Consommer en Méditerranée
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En 1995, les ménages résidant en zone »Méditerranée » ont dépensé en moyenne 14 800 francs par mois pour leurs achats de biens et services et leurs dépenses de transferts. Ce montant est inférieur de 8% à la moyenne nationale. Les dépenses consacrées à l'alimentation et à l'habitation représentent près de la moitié du budget total. Depuis les années 80, l'habitation est devenue le principal poste de dépense. Par comparaison avec l'ensemble de la France; des spécificités de consommation apparaissaient au niveau de l'alimentation avec l'huile d'olive, les fruits, légumes, poissons et crustacés. Hors alimentaire, les dépenses d'électricité et de téléphone occupent aussi une place supérieure à la moyenne dans le budget des ménages méditerranéens.

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Langue Français

Extrait

services, payer leurs impôts et rem-
bourser les prêts contractés pour l’ac-
quisition d’un nouveau logement.
Ce niveau de dépenses est inférieur
de 8 % à la moyenne nationale, qui
est d’environ 16 000 francs par mois.
Il situe les ménages de la zone "Médi-
terranée" au sixième rang parmi les
huit zones d’étude de France métropo
litaine (1). Toutefois, dans cet ensemble
"Méditerranée", un écart important dis
tingue les régions Languedoc-Rous
sillon et Provence Alpes Côte d’Azur
d’une part, et la Corse d’autre part. Pour
les deux premières, le niveau de dé-
pense moyen avoisine 15 000 francs,
tandis qu’il dépasse à peine 10 000
francs pour la troisième. Ce dernier
montant le plus bas des régions fran-
çaises - représente la moitié de celui
d’Ile de France (20 000 francs).
Corrigé de la taille du ménage, le niveau
de dépense en zone "Méditerranée" est
veau de ?alim ent atio avec
plus proche de la moyenne française.
Les ménages méditerranéens débour
sent 8 000 francs par mois et par unité
de consommation contre 8 250 francs
pour l’ensemble des ménages français.
L’écart n’est plus que de 4 % avec la
norme nationale.
Les dépenses relatives à l’habitation et à
l’alimentation représentent à elles seules
presque la moitié du budget. "Payer son
toit" est devenu la préoccupation princi
pale de l’ensemble des ménages fran-
En 1995, les ménages méditerranéens (1) Les zones d’études (ZEAT) sont construites par
regroupement de régions. La ZEAT Méditerranéeont déboursé en moyenne 14 800 francs
comporte la Corse, le Languedoc Roussillon et Pro-
par mois, pour acheter des biens et des vence Alpes Côte d’Azur
C INSEE 1998
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du quart des dépenses totales (28 %).
Les transports et télécommunications
(12 %) constituent le troisième poste
budgétaire, devant les dépenses relati-
ves aux soins personnels (7 %).
A eux quatre, ces postes budgétaires
absorbent les deux tiers des dépenses
des ménages, aussi bien en zone "Mé-
diterranée" que dans l’ensemble de la
France métropolitaine.
En dehors de l’habillement, de la cul-
ture et des loisirs, les dépenses des mé-
nages forment un ensemble "divers"
hétérogène (23 %). On y regroupe des
dépenses de consommation proprement
dites vaca nces, services divers, dépen-
ses exceptionnelles (2) mais aussi des
versements obligatoires, qu’il s’agisse
de l’impôt sur le revenu (5 %) ou de
transferts entre ménages comme les pen
sions et les aides financières (3,6 %).
La place consacrée au "superflu" dans
le budget global d’un ménage moyen
est peu importante. Si l’on définit ce
"superflu" par les dépenses consacrées
à la culture, aux loisirs et auvacax nces
on constate qu’il ne représente pas
même le dixième du budget total (9 %).
D’une manière générale, on constate peu
de différences entre la structure de dépen
ses d’un "ménage méditerranéen" et
celle, correspondante, du ménage fran
çais moyen. Tout au plus peut on noter
pour ces ménages méridionaux, une lé-
gère supériorité des parts consacrées à
l’hygiène et aux soins personnels ainsi
qu’à l’alimentation. En revanche, dans
l’ensemble de leur budget, les postes
"divers", transports et télécommunica
tions, culture et loisirs, sont relativement
moins importants qu’au niveau national.
Pour leur alimentation, les ménages mé-
diterranéens accordent une place plus im-
portante aux légumes, fruits, lait et
fromages et, dans une moindre mesure,
aux produits à base de céréales, viandes,
volailles, oeufs et poissons. A l’inverse,
les boissons et les corps gras ainsi que les
repas et consommations extérieures oc-
cupent une part plus faible du budget
alimentaire.
(2) Services divers : assurances, leçons particulières,
cotisations diver ses... Dépenses exeptionc nelles : céré-
monies, déménagements, frais juridiques.
C INSEE 1998
uelProchainnSUD?INSEEpEssentielmN?e12n-uInventaire?cofm?Sources:fINSEE,sEnqu?terBudgetpdesnm?nagesp1995eSource?:oINSEE,iEnqu?tesBudgetfdesrm?nagese1995tGraphiquee1::nProfilydenlasconsommationualimentaireadesem?nagesum?diterran?ensnen?1995oGraphiquel2o:tProfilddenlaLconsommationetotaleedes4m?nagessm?diterran?enseene1995rL?gumes0FruitssLaitpettfromagesqProduitss?0baseddeNc?r?aleseViandes,svolailles,eoeufs,dpoissonsdProduits2db'alimentationddiverstCorpsegraslRepastetbconsommationsrext?rieurseBoissonsrAutressproduitsa0i0n20e20s40a40d60o60a80n80r100r100e120r120fUnit?c:t%?Unit?d:v%0HabitationaTransportsaetit?l?communicationseDiversmCulturecet?loisirssHygi?ne,3soinsdpersonnelsnAlimentationoHabillementsGuideudeslecturendesoprofilsedemconsommation::5Un.indiceu?galc?o110lpouralegpostel"hygi?ne-soinsupersonnels"usignifietquefdansuladzoner"M?diterran?e",ola5partudusbudgetcconsacr?es?ac.eopostenesttsurrepr?sent?eiden10d%lpararapportt?icellelconstat?eeFrancetenti?ree(110)eInversement,munnindiceginf?rieurs?n100npourtunspostetdonn?,esignifiemquencegpostesest?sous-repr?sent?ddansnlalstructuresdenconsommationedesem?nages?de?laezonec"M?diterran?e".eIndiceddetsp?cificit?aIndiceodersp?cificit?hitnel?etbnid7n0or3s0arvntpdruoosolppreoisrAas,opt?ede1m0n0gadscsdncreertulestieinosnecrafuslisneirtaaca4r0scdBr.,eoomsrma,t.encneadreo0e8o0vem9s0nfe0e?ua?endir?ie?edss?(,te?lnsiaeqderdpecmsnmgdflLmmyynneeEaeeo.aeeranli?v5e0acupdreiv?ieessmes?aimti?.geo,ruirelsso?cailne:adrusetloevanultsreidpploeeFsaodsen1e9i9i5es,u?rslcbmued?gnrsutohmfo?nnt(r2e0qtu3e0l0pmrnegssseo6etmsoiypenndnuensvpsaereurneipte?edaeoceonu.qnnsv,aere
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urceses famille de ets les L?enqu?te
simp cat alela lon Disparide t?sAu cours des quinze dernières années,
la hiérarchie des dépenses par grande
fonction s’est sensiblement modifiée.
Pendant les années 80, les dépenses
pour l’habitation ont pris le pas sur les
achats alimentaires. Depuis, l’écart en-
tre ces deux postes s’est creusé puis-
qu’il est passé de trois points à presque
dix points entre 1989 et 1995.
La place grandissante des dépenses
liées à l’habitat tient d’une part aux
loyers, charges et remboursements de
38prêts pour la résidence principale ; 86
d’autre part aux travaux e ffectués par
19
35les ménages, à savoir l’entretien, la ré 14
23
paration du logement, les matériaux et
15
29le bricolage. On doit noter toutefois
qu’en 1995, on a considéré les dépenses
18
concernant l’ensemble des logements et
98pas seulement, comme en 1989, les seu- 19
44
les résidences principales ou secondai-
3510
res. Il en résulte donc aussi un
41alourdissement relatif de la charge en
impôts fonciers et mobiliers. 98
80
40La croissance de la part des dépenses
18 19
regroupées en “ divers ”, est aussi nota-
13 14
ble. De l’ordre de trois points entre
1989 et 1995, elle traduit surtout une 34
72place plus élevée de débours qui corres-
28 60pondent à des transferts entre ménages
36
ou envers l’Etat. Ceux ci illustrent des
30
transformations de société. La hausse
des transferts entre ménages reflète la
17 20montée du divorce, mais aussi la solida-
16rit&

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