Comportement des Vertébrés - compte-rendu ; n°1 ; vol.32, pg 377-397
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Description

L'année psychologique - Année 1931 - Volume 32 - Numéro 1 - Pages 377-397
21 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1931
Nombre de lectures 40
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

e) Comportement des Vertébrés
In: L'année psychologique. 1931 vol. 32. pp. 377-397.
Citer ce document / Cite this document :
e) Comportement des Vertébrés. In: L'année psychologique. 1931 vol. 32. pp. 377-397.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1931_num_32_1_5056PSYCHOLOGIE ZOOLOGIQÜE ET felOLOGIE 377
877. - MARGUERITE COMBES. - Sur les larves de fourmis
promenées pendant la nuit par des Formica fusca et des F. pratensis
dans six boîtes à observations. — An. Se. N., XIV, 2, 1931, p. 275-
280.
Par observation continue, l'auteur a pu constater que vers 10 heures
du soir, les fourmis commençaient à promener leurs larves, tournant
indéfiniment en procession dans les boîtes d'observation. H. P.
378. - H. HOAGLAND. - A study of the physiology of learning
in ants {Etude de la physiologie de l'apprentissage chez les fourmis).
— J. of gen. Ps., V, 1, 1931, p. 21-41.
On connaît (An. Ps., 1930, n° 863) l'interprétation que donne H.
des courbes en S., notamment pour l'apprentissage, où les conclusions
de Lashley appuient l'hypothèse d'une facilitation triomphant d'un
nombre croissant de synapses. Si celle-ci est due à l'accumulation
d'une substance spéciale en quelque endroit de l'arc réflexe (Sherring-
ton, Robertson), d'où elle serait éliminée durant l'oubli selon une
courbe hyperbolique, des expériences en fonction de la température
comme celles de Crozier, appliquées à l'apprentissage chez des an
imaux à sang froid, peuvent donner des indications utiles.
L'apprentissage d'un labyrinthe facile par des fourmis s'est montré
constant de 15 à 25°, bien que les expériences de grimper montrent
un accroissement rapide de 10° à 38°5. C'est seulement à partir de
la température critique de 25° que l'apprentissage commence à être
facilité. Il est réduit de moitié à 29°4. Après 18 heures au-dessous de
25°, la rétention est parfaite. Exposées 18 heures vers 29°, non seul
ement les fourmis oublient tout, mais le réapprentissage est allongé,
ainsi que l'apprentissage chez des fourmis non encore exercées.
Diverses expériences montrent qu'une activité centrale, et non
sensorielle (olfaction, orientation), est en cause. La formule d'Arrhé-
nius s'appliquant, à partir de 25°, avec jj. = 7.300 cal., suggère une
facilitation chimique selon Sherrington, mais aucun résultat précis
ne peut être tiré d'une si petite marge de température, d'autant qu'à
partir de 28° peuvent déjà intervenir des effets toxiques. D'autre part
plusieurs méthodes pour mesurer l'apprentissage sont essayées et
discutées par l'A. G. D.
è) Compôrierheni des Vertébrés 1
S79. — LÉON JAMMES. — Sur le comportement, au lac d'Orédott,
de la truite commune, Salmo trutta L., en fonction des agents ther
mique et nutritif. - B. B., CVII, 26, 1931, p. 1482-1485.
Ce qui règle les mouvements ascendants et descendants des truites,
c'est, non pas l'état de la faune aérienne ou aquatique, mais l'état
thermique : la température optima pour le séjour en surface est de
12°, et la truite se déplace pour retrouver une température aussi voi
sine que possible de cet optimum. H. P.
1. Voir aussi lés h«« 265, 271, 272, 274, 275, 277, 280, 427* 378 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
880. — E. S. RUSSELL. — Detour Experiment with Sticklebacks
(Gasterosleus aculeatus L) . — (Expérience de détour avec les épinoches).
— J. of exp. B., VIII, 4* 1931, p. 393-410.
L'auteur a étudié 6 épinoches apprenant à saisir un ver de vase
dans un flacon placé dans l'aquarium. Les attaques contre le verre
sont vives et nombreuses, et diminuent ; une entrée fortuite dans le
flacon permet la préhension, et peu à peu l'apprentissage se fait de
l'entrée directe (pour des positions diverses du flacon).
Ce qui est intéressant c'est que, dans la courbe des
temps jusqu'au succès, au cours des épreuves répétées, subit a un
moment donné uiié réduction brusque, correspondant à la significa
tion prise par le flacon dans le champ sensoriel. Si la bouteille est
opaque, et qu'il n'y a plus d'incitation à une attaque directe de la
proie malgré le verre, l'apprentissage est facilité et accéléré. Après
3 mois d'interruption, le comportement direct se retrouve, avec tou
tefois un peu d'allongement dés temps. H. P.
881. - Ttf. PEËKINS. — A further study of conîigurâtional lear
ning in the goldfish (Nouvelle étude sur V apprentissage d'une struc
ture chez le càrassin doré). — J. of exp. Ps., XIV, 1931, p. 508-538.
P. a repris, en les perfectionnant pour les mettre à l'abri de cer
taines critiques, les expériences qu'il avait faites avec Wheelér sur le
càrassin. Le poisson, placé dans la chambre de choix, a devant lui
trois compartiments éclairés, par le fond, au moyen de lampes ; la
lumière réglée par des diaphragmes, arrive à travers des verres dé
polis ; il y a de la nourriture dans les 3 compartiments, mais le poisson
ne pourra la prendre que dans un seul. Lés 48 individus sont répartis
en groupes ; le groupe dynamique ne trouve jamais, dans les dix expé
riences consécutives quotidiennes, la même Combinaison dé 3 l
umières d'intensité variable, il est divisé en sous-groupes qui seront
dressés respectivement à choisir la lumière la plus forte, la plus faible,
ou la lumière intermédiaire. Le groupe statique présente la même
subdivision ; mais pendant toute la période de dressage lés trois
intensités lumineuses ne varient pas (il n'y a que des Variations de
position) ; le dressage fini, il est soumis à dès expériences critiques
avec de nouvelles combinaisons. Enfin un groupé de contrôle ne fait
pas d'expériences de choix ; il sert seulement à étudier les préférences
spontanées du poisson pour les diverses lumières.
Le poisson peut être dressé au choix absolu ; mais sans nouvelle
éducation il est alors capable de transposer l'habitude acquise et de
faire un choix dans le sens de la structure du complexe, dont les él
éments ont varié. L'apprentissage dynamique est plus facile que
l'âppreritissage statique. Le poisson fait un véritable choix. Au début
il préfère là lumière moyenne (qui correspondrait pour lui à une
réponse dans le sens de la moindre action) ; plus tard, avec trois l
umières tranchant nettement l'une sur l'autre, il préfère la plus faible ;
ces préférences peuvent être réduites par le dressage dans le problème
dé la conquête de là nourriture; P. G.
382. — W. E. MILES. — Behavior oî fish in elevated water bridges
Connecting adjoining aquaria (Comportement de poissons dans des PSYCHOLOGIE ZOOLOGIQUE ET BIOLOGIE 879
aqueducs supérieurs faisant, communiquer des aquariums voisitis).
— J. of comp. Ps., XII, 1931, p. 123-132.
Trois bacs, où vivent des poissons, sont réunis par de gros tubes
dont les extrémités, légèrement recourbées vers le bas, plongent dans
l'eau, tandis que la partie moyenne horizontale est à quelques centi
mètres au-dessus du niveau des bacs ; on remplit d'eau ces tubes par
aspiration. Les poissons ne tardent pas à s'y engager et à s'en servir
pour passeT d'un bac dans un autre. Cette attitude ne doit pas être
confondue avec le rhéotropisme des poissons qui remontent un cou
rant, puisqu'ici l'eau est en repos. P. G.
383. -- J. A. BIERENS DE HAAN. - Der psychologische Weft
der. Spräche béi den Vogeïn (La valeur psychologique du langage chez
les Oiseaux). — Proceedings of The VIIth Intern. Ornithological
Congress, 1931, p. 186-196.
Le mot comporte articulation et signification coiiventiöiinelle. Il
n'y a guère que chez les oiseaux, en dehors de l'homme, qu'on pent
rencontrer une certaine capacité d'articulation. En ce qui concerne
la signification, il apparaît bien — en laissant de côté lés récits re
cueillis sans critique — que des oiseaux, perroquets surtout, arrivent
à se servir du mot pour exprimer urt désir (comme le chien d'un geste,
d'une attitude). Mais ce n'est qu'au contact de l'homme que cet
usage est appris, et il manque à l'animal, l'activité créatrice, qui
appara

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