Comportement des Invertébrés. - compte-rendu ; n°1 ; vol.33, pg 311-327
18 pages
Français

Comportement des Invertébrés. - compte-rendu ; n°1 ; vol.33, pg 311-327

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
18 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

L'année psychologique - Année 1932 - Volume 33 - Numéro 1 - Pages 311-327
17 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1932
Nombre de lectures 126
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

d) Comportement des Invertébrés.
In: L'année psychologique. 1932 vol. 33. pp. 311-327.
Citer ce document / Cite this document :
d) Comportement des Invertébrés. In: L'année psychologique. 1932 vol. 33. pp. 311-327.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1932_num_33_1_5170PSYCHOLOGIE ZOOLOGIQUE ET BIOLOGIE 311
sagittal, organe sensoriel central des Vertébtés, spécialement rhez le
singe). — Z. für Zelîforschung und mikroskopische Anatomie,
XIII, 1931, p. 236-248.
Ce que l'auteur décrit sous le nom d'organe sagittal comprend une
zone du revêtement épendymaire du 3e ventricule, en dessous de la
commissure postérieure, caractérisée par la présence de cellules épi-
théliales hautes, terminées par un fouet (organe sous-commissural),
une formation filiforme qui part de cet organe, et flotte librement
dans le canal épendymaire, s'étendant jusqu'à la région caudale
(le filament de Reissner), enfin des cellules sensorielles primaires
éparses dans l'épithélium épendymaire. Il n'y aurait, chez les mamm
ifères, que les Cétacés, le hérisson, la musaraigne et l'homme, pour
être dépourvus du filament de Reissner, étudié en détail chez le
Macaque, et comparable à la membrane qui recouvre les crêtes
ampullaires des canaux labyrinthiques (épaisseur de 10 à 15 fx, par
agglomération de multiples filaments extrêmement ténus).
Lès cellules sensorielles primaires, très nombreuses chez le singe,
analogues à celles des taches maculaires du labyrinthe, ont un pro
longement en massue faisant hernie dans le canal.
L'auteur pense que l'appareil a un rôle réflexogène s'opposant à
des flexions excessives de la moelle, la stimulation se produisant par
choc contre les massues cellulaires en saillie du filament de Peissner.
Les cellules sensibles seraient en effet particulièrement nombreuses
dans les régions où se produisent les plus fortes courbures de la co
lonne vertébrale. H. P.
d) Comportement des Invertébrés x
357. — L. FAUROT. — Actinies et Pagures. Etude de psychologie
animale. — Ar. de Z. exp., LXXIV, 8, 1931% p. 139-154.
Eescription du début de la fixation d'une Sagartia parasitica
sur la coquille d'un Paguras striatur.
Le Pagure, au contact d'une actinie de cette espèce, la saisit en
entourant la base pédieuse fixée et exerce des palpations qui en
traînent une réaction tentaculaire de fixation à la coquille au-dessus
de l'orifice ; puis l'actinie détache son pied, se recourbe, et le disque
pédieux vient adhérer sur la coquille ; il y a alors relâchement tenta
culaire et redressement. La nouvelle fixation est opérée, à l'initiative
du Pagure, mais par les manœuvres propres de la Sagartia, qui, par
leur coordination, feraient croire à une certaine centralisation ner
veuse motrice.
L'association avec l'actinie n'est pas nécessaire au Pagurus striatus
qui se rétracte entièrement dans la coquille qu'il habite ; l'associa
tion avec VAdamsia palliata serait en revanche indispensable à la
vie de VEupagurus Prideauxi qui est en grande partie recouvert par
l'actinie, et lui doit plus de souplesse et de mobilité avec un abri
moins lourd.
C'est le Pagure, ici encore, qui a l'initiative de l'association, mais
1. Voir aussi les noa 277 et 312. 3,12 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
qui manoeuvre cette fois lui-même pour assurer la fixation sur la
coquille généralement très petite où il a enfoncé son telson_ La sur
face pédieuse de l'actinie ayant adhéré, sans plus, c'est par la croi
ssance de VAdamsia que se fait l'enveloppement protecteur du
Pagure ; la bouche de l'Actinie se trouvant placée, d'après la dispo
sition de la fixation par le Pagure, immédiatement en arrière des
pièces buccales de celui-ci, les deux organismes s'alimentent en même
temps, l'actinie profitant des miettes. Le Pagure reconnaît fort bien
au contact VAdamsia ; indifférent à toutes les autres actinies, même
tenu hors de l'eau, il cherche à se saisir d'une Adamsia des qu'une
de sess pattes arrive à l'effleurer.
L'auteur termine cette note par quelques considérations générales
sur la symbiose, le commensalisme et l'instinct en général. Signalant
l'arrêt de développement produit par contact ciliaire des deux expan
sions latérales de V Adamsia, se rejoignant sur le céphalothorax du
Pagure, il ajoute : « Le degré de sensibilité qui pour Bichat et Claude
Bernard est confondu avec l'irritabilité photopiasmique et placé par
eux, sous le nom de sensibilité insensible, bien au-dessous de la
sensibilité inconsciente, se manifeste par des activités très complexes
auxquelles on peut joindre l'auto-régulation et l'hérédité. Leur en
semble constitue la vie végétative qu'après Bichat, Maine de Biran-et
Th. Ribot considèrent comme étant la source d'où est sortie la vie
affective ou animale, laquelle est formée d'états physiologiques de
besoin, d'aises et malaises, de tendances qui chez les animaux sont à
l'origine des instincts. » H. P.
358. — M. L. VERRIER. — Etude des rapports de la forme, de
l'habitat et du comportement de quelques crustacés Isopodes. - —
B. biol., LXVI, 1932, p. 200-231.
Deux espèces terrestres à yeux bien développés, le désertique
Hemïlepistus Reaumun, et YOniscus murarius des pierres humides,
• et deux espèces aquatiques, YAsellus aquaticus d'eaux douces, et le
Cœcosphœroma burgundum, privés d'yeux, vivant dans les mares
des grottes, seraient également insensibles à Faction de la lumière
(d'après des observations de comportement qui auraient singulièr
ement besoin d'être vérifiées par des expériences plus précises, syst
ématiquement conduites). Il existe une hygrophilie générale sans appar
eil sensoriel différencié (du moins en l'état actuel de nos connais
sances), et les différences morphologiques dans le développement et
la structure des antennes ne correspondraient pas à des différences
parallèles de comportement.
L'Asellus a des antennes plus longues et plus mobiles que le
Cœcosphaeroma, privé d'yeuy. H. P.
359. — L. VERLAINE. — Les accouplements multiples des mâles
d'insectes. — Bull, de la Soc. r. des Sciences de Liège, 1932, n° 1,
p. 27-31.
Examen de Bourdons, de Guêpes, et du papillon Orgyia antiqua,
dont le mâle est extrêmement sensible aux émanations olfatives de
là femelle :
« On peut admettre, par voie d'analogie, dit V., que le souvenir PSYCHOLOGIE ZOOLOGIQUE ET BIOLOGIE 313
d'une satisfaction éprouvée au cours du premier accouplement déter
mine le mâle à copuler une seconde fois ; mais on se demande quel
bien lui procure le renouvellement inutile de l'acte, sa provision
de sperme étant épuisée, qui puisse l'inciter à recommencer une tro
isième ou plusieurs fois encore. D'autre part un progrès remarquable
se manifeste d'un accouplement à l'autre, chez les Vespa du moins,
dans la rapidité avec laquelle le mâle quitte une femelle qui ne repond
pas instantanément à son appel, et dans son habileté à maîtriser celle
qui se montre quelque peu disposée à lui donner satisfaction » ce qui
indiquerait qu'un peu d'intelligence se mêle à l'instinct dans l'accou
plement. H, P.
360. — L. VERLAINE. — L'instinct et l'Intelligence chez les
Hyménoptères. XIII. Le tombeau des Danaïdes. XIV. L'abstraction
(3e note). XV. Les Guêpes ont elles un langage P XVI. La vision bino
cnlaire et la localisation des objets en profondeur chez la Vespa
germanica. XVII. L'origine des mâles chez les guêpes. — B. et
Ann. S. Ent. de Belgique, LXX1, p. r/3-130 et 2^7-^48. Mémoires
de la Soc. r. des Sciences de Liège, XVII, 1932, p. 1-16. Bul1. de la
Soc. r. des Se. de Liège, 1932, n° 2, p. 57-60. B. et An. S. Ent. de
Belg.,LXXII,p. 89-97.
Fabre a percé le fond d'une cellule de Chalicodome des murailles,
et l'Hyménoptère pendant 3 heures a apporté des charges de pollen,
négligeant « de mettre un tampon à ce tonneau des Danaïdes ».
Or un Pélopée du Congo belge qu'avait étudié Verlaine boucha
parfaitement les trous de ses loges, en les approvisionnant. V. pense
que Fabre a eu affaire 

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents