Bilan démographique 2004 (Flash d Octant n°107)
4 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Bilan démographique 2004 (Flash d'Octant n°107)

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
4 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Avec 36 400 naissances et 29 200 décès en 2004, l'année démographique bretonne est caractérisée par deux faits marquants : la stabilité de la natalité et la réduction sensible de la mortalité. Ainsi le solde naturel atteint plus de 7 000 personnes, soit un accroissement de population de 0,24 %. Par ailleurs, différentes statistiques confirment les tendances lourdes concernant les couples : le nombre de mariages diminue, celui des divorces et celui des pacs augmentent.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 23
Langue Français

Extrait

LE FLASH
Octant
Démographie Numéro 107 - Avril 2005
Bilan démographique 2004
Avec 36 400 naissances et 29 200 décès en 2004, l'année
démographique bretonne est caractérisée par deux faits marquants :
la stabilité de la natalité et la réduction sensible de la mortalité. Ainsi
le solde naturel atteint plus de 7 000 personnes, soit un accroissement
de population de 0,24 %.
Par ailleurs, différentes statistiques confirment les tendances lourdes
concernant les couples : le nombre de mariages diminue, celui
des divorces et celui des pacs augmentent.
u cours de l'année d'Armor enregistrent de dizaine d'années, il confirme
2004, la Bretagne a faibles évolutions par rapport son cap virtuel de deuxAcomptabilisé 36 400 à l'an passé, mais le Morbi- enfants par femme.
naissances, soit à peu près le han bénéficie d'une progres- La proportion de naissances
même nombre qu'en 2003, sion de 3 %. hors mariage continue d'aug-
dont 18 700 garçons et menter d'année en année.
17 700 filles. L'augmentation Elle représente désormais
Féconditéenregistrée en Bretagne 48 % des naissances breton-
toujours stablecomme au niveau national nes, un peu au-dessus de la
correspond au jour supplé- moyenne métropolitaine. Le
mentaire de l'année bissex- Cette stabilité des naissances département des Côtes-
tile. Ainsi, pour la cinquième bretonnes résulte d'une d'Armor est le seul départe-
année consécutive, la région stabilité de la fécondité aux ment breton à avoir dépassé
maintient le rythme de sa alentours de 1,9 enfant par la barre des 50 %. Lorsqu'il
descendance moyenne à 100 femme, niveau également s'agit du premier enfant, cette
naissances par jour. Les observé à l'échelle nationale. proportion atteint 65 % des
départements du Finistère, de Le redressement de la fécon- naissances en Bretagne. Pour
l'Ille-et-Vilaine et des Côtes- dité se maintient depuis une le deuxième enfant, elle tom-
ISSN 1276-972X - CODE SAGE : FLAS10764 - PRIX : 2,2€be à 38 %, puis 22 % pour le mais aussi par l'absence de habitants, et passe pour la L'accroissement naturel est
troisième. forte épidémie de grippe. La première fois en Bretagne sous surtout localisé dans les
mortalité bretonne oscille le seuil des 10 ‰. Le taux communes urbaines et péri-
invariablement depuis plus de national tombe de 9,1 à urbaines, où les populations
Mortalité en baisse 50 ans autour d'un niveau 8,4 ‰. sont nettement plus jeunes.
moyen de 30 000 décès par C'est surtout parmi les plus Les zones d'emploi de
En 2004, environ 29 200 an, l'année 2004 est nette- jeunes que la mortalité a Rennes, Brest et Vannes
personnes résidant en Breta- ment en dessous de cette reculé. Ainsi, la part des réunissent un solde positif de
gne sont décédées, soit 4 % de moyenne. Cette situation n'est décédés âgés de moins de 65 6 400 personnes ; à l'opposé,
moins que l'année précé- pas concentrée sur une ans a nettement diminué : de cinq zones d'emploi sont défi-
dente. Cette réduction inter- période puisque tous les 19,7 % à 17,9 %. Cette citaires : Carhaix, Quimper,
vient dans un contexte chiffres mensuels sont infé- réduction concerne plus Guingamp, Lannion et Saint-
national nettement orienté à la rieurs aux moyennes men- fortement les hommes, chez Malo.
baisse : - 7,5 % en 2004 qui suelles habituelles. qui la part de ces décès
s'expliquent en partie par Conséquence de la baisse, le prématurés passe de 27,7 à
Plus de 3 millionsl'importante mortalité qui a taux de mortalité générale 25,3 % ; pour les femmes, elle
frappé la France en août 2003 atteint 9,7 décès pour 1 000 est de 10,7 % soit 0,6 point de d'habitants en 2004
moins qu'en 2003.
Le taux de mortalité infantile Les tout premiers résultats deLe mouvement naturel en Bretagne
serait également en baisse : 36 l'enquête de recensement de
50 000 décès d'enfants de moins d'un 2004 ont permis d'estimer laNaissances
an pour 10 000 naissances population bretonne à40 000
vivantes, contre 41 au niveau 3 011 000 habitants au début
Décès national.
30 000 de 2004. Ce chiffre représente
On peut escompter pour 2004 un taux annuel moyen de
un gain en termes d'espérance20 000 croissance de 0,73 % entre
de vie comparable au gainSolde naturel 1999 et 2004, ce qui place la
10 000 observé nationalement, de Bretagne au septième rang des
l'ordre de 11 mois supplémen- 22 régions métropolitaines.
0 taires, mais faute d'indication Elle le doit à l'amélioration de
sur la répartition de la popu- son excédent naturel, mais
lation par âge, le calcul n'est
Source : Insee - État civil surtout au renforcement de
pas encore disponible au son bilan migratoire, qui a
niveau régional.Taux de natalité et de mortalité général pratiquement doublé par
rapport aux années 1990.18
Naissances bretonnes
Solde naturel en hausse
16
Le mariage décline
Naissances françaises
Le solde des naissances et des14
décès est directement conso- Environ 10 800 couples
Décès bretons
12 lidé par la baisse des décès. bretons se sont mariés en
L'année 2004 est parti- 2004. La statistique équivaut
10 culièrement remarquable, au minimum observé en 1993Décès français
avec un excédent régional net en Bretagne. Après une
8
de 7 170 personnes, le plus remontée progressive de la
élevé depuis 1982. Cela nuptialité jusqu'en 2000, la
Source : Insee - État civil représente un accroissement série est désormais clairement
de population de 0,24 % pour orientée à la baisse. L'année
la région. Mais il en va 2004 confirme et amplifie lePopulation bretonne
autrement dans les quatre mouvement : - 6 % en France
3 050 000 départements. Dans les Côtes- et - 7 % en Bretagne. Les
3 000 000 d'Armor, les naissances et les quatre départements y
décès sont en baisse, le solde participent, particulièrement
2 950 000
reste donc stable et légère- le Morbihan où les déclara-
2 900 000
ment négatif. Dans le Finistère tions de noces chutent de
2 850 000 et l'Ille-et-Vilaine, le renforce- 11 % en un an. De plus, la
ment du solde naturel résulte moindre fréquence des2 800 000
de la réduction de la mortalité. divorces en Bretagne réduit
2 750 000
Dans le Morbihan, il s'expli- d'autant la population
2 700 000 que par une augmentation des susceptible de se remarier. En
2 650 000 naissances associée à la baisse effet, moins de 15 % des
1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004
des décès. mariages bretons sont des
Source : Insee - État civil - Recensement de la population
2 Insee Bretagne - Flash d’OCTANT - N° 107 - avril 2005
1970
1975
1980
1985
1990
1995
1970
2000
1975
2004
1980
1985
1990
1995
2000
2004de montée en puissance. Auremariages, contre 19 % dans niveau national, avec 26 700Le développement
l'ensemble national. cours des neuf premiers mois pacs conclus sur la période.du pacs
Par ailleurs, le phénomène de de 2004, plus de 1 200 pacs Le département d'Ille-et-Vilai-
légitimation d'enfants par le ont été comptabilisés en ne s'avère le plus concerné
mariage est important en Bretagne, soit une augmenta- par cette forme d'unionL'augmentation rapide du
Bretagne et progresse d'année tion de 22 % par rapport à la puisqu'il rassemble 40 % desnombre de pactes civils de
en année. En 2004, 37,2 % même période de 2003. La pacs contractés dans lasolidarité montre que le
des mariages bretons légiti- croissance est identique au région.dispositif est toujours en phase
maient un ou plusieurs
enfants, alors que la propor-
tion nationale est de 29,5 %. Naissances - décès en 2004
Des divorces
plus nombreux
La montée des divorces avait
été vive en 2002 : +13 % en
France et +17 % en Bretagne.
En 2003, dernière année
connue, leur nombre se
stabilise.
La Bretagne reste une des
régions les moins affectées, on
y compte en moyenne 1,6
divorce pour 1 000 habitants,
contre 2,1 en France métropo- 10 et plus
de 0 à 9litaine. Cependant, l'évolu-
de - 10 à -1
tion est désormais plus rapide Inférieur à - 10
en Bretagne : au cours des
© IGN - Insee 2005
trente der

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents