Audition. Sensations labyrinthiques. - compte-rendu ; n°1 ; vol.21, pg 398-408
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Description

L'année psychologique - Année 1914 - Volume 21 - Numéro 1 - Pages 398-408
11 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1914
Nombre de lectures 20
Langue Français

Extrait

Henri Piéron
H. Laugier
Henri Wallon
6° Audition. Sensations labyrinthiques.
In: L'année psychologique. 1914 vol. 21. pp. 398-408.
Citer ce document / Cite this document :
Piéron Henri, Laugier H., Wallon Henri. 6° Audition. Sensations labyrinthiques. In: L'année psychologique. 1914 vol. 21. pp.
398-408.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1914_num_21_1_8132r^mp
398 analyses bibliographiques
6° Audition. Sensations labyrinthiques.
G. GRADENIGO. — Fu Helmholtz veramente l'ideatore délia teoria
Sulla audizione ehe porta ilsuo nome? I precusori : Duverney (1683),
Valsava (1704). L'ideatore : Cotugno (1760) (Helmholtz fut-il vraiment
Vinventeur de la théorie sur V audition qui porte son nom? — La teoria
sulla audizione Cotugno Helmhotz. I Precursori (La théorie de r audi
tion Cotugno-Helmholtz. Les précurseurs). — Domenico Cotugno e la
teoria sulla audizione (Cotugno et la théorie de V audition). — Gior-
nale délia R. Accademia di Medicina di Torino, LXIV, 1916, n° 10-12,
LXV, 1917 n° 3-5 ; LXVI, 1918, n° 5-8.
A. STEFANINI. — La théorie de la résonance pour la perception des
«ons. — A. I.B., LXVI, 1917, p. 225-238.
Les trois notes de Gradenigo font connaître deux précurseurs de la
théorie de la résonance.
Duverney, qui naquit sur les bords de la Loire en 1648 et fut 'médecin
à Paris, publia un traité sur l'organe de l'ouïe (1683) où l'on trouve
une hypothèse sur le rôle de la lame du tractus spiral, dans laquelle se
termineraient les filets du nerf auditif : « Lamina haec non tantum
diverses omnes seris tremores excïpit, sed et structura ejus docet res-
pondere eam pêne diversis eorurndum characteribus. »
Valsava, l'anatomiste célèbre de Bologne, né à Imola en 1666, qui
publia un traité de l'oreille humaine (1704), fut le second précurseur,
reconnaissant à la lame spirale cochléaire l'aptitude maxima à être
impressionnée par les vibrations sonores.
Enfin c'est à l'anatomiste napolitain Cotugno, né en 1736, que revient
l'honneur incontestable d'avoir le premier exposé la théorie de la
résonance sous une forme parfaitement explicite, en sorte que cette
théorie ne doit plus porter le nom d'Helmholtz. Nous donnons le texte
même où la théorie est indiquée, étant donnée l'importance de la
débaptisation à accomplir, texte appartenant à la dissertation De aquw-
ductibus auris humanœ internée (1761):
« In zona cochleae series chordarum parallelarum tensarumque, cymbalo
similis, sedes est, quœ fila nervosa a spirali lamina accepta et parallela con-
tinet, longitudinis variae. Hamm ego chordarum, minimam in zonse ori-
ginempono, prope orificiumscalxtympani ubi arctissima zona est, maximam
vero versus zonœ hamulum. Quemadmodum ergo, edito sono aliquo, etiam
vocis humanx, observätur ex tot cymbali chordis unam tremere, qux in
eodem unismo cum sono dato est, ita inquovis dato sono intra cochleam,
quœ cymbalum nostrum est, propria unisona respondens chorda datur, qux
unisone contremiscens, ejus soni animas distinctionem exhibet. In hoc for-
tassis ratio posita est, cur duorum circuhrum cum dimidio lonyitudinem
cochlea non excédât, q-uasiin eo continere possit spatio, tantœ longitudinis
zona, ut habeat possibiles omnes chordas tonis quos audire possumus unisone
respondentes. Septo (vestibuli) igitur sonum percipimus, cochlea tonos dis-
cernimus. »
Au moment où la théorie de la résonance revient nettement en
faveur — Stefanini s'y rallie complètement après exposé des con- ET PERCEPTION 399 SENSATION
ceptions principales et des objections diverses soulevées — la ques
tion d'appellation mérite qu'on s'y arrête.
Cette théorie ne peut plus être la théorie d'HelmholU, ni même la
théorie de Gotugno-Helmholtz, comme le proposent Gradenigo et Stefa
nini pour ne pas rompre entièrement avec la tradition, elle doit être la
Théorie de Cotugno (1760).
H. P.
A. STEFANINI. — Confirmation expérimentale de la théorie Cotugno-
Helmholtz sur la perception des sons. — A. i. B., LXIII, 1915,
p. 335-340.
L'auteur a construit un modèle de la membrane basilaire plus satis
faisant que ceuxd'Ewald et de Lehmann, avec les fibres parallèles d'une
toile cirée tendue ; or, en dépit des fibres longitudinales croisées, les
fibres horizontalement tendues réfléchies par de petits miroirs conve
nablement disposés, se sont montrées capables de vibrer isolément sous
l'influence de différents sons rendus par des diapasons au voisinage j
chaque région de la membrane correspondant à une hauteur déter
minée.
Cela apporte à la théorie de Helmholtz un appui important.
H. P.
HENRY J. WATT. — The Psychology of Sound {La psychology du Son).
— In-8 de 241 pages, 1917. Cambridge University Press.
Charles S. Myers a fondé une Bibliothèque Psychologique de Camb
ridge, à laquelle appartient déjà le livre de Parsons sur la vision des
couleurs. Le livre de Watt est bienfait, lui aussi, pour donner tme
haute idée de cette Bibliothèque.
Il s'adresse à une question difficile, en plein remaniement, car il n'y
a plus aucun concept stable, aucune terminologie fixe pour les sons.
Watt ne se contente pas d'exposer, il discute, il apporte des con
ceptions et des théories personnelles. C'est plutôt une contribution
qu'une mise au point.
Cependant on trouvera un exposé des principales théories de l'audi
tion et l'indication, sur les diverses questions discutées, des opinions
et des faits expérimentaux fournis par nombre d'auteurs (avec 159
travaux cités).
En particulier, signalons le chapitre sur les attributs des sensations
auditives, sur l'analyse des masses bitonales et des séquences tonales,
sur la mélodie, sur l'audition binauri cul aire.
Un sommaire étendu et un autre sommaire plus réduit, donnent,
en 85 et 18 propositions, les principales conceptions de l'auteur.
Des index rendent l'ouvrage facile à consulter.
H. P.
GILBERT J. RICH. — A study of tonal attributes [Étude des attributs
des sons). — Am. J. of Ps., XXX, 2, 1919, p. 121-164.
Des vibrations sonores de type simple ayant ces deux caracté
ristiques physiques de -l'amplitude et de la fréquence, on a attribué 400 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
aux sons les deux caractères correspondants de l'intensité et de la
hauteur. Mais l'analyse psychologique a mis en évidence des carac
tères plus nombreux, et, depuis quelques années on propose des cla
ssements nouveaux des attributs auditifs.
L'auteur expose rapidement les diverses conceptions qui se sont fait
jour, avec le plus souvent des noms identiques pour des attributs
différents, et inversement, aussi bien en langue anglaise qu'en langue
allemande.
Il donne, dans un tableau que nous reproduisons ci-dessous, les
diverses nomenclatures proposées, en partant des impressions sensor
ielles que l'on éprouve, simples ou complexes :
similitude AUTEURS CLAIR-SOURD HAUT-BAS AMPLE-GRÉLE VOCAL d'octave
Haul Stumpf (1890) . Volume. eur.
Me Dougall . . Volume. Hauteur.
M. Meyer ... Qualité. Qualité.
Hauteur. Dunlap ....
Brentano . . . Hauteur. Qualité.
Titchener . . . Hauteur. Volume. Tonalité.
Révész .... Vocalité.
Hauteur ou Clarté. Stumpf (1914) . Qualité.
Watt . . Volume. Hauteur.
Köhler .... Clarté. Volume. Vocalité.
Watt (1917) . . Hauteur.
Ogden Clarté. Hauteur.
Nous avons traduit, dans les termes les plus usuels du lan
gage auditif français, les termes anglais de l'auteur : clair-sourd
= bright-dull; haut-bas = high-low; ample-grêle ■= large-small;
hauteur = pitch = Höhe; qualité = quality = Qualität = Tonfarbe;
tonalité = tonality; clarté = brightness; volume = volume ; vocalité
= vocality. L'auteur a traduit par qualité la Tonfarbe de Max Meyer
conçue comme sensation simple, alors que Stumpf, qui introduisit le
mot, y voyait une résultante ; tonalité, expression de Titchener, corres
pondrait mieux comme terme, puisque l'on parle aussi de tonalité des
couleurs, si l'on ne traduit pas littéralement par « couleur tonale ».
Quoi qu'il en soit, le tableau de l'auteur rendra service, et permettra
de se reconnaître dans les discussions que la variété terminologique
rend très obscures.
Des expériences furent faites pour rechercher les seuils de différen
ciation des sons au point de vue de ses qualités multiples, clart

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