Audition - compte-rendu ; n°1 ; vol.56, pg 145-160
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Description

L'année psychologique - Année 1956 - Volume 56 - Numéro 1 - Pages 145-160
16 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1956
Nombre de lectures 16
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

R. Chocholle
2° Audition
In: L'année psychologique. 1956 vol. 56, n°1. pp. 145-160.
Citer ce document / Cite this document :
Chocholle R. 2° Audition. In: L'année psychologique. 1956 vol. 56, n°1. pp. 145-160.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1956_num_56_1_8859PSYCHOPHYSIOLOGIE SENSORIELLE 145
des facteurs indépendants et que leur effet total sur l'acuité stéréos-
copique est la somme de leurs effets partiels. La première hypothèse est
certainement injustifiable, car moins la convergence est précise et plus la
disparation devient accusée. Quant à la seconde hypothèse, elle exprime
plutôt une commodité mathématique qu'autre chose. Puisque les condi
tions A et B deviennent identiques pour l'angle 0° entre les deux tests,
Wright avait conclu que le rapport — devrait tendre vers l'unité quand
l'angle de séparation tend vers 0°. Les auteurs lui opposent un artifice
mathématique pour contredire cette prise de position. S'ils avaient tenu
compte de l'interdépendance de la convergence et de la disparition, ils
n'en seraient pas venus là.
F.. B.
2° Audition
TASAKI (I.), DAVIS (H.). — Electric responses of individual nerve
elements on cochlear nucleus to sound stimulation (guinea pig) (Les
réponses électriques à la stimulation acoustique d'éléments nerveux
isolés dans le ganglion cochléaire chez le Cobaye). — J. Neurophysiol.,
1955, 18, 151-158.
Les auteurs reprennent les expériences de Galambos et Davis sur la
fibre isolée du ganglion cochléaire au moyen de microélectrodes liquides.
Les stimuli étaient des « pips » ou des sons continus.
Ils obtinrent toujours comme réponses des pointes positives.
Les latences montrent que les microélectrodes atteignent bien une.
zone de neurones du 2e ordre, mêlés à des neurones de 1er ordre.
La réponse d'une fibre de 2e ordre paraît s'étendre beaucoup sur les
fréquences graves, mais être, par contre, limitée vers les fréquences
aiguës ; cette limite varie avec les fibres.
La fréquence des décharges semble croître avec la fréquence, puis
baisser brusquement aux environs de cette fréquence-limite.
Les décharges spontanées ne paraissent pas inhibées par les réponses
aux sons.
R. Cho.
WEVER (E. G.), LAWRENCE (M.). — Pattern of injury produced by
OVerstimuIation (Aspects de la destruction résultant d'une stimulation
trop intense de Voreille). — J. acoust. Soc. Amer., 1955, 27, 853-858.
Sur des cobayes profondément anesthésiés, furent placées une fine
électrode de platine sur la membrane de la fenêtre ronde et une électrode
indifférente dans les muscles voisins. Les courbes reliant l'amplitude de la
réponse cochléaire à l'intensité du son furent tracées pour 11 fréquences
dans la gamme allant de 100 à 10.000 Hz. Puis, après une stimulation
acoustique très intense et un repos d'une heure, on traçait de nouveau
les courbes. Des fréquences, des intensités et des durées différentes du son
destructeur furent utilisées.
A. VSYCIIOL. .")(> 10 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 146
On sait que, normalement, la relation entre l'amplitude de la réponse
et l'intensité est linéaire (en coordonnées logarithmiques) jusqu'à une
certaine intensité ; aux intensités élevées, apparaît une courbure, la
réponse tendant à croître de moins en moins vite : il y a surcharge ;
au delà d'une certaine intensité, la réponse n'augmente plus, et, parfois,
elle baisse même un peu.
Après lésion, la réponse est plus faible à tous les niveaux d'intensité ;
la forme générale des courbes reste, cependant, pratiquement la même ;
seules, de petites différences apparaissent parfois au niveau de la
courbure. Ainsi, sur des oreilles lésées, la relation entre la réponse et
l'intensité acoustique est encore linéaire à des niveaux où elle ne l'est
plus pour des oreilles normales ; la surcharge arrive, d'autre part, à son
maximum sur une marge d'intensité plus faible ; et, d'ailleurs, tantôt le de potentiel enregistré est atteint à peu près au même niveau
qu'avant la lésion, tantôt il n'est qu'avec des stimuli plus
intenses ; enfin, parfois, la variation du potentiel avec l'intensité n'est
plus régulière, il peut y avoir des inflexions, des maxima secondaires, etc.
Les auteurs ont étudié, en fonction de la fréquence, les variations de la
« sensibilité » (écarts entre les réponses avant et après la lésion aux
intensités où il n'y a ni pour l'une, ni pour l'autre, de surcharge, c'est-
à-dire aux niveaux où leurs variations avec l'intensité sont parallèles),
et les variations du maximum de réponse. Presque toujours, la « sensi
bilité » est plus atteinte que le maximum de réponse. Relativement à la
« sensibilité », quelle que soit la fréquence du son de lésion, toutes les
fréquences sont atteintes, et presque également : ou, en tout cas, il n'y a
pas de liaison nette avec la fréquence de lésion (sauf, peut-être, une plus
forte atteinte des fréquences aiguës, quand la lésion est faite avec un
son de 10.000 Hz). Relativement au maxima de potentiels, il semble que
les fréquences graves soient un peu plus atteintes que les fréquences
aiguës, quel que soit le son de lésion, grave ou aigu.
Les auteurs expliquent les résultats en se référant à l'hypothèse
qu'ils ont déjà émise : le potentiel enregistré est la somme de tous les
potentiels élémentaires de toutes les cellules de Corti qui répondent ; dans
chaque cellule, le potentiel croît avec l'intensité, atteint son maximum
et décroît ensuite ; mais toutes les cellules n'arrivent pas à atteindre leur
maximum en même temps, puisqu'elles sont plus ou moins écartées du
centre de la zone de stimulation maximum ; le maximum enregistré est,
alors, la valeur atteinte quand il y a équilibre entre le potentiel des
cellules du centre de cette zone (qui ont donc dépassé leur maximum de
réponse) et celui des cellules les plus éloignées (qui n'ont pas encore
atteint leur maximum de réponse). D'autre part, la lésion doit être
d'autant plus sévère que le stimulus a été plus intense : à l'endroit où le
stimulus a été maximum, la lésion doit être très sévère ; ceci explique
que le maximum soit plus atteint que la « sensibilité ». De même, si,
après la lésion, la réponse est encore linéaire à des intensités où elle ne
l'était plus avant la lésion, ceci peut s'expliquer par la destruction des PSYCHOPHYSIOLOGIE SENSORIELLE 147
cellules dans la zone de stimulation maximum ; pour arriver à sur
charger des cellules distantes de cette zone, il faut encore accroître
l'intensité.
Enfin, un son très intense doit stimuler une grande partie de la
membrane basilaire ; aussi, ne doit-on pas s'étonner qu'à toutes les
fréquences l'action soit à peu près indépendante de la fréquence de
lésion ; et aussi que les sons graves soient plus atteints que les sons aigus,
puisque, à même intensité, ils s'étendent sur une zone plus large de la
membrane basilaire.
R. Gho.
BÉKÉSY (G. von). — Human skin perception of travelling waves
similar to those on the cochlea (Perception sur la peau de Vhomme
d'ondes propagées semblables à celles qui se propagent dans la cochlée) .
— J. acoust. Soc. Amer., 1955, 27, 830-841.
Von Békésy a construit un système constitué par une série de lames
accordées reposant sur un support vibrant, stimulé par l'intermédiaire
d'un ressort et d'un levier, de façon que les vibrations soient perpendic
ulaires au support, donc aux lames. Les lames sont disposées de façon
telle que la fréquence de résonance décroisse rapidement de 1/2 Hz à
chaque passage d'une lame à la suivante, en s'éloignant de la source.
Les lames vibraient librement. Seules, quelques lames vibrent quand
des vibrations sont transmises au système ; à chaque fréquence, un
groupe différent de lames répond ; dans un tel système, les fréquences
les plus aiguë

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