Comportement des Vertébrés - compte-rendu ; n°1 ; vol.28, pg 373-388
17 pages
Français

Comportement des Vertébrés - compte-rendu ; n°1 ; vol.28, pg 373-388

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
17 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

L'année psychologique - Année 1927 - Volume 28 - Numéro 1 - Pages 373-388
16 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1927
Nombre de lectures 24
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

e) Comportement des Vertébrés
In: L'année psychologique. 1927 vol. 28. pp. 373-388.
Citer ce document / Cite this document :
e) Comportement des Vertébrés. In: L'année psychologique. 1927 vol. 28. pp. 373-388.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1927_num_28_1_6438PSYCHOLOGIE ZOOLOGIQUE ET BIOLOGIE 373
240. — MARGUERITE COMBES. — Sur la répugnance des four
mis à se laisser choir, étudiée par Sir John Lubbock. — An. Se. N.,
X, 2, 1927, p. 223-231.
Par répétition les Formica ruf a, déjà étudiées, arrivent à sauter de
plus en plus haut (jusqu'à sauter d'un porte-plume placé à 1 m. 50
du sol), sans charge. Elles sautent même avec des larves. H. P.
240 bis. — A. VANDÉL. — Observations sur les mœurs d'une four
mi parasite : Epimyrma Vandeli Santschi. — B. S. ent., 19, 1927,
p. 289-295.
Cette espèce est dépourvue d'ouvrières. La femelle s'installe dans
un nid de Leptothorax recedens Nyl.: revenant, malgré des expulsions
répétées, elle parvient à tuer la femelle adverse, et est dès lors adoptée.
H. P.
e) Comportement des Vertébrés
241. — LOUIS ROULE. — Les Poissons et le monde vivant des eaux.
T. IL La Vie et l'Action. — In-8, 378 p. Paris, Delagrave, 1927.
Dans la belle publication que le professeur d'ichtyologie du Muséum
a consacrée aux Poissons avec illustrations en couleur dues au pinceau
de F. Angel, et qui doit comprendre 9 volumes (Formes et attitudes.
— Vie et Action. — Voyages et Migrations. — Pontes et Nids. —
Larves et Métamorphoses. — Poissons d'eau douce. — Poissons de
rivage et de haute mer. — des abîmes. — Pêches et piscicul
ture), le Tome II comporte un certain nombre de questions d'ordre
psychobiologique (sur les palpes des rougets, sur ce que voient les
yeux des poissons, sur le sens vibratoire). Aussi devons-nous signaler
ce grand ouvrage de vulgarisation, agréable à lire, dû à un biologiste
particulièrement compétent et d'un haut esprit scientifique. H. P.
242. — M. THOMAS. — Les poissons migrateurs. — Bulletin des Nat
uralistes belges, mai 1927.
L'auteur s'oppose aux conceptions de Roule qui rend compte des
migrations des poissons par un certain jeu de tropismes. « Dans aucun
domaine, dit-il, les causes qui assurent la perdurance de la vie ne
peuvent être ramenées à de simples coïncidences, qui auraient très
bien pu ne pas se produire ». A ses yeux « il reste évident que les êtres
vivants ont la notion précise des besoins de l'espèce aussi bien que
de ceux de l'individu, et que c'est cette notion qui s'exerce sur eux
et commande impérieusement à leurs faits et gestes. » H. P.
243. — L. ROULE. — Un cas de mémoire topographique, ou pou
vant s'y rapporter, chez Blennius basiliscus. — Bull, de la Soc.
zoologique, LI, 1927, p. 368-370.
Après déplacements, cette Blennie (poisson) sait regagner sa coquille
vide de Pinna qui lui sert de domicile, par intervention exclusive
probable de la mémoire visuelle chez cette espèce dépourvue de
tentacule céphalique et douée de vision binoculaire. H. P. 374 ANALYSES BIRUOGRAPHIQUES
244. — I. TENCATE. — Sur la production de ce. q,ue l'on appelle
l'état d'hypnose animale chez la Raie. — Ar. neer. de Ph., XII, 2,
1927, p. 188-190 et 257-259.
Selon Pawlow le facteur prépondérant dans la production des états
de somnolence et de sommeil chez l'animal est une excitation uni
forme et permanente d'un organe des sens en l'absence d'excitation
des autres organes. Pour d'autres auteurß, dont Verworn, c'est
l'inhibition imposée des mouvements de fuite et de correction
de la position qui détermine l'état d'hypnose animale (la plupart de
ces auteurs ayant opéré sur des poissons). — L'auteur a repris cette
question, sur la raie (raja clavata). Les animaux étaient placés dans
des cristallisoirs d'eau de mer courante (donc non-interyentiqn de
l'augmentation du taux de CO2 dans l'état observé) où ils ne pouvaient
faire aucun mouvement. Dans ces conditions on n'a jamais observé
l'état d'hypnose. De faibles mouvements de la queue et des nageoires
persistent sans interruption. Même résultat les raies étant placées sur
le dos, et dans l'impossibilité de rectifier leur position. Si, au contraire,
on produit une excitation constante de contact en plaçant un linge
mouillé sur la tête ou le dos de l'animal, il y a rapidement (30 à 60 s
econdes) une immobilité brusque, arrêt complet de tous les mouve
ments, même les plus faibles. — De légères excitations de pression,
l'action du soleil restent sans effet, alors que l'animal réagissait vi
olemment à ces stimuli dans le premier cas. Il semble que l'état observé
corresponde bien à ce qu'il est convenu d'appeler l'hypnose animale,
et que les conditions dans lesquelles il se réalise donne raison à la
théorie de Pawlow, montrant ainsi une certaine parenté entre l'hyp
nose et l'état de simple somnolence ou de sommeil, M. F.
245. — SALOMEA BIEDERMANN. — Le sens et la mémoire des
formes d'un objet chez les Anoures. L'inversion de l'habitude après ou
sans amortissement. — S. RAZWILOWSKA. — Le sens et la mé
moire des dimensions d'un objet chez les Anoures. Types du com
portement individuel. Coexistence de plusieurs processus d'associa
tion indépendants l'un de l'autre (en polonais, avec résumé fran
çais). — Travaux de l'Institut Nencki, N° 56, 31 p. et N° 60, 24 p.
Varsovie, 1927.
B. montre que des rainettes réagissent à des objets inertes et ont
une discrimination très fine des formes (découpées dans du bristol),
par exemple de 6 figures de même surface (triangles., carré, rectangle,
parallélogramme), avec réaction acquise à la forme seule (habitude
« iconotropique ») indépendamment des dimensions, de la position,
de la couleur, etc.
L'animal apprend à saisir la forme de carton comme un insecte,
par association acquise (avec un essai par jour, en 3 ou 4 semaines).
L'habitude non renforcée par des répétitions s'amortit peu à peu (sans
que la décroissance ait été numériquement suivie), en 3 ou 4 semaines
(avec encore persistance d'une trace révélable dans des essais d'ac
quisition -d'habitude nouvelle).
Quand on accouple une forme à la forme associée, il y a un certain
transfert de l'association, des éléments divers juxtaposés au couple PSYCHQLOGJE ZQQLQfiïQUE ET IHQLOGIE 375
n'apportant pas de perturbation, mais la substitution d'une forniß
étrangère à la forrne principale entraîne des réactions négatives
vis-à-vis de la forme accessoire elle-même.
L'étude de quelques espèces comparées de batraciens montre des
différences spécifiques : Le Bonibinateur a une grande vitesse d'asso
ciation, la perte étant aussi très rapide (suivant une règle très, géné
rale des phénomènes de mémoire).
Le Crapaud ne réagit jamais en l'absence d'appât vivant, la gre
nouille verte réagit très mal ; la rainette acquiert assez lentement
mais ees associations sont stables. Il y a aussi des différences indivi
duelles.
R. avec la même méthode d'association des formes à une proie
vivante (blatte) a étudié chez le Burnhinator igneus et deux espèces,
de grenouilles {flâna terfiporaria et R. esculenta), les différences, indir
viduelles dans l'acquisition de la réaction à des différences de gran-
deur, les plus petites étant de 1 à 2,5 cmq ou de 2,5 à 4 cmq) : il y a
des animaux qui associent d'emblée, d'autres qui n'associent jamais
de façon parfaite ou qui ne réagissant pas aux objets associés,. Comme
vitesse d'acquisition, certains individus ont leur habitude différenciée
après 8 ou 9 essais (1 par jour), d'autres ne l'ont pas encore complè
tement après plus de 100 essais. En augmentant les intervalles
(jusqu'à 3 ou 5 jours), le temps nécessaire ne paraît pas modifié en
moyenne (ce qui implique une économie dans le nombre des essais).
Ces deux travaux, dirigés par Minkiewicz, constituent îes numé-
ros 2 et 3 des recherches de ce dernier sur l'expérience optique des
Batraciens. H. P.
g46. — A. VANDEJL. — APÇmsition d'habitude chez lß cyapaud. ^
Bull, de la Soc. zoologique de France, Ï4J,

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents