Audition - compte-rendu ; n°1 ; vol.62, pg 106-116
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Description

L'année psychologique - Année 1962 - Volume 62 - Numéro 1 - Pages 106-116
11 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1962
Nombre de lectures 9
Langue Français

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Audition
In: L'année psychologique. 1962 vol. 62, n°1. pp. 106-116.
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Audition. In: L'année psychologique. 1962 vol. 62, n°1. pp. 106-116.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1962_num_62_1_7169lOfi ANALYSTS BrilUOGTlAPHIQUES
minées par l'allumage de la lampe, en chambre noire (de 0,6 à 19,8 s.)
Quatre luminances ont été utilisées, en foot lamberts (0,001, 0,01,
0,1, 1). Les déterminations ont été pratiquées en vision monoculaire
et binoculaire. Le seuil s'est montré plus bas dans l'approche que dans
l'éloignement ; il a été beaucoup plus bas en vision binoculaire pour
les deux luminances les plus faibles, la différence devenant minime et
tendant à s'effacer pour les deux plus fortes. L'abaissement du seuil
en fonction du logarithme de la luminance très rapide s'atténue et
s'annule même (en binoculaire), aux deux plus fortes valeurs. Le seuil
monoculaire s'abaisse de 14 à 3 pour 3 unités logarithmiques de diffé
rence, le binoculaire d'environ 8 à 2.
H. P.
Audition.
D.S. H. Abstracts. — h' American Speech and Hearing Association
vient de commencer la publication d'analyses d'articles ayant trait
à l'audition à partir d'octobre 1960, les D.S.H. Abstracts (Deafness,
Speech and Hearing Abstracts) (4 numéros par an) ; celle-ci couvre
tous les domaines de l'audition, de la phonation et de la phonétique,
leurs troubles et leur réadaptation. Le nombre d'ouvrages ana
lysés dans chaque numéro est important, les analyses sont suffisamment
longues et bien présentées ; c'est une revue à recommander à tous
ceux qui s'intéressent à ces domaines.
R. Gho.
Wever (E. G.), Vernon (J. A.). — Gochlear potentials in the
Marmozet (Potentiels cochléaires chez le ouistiti). Proc. nat. Acad.
Sei., 1961, 47, 739-741.
Détermination par conditionnement de la sensibilité auditive chez
ce petit singe, puis, après anesthésie, enregistrement des potentiels
cochléaires, afin de comparer, chez 2 animaux, les audiogrammes de
sensation et ceux correspondant à un seuil convenu de potentiel
cochléaire (1 jaV).
La différence des courbes obtenues conduit à dénier aux potentiels
la possibilité de fournir une véritable courbe d'audibilité : le seuil
auditif, moins uniforme, s'est montré plus bas de 20 à 40 dB ; le
des potentiels a présenté un crochet d'élévation entre 2 000 et 7 000 eps
chez les deux animaux (le minimum absolu se situant entre 8 000 et
10 000 cps).
H. P.
On cm (Y.) — Mechanism of the middle ear (Le mécanisme de
l'oreille moyenne). — /. acoust. Soc. Amer., 1961, S3 794-804.
L'auteur a mesuré l'impédance de l'oreille sur des cadavres frais
en introduisant des sondes microphoniques en divers points ; la calibra
tion des sondes a posé des problèmes particuliers. PSYCHOPHYSIOLOOIE SENSORIELLE 107
La perte en décibels chez l'homme entre le conduit auditif et la
cavité de l'oreille moyenne est faible (de 5 à 15 dB) et reste à peu près
indépendante de la fréquence (sauf aux alentours de 3 000 Hz, où elle
est nettement plus élevée). Si la chaîne des osselets est enlevée, la
perte est pratiquement nulle aux fréquences inférieures à 1 000 Hz ;
aux fréquences supérieures à 2 000 Hz par contre, la perte est plus
élevée qu'en présence des osselets.
La résistance est à peu près constante, au moins jusqu'à 1 000 Hz,
mais varie avec les oreilles de 400 à 2 000 ohms ou plus ; au-dessus de
1 000 Hz, quelques pointes apparaissent jusqu'à 7 000 Hz ou plus ;
par contre, si la chaîne des osselets est désarticulée du tympan, la
résistance est à peu près constante quelle que soit la fréquence, et plus
faible. La reactance croît au contraire rapidement avec la fréquence
jusqu'à 7 000 Hz.
Ainsi, la chaîne des osselets chargée par la cochlée semble le facteur
le plus important dans l'impédance totale de l'oreille ; l'impédance du
tympan vient ensuite, et enfin l'impédance de la cavité de l'oreille
moyenne.
La chaîne des osselets elle-même semble avoir deux résonances :
celle du couple marteau-enclume et celle de l'étrier.
En insérant une sonde sur la fenêtre ronde et une autre soit devant
le tympan, soit devant la fenêtre ovale après avoir enlevé les osselets,
l'auteur a mesuré le gain dû à l'oreille moyenne ; celui-ci est d'environ
10 à 20 dB suivant la fréquence, avec un maximum dans les fréquences
moyennes (sur une oreille le gain est même de 25 dB), mais il y a de
grosses différences suivant les oreilles.
L'impédance de l'étrier décroît avec la fréquence, et la fr
équence caractéristique de la chaîne des osselets se situe vers 1 000-
1 300 Hz.
La contraction des muscles de l'oreille moyenne ne peut avoir
qu'un faible effet ; en effet, un poids de 50 g accroché au muscle tenseur
du tympan donne à peine une réduction de 2 à 3 dB en moyenne ;
le maximum atteint a été de 5 dB et seulement pour des fréquences
inférieures à 1 000 Hz ; or, la tension créée dans ce cas est large
ment supérieure à celle qui doit résulter de la contraction du muscle
lui-même.
L'auteur a mesuré également l'impédance sur un sujet vivant ;
elle varie de 155 à 1 750 ohms acoustiques.
Onchi pense que les divergences entre les auteurs dans la mesure de
l'impédance de l'oreille proviennent de différences les processus
expérimentaux utilisés ; il semblerait par contre indifférent de faire les
mesures sur des cadavres ou sur des sujets vivants, d'après des essais
faits sur le lapin.
L'auteur essaie de donner une représentation de l'oreille au moyen
de modèles.
R. Cho. 108 ANALYSES HIBLIOGR APUIQTIES
Kritzler (H.). Wood (L.). — Provisional audiogram for the shark
« Carcharinus leucas » (Audiogramme provisoire du requin C. l.). —
Science, 1961, 133, 1480-1482. — Lilly (J. C), Miller (Alice M.). —
Sounds emitted by the bottlenose « Dolphin » (Sons émis par le
dauphin T. t.). — Science, 1961, 133, 1689-1693.
Le rôle de l'audition chez les Vertébrés marins apparaît beaucoup
plus général et plus grand qu'on ne le pensait autrefois. Grâce à de
grands bassins expérimentaux les recherches expérimentales portent
sur des espèces de grande taille. Les sur le requin ont porté
sur un conditionnement auditif, avec une difficulté, la présence de bruits
de fond dans l'eau atteignant 60 dB. Les seuils d'efficacité pour les sons
de fréquence différente devaient être nettement supérieurs à ces bruits
de fond sauf pour les fréquences optimales situées entre 100 et 1 500 cps,
avec minimum vers 500.
Si l'audition joue un rôle important, c'est en partie parce que les
poissons comme les Cétacés émettent eux-mêmes des sons dont on a
établi le rôle de repérage par sonar chez les marsouins, mais aussi
d'intercommunications.
Chez le Tursiops truncatus on a recueilli avec des hydrophones des
sons émis spontanément en réponse à ceux provenant d'autres individus
ou enfin provoqués par certaines manoeuvres. L'analyse en a été faite,
la fréquence étant comprise entre 4 000 et 18 000 cps. Il y a des cris
de détresse (sifflements), et des clicks de sonar.
H. P.
Békésy (G. von). — Pitch sensation and its relation to the periodicity
of the stimulus, hearing and skin vibrations (La sensation de tonie,
et sa relation avec la périodicité du stimulus, aussi bien dans l'audi
tion que dans les vibrations de la peau). — J. acoust. Sùc. Amer.,
1961, 33, 341-348. —Békésy (G. v.). — Concerning the fundamental
component of periodic pulse patterns and modulated vibrations
observed on the cochlear model with nerve supply (A propos de la
composante fondamentale des aspects des pulsations périodiques
observées sur le modèle de la cochlée en rapport avec les terminaisons
nerveuses). — /. acoust. Soc. Amer., 1961, 33, 888-896. — Small
(A. M. Jr.), Campbell (R. A.). — Pitch shifts of periodic stimuli
with changes in sound level (Variations de la tonie de stimuli pério
diques avec les variations du niveau du son). — J. acoust. Soc.
Amer., 1961, 33, 1022-1027.
Dans le premier travail, Béké

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