Comportement des  Invertébrés. - compte-rendu ; n°1 ; vol.41, pg 360-372
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Comportement des Invertébrés. - compte-rendu ; n°1 ; vol.41, pg 360-372

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Description

L'année psychologique - Année 1940 - Volume 41 - Numéro 1 - Pages 360-372
13 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1940
Nombre de lectures 18
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

e) Comportement des Invertébrés.
In: L'année psychologique. 1940 vol. 41-42. pp. 360-372.
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e) Comportement des Invertébrés. In: L'année psychologique. 1940 vol. 41-42. pp. 360-372.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1940_num_41_1_5912ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES ♦ l "ZWO
290: ^ D. R. GRIFFIN et T. R. GALAMBOS. — The sensory basis
of obstacle avoidance by flying bats (La base sensorielle de Vévite-
ment des obstacles par les chauves-souris dans leur vol). — J. of
• exp. Z, LXXXVI, 1941, p. 481-506.
Hartridge (1920) a émis l'hypothèse de l'émission au cours dti
vol, par les chauves-souris, de notes brèves aiguës, dont la réflexion
par les obstacles apporterait les renseignements permettant de les
éviter, et l'émision d'ultrasons par les chauves-souris (à des fr
équences de 45.000 à 50.000 p. sec.) a été établie par Pierce et Grif
fin (1938).
s Les auteurs ont'donc cherché à vérifier cette hypothèse, en exami
nant comment les animaux se comportaient vis-à-vis d'une barrière
de fils métalliques pendus (fils de 1 mm. de diamètre, à intervalles
de 30 cm.) en volant dans une petite pièce, ou dans la chambre
insonore de l'Université Harvard (de 4,5 x 3,3 m, de surface, et
3,3 m. de hauteur), ceci à l'état normal, ou après élimination de la vue
ou de l'ouïe (yeux obturés avec du collodion, oreilles bouchées).
Les pourcentages de collisions avec les fils donnaient l'indication
de la capacité plus ou moins grande d'éviter ces obstacles/particuliè-
rement difficiles.
Il n'y a pas de différence entre les chauves-souris normales Ou
aveuglées (25 à 30 % de heurts) tandis que celles qui sont assourdies
(aveuglées ou non) se heurtent bien plus souvent (65 % environ),
et elles se heurtent même aux parois de la chambre sourde.
En bouchant une seule oreille, les heurts sont à .peu près aussi
fréquents, ce qui paraît indiquer un mécanisme binauriculaire de
localisation des obstacles. Qu'il s'agisse bien de la réflexion d'un son
vocal émis par ranimai c'est ce dont on ne peut douter d'après lea
résultats de l'expérience complémentaire qui a consisté à recouvrir
la bouche de collodion, dont l'effet est de provoquer autant de
' heurts (65 %) que l'assourdissement, un petit orifice dans le collodion
•'■.'■obturateur suffisant pour ramener le comportement normal.
H. P.
291. — G. DE MUYLDER. — Corpuscules sensitifs dans les veines
du rein de la Souris. — Archives de Biologie, LU, 1941, p. 509-521.
. Dans la lumière des veines, soulevant Fendothélium, des corpus
cules de formes variées sont reliés par une fibre afférente et une
fibre efférente au plexus nerveux des artères voisines. Ce seraient
des chémo-récepteurs, selon l'auteur, et ils déclencheraient des
.réflexes réglant la mise hors circuit totale ou partielle de certains
territoires glomérulaires du rein. . H. P.
e) Comportement des Invertébrés
292. — J. H. HUBBELL. — A blind cricket locust Typhlo-centro-
1 philus jloridanus inhabiting Geomys burrows in Peninsular Flo-
* ' rida (Une sauterelle aveugle T. f. habitant les terriers de G. dans
la péninsule de Floride). — Ann. of Entomol. Society of Amer.,
XXXIII, 1940, p. 11-32.
Cet Orthoptère aveugle, probablement carnassier, très sensible .
COMPORTEMENT DES INVERTÉBRÉS 361
à la dessiccation, et aux vibrations transmises par le sol (qui les font
chercher refuge dans des cavités ou au plafond du terrier, par réaction
sans doute à l'arrivée du rongeur) ne manifeste aucune sensibilité
à la lumière. Il serait donc dépourvu de la sensibilité dermatoptique
que possèdent généralement les Arthropodes aveugles des cavernes.
H. P.
293. — N. EICHLER. — Bemerkenswerte Unterschiede in der
Verhaltensweise von junglarven und Imaginies bei Phlugiola
dahlemica Wd. Eschl. ( Différences remarquables dans le comporte
ment de jeunes larves et d'imagos chez Phlugiola dahlemica Wd.
Eschl.). — Z. f. Tierps., 1939-40, IV, p. 247-249.
Les jeunes larves ont un grand besoin de nourriture tandis que les
imagos peuvent jeûner longtemps. Les premières, plus mobiles, ont
un instinct migrateur qui manque aux secondes. Elles ont une
démarche particulière, saccadée, discontinue ; elles présentent des
réactions phobiques devant des mouches qui, plus tard, leur serviront
de proies ; elles se laissent facilement tomber (sur le sol) en cas de
danger, et se blottissent souvent dans des fentes étroites. Ces instincts
font défaut aux stades ultérieurs du développement. P. G.
294. — L. TINBERGEN: — Zur Fortpflanzungsethologie von
Sepia officinalis L.. {De Vethologie de la reproduction de S. o.). —
Ar. néerl. de Z., III, 1939, p. 323-364.
Observations en aquarium. La reconnaissance préalable à l'accou
plement est purement optique chez la Seiche, comme le montrent
les réactions positives à des modèles constituant des attrapes. Un
rôle essentiel est joué par la livrée, particulièrement dans la région
céphalique, et par l'attitude, avec intervention aussi de l'agitation,
comme l'a montré la reproduction sur les modèles de la livrée de
( noce Si différente les seiches de pondent la livrée sur de des repos. baguettes où des œufs sont déjà ,
déposés, la reconnaissance est encore purement optique, sans parti
cipation de sens chimiques, et des attrapes en plastiline se montrent
là encore efficaces, tandis que des sacs remplis d'œufs de seiche ne le
sont pas. H. P.
295. — ET. RdABAUD. — Recherches sur l'adaptation et le compor
tement des Pagures. — Ar. de Z. exp., LXXXII, 1941, p. 181-285.
Un fait décisif à rencontre des explications adaptatives des
structures morphologiques chez les Pagures concerne la position
dans la coquille, vérifiée dans des coquilles ajourées : si l'atrophie
correspondait à un Contact permanent, elle devrait intéresser le côté
gauche, alors que les pléopodés droits présentent cette atrophie; les
Pagures se montrent indifférents à l'enroulement dextre ou sénestre
des coquilles et adoptent très bien des tubes de verre rectilignes ;
et la fixation est uniquement de nature musculaire, assurée par des
contractions de l'abdomen et un agrippement des péréiopodes, le
bourrelet columellaire ne jouant aucun rôle.
Au point de vue du comportement, il n'y a pas de discernement
de la forme des contours de la coquille ni de l'état, de la surface par ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES "362
la vue ou par le toucher. On prend à tort pour une exploration l'i
ntroduction réflexe des pinces dans l'ouverture' d'une coquille, suivie
par le réflexe d'introduction de l'abdomen.
L'influence de la suppression des yeux se ramène à celle de la
diminution de tonus consécutive. Le rôle des yeux consiste à diriger
le Pagure vers un solide qui l'attire quand il est de volume suffisant
(à une distance maxima de 10 à 15 cm).
Les réactions de pénétration correspondent à un stéréotropisme
de protection de la sensibilité tegumentaire (pouvant conduire
au foüissement en l'absence de coquilles) : la sensibilité serait inhibée
par le contact. ,
L'attraction de certains Pagures pour des actinies est. un simple
fait de tropisme, et l'anpélide associée obéit de son côté à un stéréotro
pisme simple. H. P.
296. — A. RËYNE. — On the food habits of^he Coconut Crab
Birgus latro L. with notes on its distribution (Sur les habitudes
alimentaires du Crabe des cocotiers B. L, ,avec des notes sur sa
distribution). — Ar. néerl. de Z., III, 1939, p. 283-320.
En raison des mœurs nocturnes de ce crabe terrestre, on n'a que
bien peu de données précises à son égard. En captivité, il est omni
vore, se nourrit de poissons, de cadavres de rats, et doit boire ou du
moins s'humidifier. Mange-t-il des noix de coco ? Jamais un natural
iste ne l'a vu ouvrir une noix. Et une seule observation digne de foi
témoigne de sa présence, qui pouvait être occasionnelle, au sommet
d'un cocotier. , .
En fait l'espèce a été rencontrée dans des îles entièrement dépour
vues de cocotiers, et si le Birgus peut se nourrir de noix le cas échéant,
il le fait aussi de divers fruits d'autres arbres.
On en a vu en particulier sur des Pandanus, en ^mang

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