Comportement des Invertébrés - compte-rendu ; n°1 ; vol.31, pg 425-436
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Description

L'année psychologique - Année 1930 - Volume 31 - Numéro 1 - Pages 425-436
12 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1930
Nombre de lectures 15
Langue Français

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d) Comportement des Invertébrés
In: L'année psychologique. 1930 vol. 31. pp. 425-436.
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d) Comportement des Invertébrés. In: L'année psychologique. 1930 vol. 31. pp. 425-436.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1930_num_31_1_30031PSYCHOLOGIE ZOOLOGIQUE ET BIOLOGIE 425
aux expériences de Groebbels — il y a lieu de se demander si, par
suite de la diffusion du courant, on n'excite pas en même temps un
grand nombre de centres nerveux éloignés.
Ayant rappelé les phénomènes généraux, H. entreprend de nous
prouver que la réaction galvanique ne peut pas en réalité nous ren
seigner sur la fonction labyrinthique. En effet, une extirpation bila
térale des labyrinthes ne change pas la réaction, et l'extinction pro
gressive ultérieure de celle-ci est rigoureusement parallèle à la dégé
nérescence du nerf vestibulaire et du ganglion de Scarpa. La double
extirpation des ganglions de Scarpa n'empêche pas non plus la réac
tion de se produire, il faut seulement un peu plus de courant. En défi
nitive, c'est le nerf qui est responsable de la plus grande
partie du phénomène, L'effet le plus important de l'opération gan
glionnaire est d'avancer l'arrivée des mouvements rotatoires de la
tête, qui autrement n'apparaissent qu'au bout de plusieurs jours,
du moins chez le pigeon, lorsqu'on se contente d'enlever les laby
rinthes.
Le rôle des centres sur le tonus, l'effet d'ablations unilatérales ou
partielles sont également examinés. A noter un fait d'interprétation
difficile : le renversement de la réaction avec le changement de polar
ité, même dans le cas où un seul nerf fonctionne. A. F.
d) Comportement des Invertébrés x
341. — H. BIRNET HOVEY. — Associative hysteresis in marine
Flatworms (Hystérésie associative chez les planaires marines). —
Physiological Zoology, II, 1929, p. 322-333.
Les Leptoplana fuient la lumière, or, des individus qui sont mis
à la lumière un certain temps dans des conditions où on rend imposs
ibles les mouvements de fuite, ne tardent pas, après des répétitions
en nombre suffisant, à rester immobiles quand on les met à la lu
mière, l'action inhibitrice s'étant substituée à l'action mobilisante
de fuite. Mais cette action inhibitrice d'origine mnémonique fait
défaut chez les planaires dont on a détruit les ganglions cérébroïdes.
H. P.
342. — E. A. ANDREWS. - Honeydew reflexes {Réflexes de
Miellée). — Physiological Zoology, III, 4, 1930, p. 467-484.
L'excrétion de la miellée anale des membracides Thelia, Vanduzea,
se fait normalement par une violente contraction musculaire expuls
ive, réaction de défense provoquée par des stimulations externes, des
piqûres par exemple. Mais des stimulations faibles et répétées, comme
les caresses des antennes de fourmis, mettent les aphides dans un
certain état de tension qui facilite l'excrétion, sans contraction vio
lente et pénible. Cette facilitation doit, d'après l'auteur être à l'or
igine de la symbiose des fourmis et des pucerons. H. P.
1. Voir aussi les noS 290, 292, 293. 426 ANALYSES BIBI-JOGRAPHIQÖES
343. — C. VANEY et A. BONNET. — Les phénomènes d'autotomie
chez le Spirographis spallanzanii. — G. R., GXG, 24, 1930, p. 1451-
1452.
Par traction légère ou par cautérisation des ganglions cérébroïdes,
on provoque chez cette belle annélide tubicole l'autotomie du pa
nache, au niveau de l'insertion des muscles longitudinaux sur l'a
nneau de soutien du panache ; avec ce dernier s'en vont deux ganglions
nerveux reliés par de courts connectifs, qui sont rompus, aux gan
glions cérébroïdes.
En dehors de cette autotomie élective, on obtient encore, par liga
ture, ou cautérisation de ganglions de la chaîne, des ruptures du
corps, en général au niveau lié, mais parfois aussi à distance du
point stimulé. H. P.
344. — M. GOPELAND. — An apparent conditionnée response in
Nereis virens [Une réaction conditionnelle apparente chez Nereis vi-
rens). — J. of comp. Ps., X, 4, 1930, p. 339-354.
Placée dans un tube de verre assez large pour qu'elle puisse s'y
retourner, une Néréide est attirée à une extrémité au moyen d'al
iments qu'on lui présente au bout d'un fil de fer ; elle sort la tête et
saisit l'aliment. Au contraire une lumière ou une ombre projetée sur
elle provoque une rétraction dans le tube, ou l'arrêt des mouvements
ondulatoires par lesquels l'animal y produisait un courant d'eau.
C. a essayé de créer au moyen de ces variations d'éclairage un réflexe
conditionnel. Le vase où est placé est recouvert d'une boîte
dont une des faces est fermée par un verre rouge. L'intérieur peut
être éclairé au moyen d'une lampe qu'on allume ou éteint du dehors.
Après 50 secondes d'éclairage on présente la nourriture au bout du
tube. On arrive ainsi à provoquer de plus en plus tôt la progression
du ver vers l'extrémité : l'éclairage est devenu un signal. Dans la
suite le même animal a pu être dressé à réagir à l'interruption d'un
éclairage continu, enfin à réagir par les mêmes mouvements de
progression, soit à l'éclairement, soit à la suppression de Péclairement,
de sorte qu'on pouvait obtenir les deux réactions le même jour à
quelques heures d'intervalle. P. G.
345. - G. HUMPHREY. - Le Chatelier's rule and the problem of
habituation and dehabituation in Helix albolubris [Le principe de
Le Chatelier et le problème de la formation et de la dissolution de l'ha
bitude chez Helix albolubris). — Ps. Forsch., XIII, 2-3, 1930,
p. 114-127.
Un Mollusque {Helix albolubris) placé sur une tablette à laquelle
on imprime des secousses, réagit en rétractant ses tentacules, mais
s'habitue à ne plus réagir si on répète les excitations. Cette habitude
elle-même peut être troublée par une excitation plus forte ou diff
érente qui rendra de nouveau l'animal sensible au premier excitant.
Mais la répétition de cette forte perturbation finira par la rendre
inefficace à son tour.
Ces faits s'expliquent par le principe de Le Chatelier : Quand un des
facteurs qui déterminent un équilibre est changé, l'équilibre se mod
ifie d'une façon qui tend à annuler l'effet du changement. Ici le PSYCHOLOGIE ZOOLOG40ÜE ET BIOLOGIE 427
nouvel état d'équilibre est la disparition de la réaction aux secousses.
Mais, les secousses disparaissant, l'organisme revient au premier état
d'équilibre. (Il faut admettre que l'excitation plus forte a ici le même
effet que la disparition des secousses, ce qui n'est pas très clair.)
P. G.
346. - HANS HOFFMANN. - Ueber den Fluchtreîlex bei Nassa
(Sur le réflexe de fuite chez la Nasse). — Z. für ver. Ph., XI, 1980,
p. 662-688.
Bauer a décrit un véritable réflexe de fuite du gastéropode marin
Nassa reticulata touché par une étoile de mer (1913), et Weber en a
fait une analyse détaillée chez JV. mutabilis (1924). Il ne s'agit pas
seulement d'une réaction d'éloignement, mais de rapides contorsions
avec fuite en zig-zag.
On n'obtient cette réponse qu'au contact des Astéries et des Ours
ins, mais non des Holothuries, ni des Poulpes, des Nudibrancb.es ou
autres Mollusques. Cela semblait bien indiquer que l'excitation méca
nique ne pouvait déclencher le réflexe de fuite, ce qu'a vérifié l'au
teur, n'observant que des contractions du pied. Avec des contacts
très chauds, au-dessus de 60° (avec une anse d'un tube de verre pour
circulation d'eau chaude, en tenant compte du refroidissement) et
des stimulations électriques suffisantes, la réaction peut être obtenue ;
mais elle est surtout déclenchée par certaines stimulations cîiimiques,
non par des acides (même aux plus fortes concentrations) sauf par
l'acide picrique, mais par des alcalis, soude ou potasse et toute une
série de sels, des chlorures, carbonates, azotates, de potassium ou de
sodium ; pour le sel marin en particulier, la réaction est facilement
obtenue à partir du taux de 6 % et ne fait jamais défaut à partir de
10 %, ce qui ne laisse pas d'être assez étonnant, du fait

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