il en donne
en sa faveur
S33 FLETCHER Loudness masking and their relation to 652 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
the hearing process and the problem of noise measurement Force
sonore masquage et leurs rapports vis-à-vis du processus de audi
tion et du problème de la mesure du bruit Ae S. IX 1938
275-293
Il est difficile de donner dans une courte analyse une idée complète
de ce très important travail de synthèse dans lequel sont rapprochées
audacieusement de fa on extrêmement suggestive sinon inatta
quable les données modernes de la sonométrie psycho-physique
celles de la physiologie de oreille interne ainsi que les plus récentes
acquisitions sur les mécanismes nerveux sensoriels
commence par admettre la possibilité évaluer numérique
ment en unités absolues la force sonore Cette conception repose
sur existence une certaine cohérence dans les jugements une
force fois plus petite ou plus grande une autre Trois types
expériences dont les résultats se recoupent justifieraient ces évalua
tions quantitatives une sensation selon un principe tout différent
de celui de la psycho-physique fechnérienne)
La principale expérience utilise hypothèse suggérée par les
résultats de électrophysiologie un son entendu avec deux oreilles
normales identiques doit avoir une force double de celui on
entend avec une seule oreille On construit ainsi de proche en proche
la courbe == I) étant intensité physique du son équation
générale en est
lOSIS
N=
IOS12 2/3
Pour un son pur les valeurs les plus fortes de atteignent IO5
tandis on arrive 10e avec le son complexe appelé bruit ther
mique qui possède un spectre sonore continu Pour F. ce nombre
est compatible avec hypothèse que la force sonore serait propor
tionnelle la densité temporelle de ensemble des influx arrivant
au cerveau il 30.000 fibres pouvant répondre chacune au plus
1.000 fois par seconde soit au maximum 30 IO6 influx représen
tant un million de fois le seuil si celui-ci correspond peu près
30 décharges par seconde
est maintenant intervient une seconde hypothèse déjà
utilisée dans un travail antérieur et Munson) savoir un son
produisant un niveau constant excitation le long de la cochlea
provoque aussi un masquage uniforme sur toute fréquence
Combinée avec la théorie de la localisation cochléaire des hauteurs
tonales cette hypothèse permet partir du spectrogramme expéri
mental du bruit thermique ajusté de fa on produire un masquage
uniforme de placer chaque

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents