Comportement des Vertébrés. - compte-rendu ; n°1 ; vol.33, pg 327-364
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Description

L'année psychologique - Année 1932 - Volume 33 - Numéro 1 - Pages 327-364
38 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1932
Nombre de lectures 8
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

e) Comportement des Vertébrés.
In: L'année psychologique. 1932 vol. 33. pp. 327-364.
Citer ce document / Cite this document :
e) Comportement des Vertébrés. In: L'année psychologique. 1932 vol. 33. pp. 327-364.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1932_num_33_1_5171PSYCHOLOGIE ZOOLOGIQUE ET BIOLOGIE 327
des Thomisides. Comme celles-ci, elles vivraient aussi bien en station
nant non sur une toile, mais sur un substrat quelconque : la toile
prend alors figure d'une complication que l'Araignée utilise, sans
qu'elle lui soit indispensable ».
Il serait intéressant à cet égard, si l'on arrivait à inhiber la sécré
tion de la soie, d'élever des Epeirides se passant de toile. H. P.
e) Comportement des vertébrés 1
385. — HANS WERNER LISSMANN. — Die Umwelt des Kampff
isches Betta splendeus Began (Le monde du poisson lutteur B. s.).
— Z. für ver. Ph., XV1I1, 1, 1932, p. 65-111.
Travail dirigé par Von Uexküll, et envisageant le monde de l'an
imal dans les quatre grands cycles fonctionnels, du milieu, de la
nourriture, des ennemis et de la sexualité.
Les réactions sont, en ce qui concerne le milieu : les changements
de couleur, les mouvements, et les variations de fréquence respira
toire ; en ce qui concerne la nourriture : les mouvements de recherche,
le happer, l'avaler ; en ce qui concerne l'ennemi : le déploiement des
nageoires, l'extension des opercules branchiaux, le changement de
couleur et le combat ; en ce qui concerne l'autre sexe, le
des nageoires, des opercules, le changement de couleur, le
jeu d'amour et l'accouplement.
L'étude expérimentale du comportement à ces divers points de vue
conduit à un certain nombre de données.
Le poisson peut vivre entre 18° et 38° (avec optimum à 25-28°), la
température agissant sur la couleur, l'activité motrice, la fréquence
respiratoire.
La réception des stimulations par courant d'eau (Strömungssinn)
constitue un signal d'alarme, entraîne des mouvements de recherche.
Le récepteur le plus significatif est l'œil (pour la recherche de la
nourriture, de l'ennemi ou de l'autre sexe).
La grandeur et le mouvement sont des signes plus importants que
la forme et la couleur dans la recherche alimentaire des proies, mais
par dressage, il a été possible d'établir une capacité de différencier le
bleu et le rouge.
Les organes gustatifs paraissent avoir seulement une fonction de
contrôle.
Pour la réaction du combat vis-à-vis de l'ennemi, on l'obtient, au
debut du moins (car après il se produit une inhibition) avec des mod
èles de forme analogue (grandeur comprise entre 1,7 et 10 centi
mètres), la couleur ne jouant pas de rôle notable, et l'orientation dans
l'espace étant indifférente.
La forme (allongée) joue un rôle important, ainsi que les mouvem
ents.
Quelques expériences complémentaires sont relatives à l'unité de
temps du poisson (qui serait 2 fois plus courte que chez l'homme)
d'après les seuils de fusion d'excitations visuelles intermittentes.
1. Voir aussi les nos 268, 279, 292, 292, 293, 334, 355, 490. ö2ti A\A!,YSJ;S BIBLIOGRAPHIQUES
La méthode, ingénieuse, repose sur le fait que la réaction de combat
ne se produit, ni pour une image de la moitié antérieure du poisson
ennemi, ni pour celle de la moitié postérieure, et se déclenche pour
l'image du poisson entier.
On représente alors sur une face d'une plaque d'aluminium la
moitié antérieure, sur l'autre face la moitié postérieure, avec disposi
tion telle qu'une rotation rapide de la plaque présentant success
ivement ses deux faces donne l'image du poisson entier.
On détermine la plus petite vitesse de rotation pour laquelle se
déclenche la réaction du combat, témoignant de la fusion.
Cette fréquence, qui n'est pas modifiée par la température, est de
30 à 35 excitations par seconde (avec une durée de 7,1 ■<* pour l'exci
tation visuelle et 23,3 s pour l'intervalle, au total environ 3 centièmes
de secondes).
Chez l'homme il suffit de 17 à 20 excitations par seconde. L'unité
de temps est plus longue. chez l'homme, et les mouvements doivent
paraître au poisson plus lents.
Malheureusement les persistances qui dépendent essentiellement
des processus rétiniens et varient avec l'éclairement dans des propor
tions considérables, ne peuvent aucunement donner l'unité de temps
physiologique des organismes, unité qui varie avec la température.
H. P.
386. — W. WUNDER. — Wie fangen planktonfressende Fische ihre
Nahrungstiere ? (Comment les poissons se nourrissant de plankton
prennent-ils leurs proies ?). — Z. für ver. Ph., XVII, 2, 1932,
p. 304-323.
Recherches sur des carpes en aquarium. Elles se nourrissent du
plankton sans la vue, dans l'obscurité complète, sans odorat (après
destruction des narines au fer rouge), sans gustation buccale (avec
un mors tenant la bouche ouverte, et même un entonnoir enfoncé
dans la gueule profondément).
Le plankton mort est absorbé aussi bien que le vivant, comme il
se trouve, sans choix (les choix apparents tenant à la répartition du
plankton lui-même). Toutefois des particules disséminées (par
exemple de papier filtre) ne se rencontrent qu'exceptionnellement
dans le tube digestif, il y a donc malgré tout un certain filtrage avec
rejet possible. H. P.
387. — STANLEY et TESCHER. — Activity of Goldfish on testi
cular substance diet (Activité du poisson rouge alimenté avec de la
substance testiculaire) . — Endocrinology, XV, 1931, p. 55.
Avec un régime formé de testicules de mammifères, le poisson
rouge présente un accroissement considérable (400 %) de son activité
spontanée. H. P.
388. — R. H. WILLOUGHBY et CH. M. POMERAT. — Homo
gamy in the toad (VHomoganic chez le crapaud). — American
Naturalist, LXVI, 1932, p. 223-234.
On a constaté que les mariages humains présentaient une tendance
à l'homogamie, les individus grands ou petits s'unissant de préférence, PSYCHOLOGIE ZOOLOGIQUE EX BIOLOGIE 329
par exemple (indices de corrélation entre les caractères des conjoints,
pour la couleur des yeux ou des cheveux, la taille, les traits de caract
ère, etc., etc., généralement compris entre 0,15 etO,35). S'adressant
à 86 couples de Bufo américaines, en ce qui concerne la corrélation
des tailles, les auteurs ont trouvé un indice d'homogamie du même
ordre, de 0,29 en moyenne (en envisageant diverses mesures soma-
tiques et toutes leurs corrélations possibles, comprises entre 0,16
et 0,47). H. P.
389. — J. PACHE. — Formensehen bei Fröschen ( Vision des formes
chez les grenouilles). — Z. für ver. Ph., XVII, 2, 1932, p. 423-463.
En dressant des grenouilles à la discrimination de formes, l'auteur,
inspiré par Köhler, a constaté que, si les formes étaient immobiles,
on n'obtenait pas de discrimination (sauf chez la rainette qui dis
tingue un triangle d'un cercle), mais que celle-ci pouvait être obtenue
en présentant les formes en mouvement sur fond noir (Rana escu-
lenla, R. temporaria).
Des grandeurs différentes de deux figures semblables, des ouver
tures angulaires inégales, peuvent être distinguées. Les grenouilles
ne confondent pas ce qui est courbe ou rectiligne, ce qui est anguleux
ou rond, ce qui est triple (triangle) ou quadruple (rectangle).
Un rectangle est parfois confondu avec un losange, un rectangle
vertical avec un horizontal.
L'acuité dans la perception des croix correspondrait à un angle de
25' (l'acuité morphologique d'après les dimensions des cônes et
bâtonnets correspondant à un angle de 5', mais devant être diminuée
du fait de la concentration ganglionnaire.) H. P.
390. — O. TINKLEPAUGH. — Maze learning oî a turtle {Apprent
issage d'un labyrinthe par une tortue). — J. of COlïip. Ps., XIII,
1932, p. 201-206. -
Renouvelant une expérience de Yerkes, T. a fait parcourir un
labyrinthe à une tortue. L'animal procède avec une grande circons
pection et s'arrête à chaque bifurcation pour se livrer à une explora
tion visuelle attentive ; malgré la lenteur de ses mouvements, l'édu
cation est très rapide. L'animal a été placé dans l'appareil quand il
avait faim (dans le sommeil hibernal, quand il se réveillait pour
manger). Cette condition favorable, qui ne se rencontre pas en général
dans ces sortes d'e

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