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Note de Cours de Psychologie Licence 2 Semestre 4 Année 2006/2007 Psychologie du vieillissement T.D. U.E : PSY42B Travaux dirigés 1 Psychologie du vieillissement Année 2006/2007 Difficultés à l’adolescence I) Les difficultés scolaires : Le début de la période de l’adolescence correspond à l’entrée au collège qui marque également la fin des évidences scolaires. Il y a une modification de la relation entre l’enfant et l’instituteur, cette relation privilégiée va se transformer d’autant plus que l’adolescent va pouvoir réaliser des évaluations comparatives des différents enseignants et des différents enseignements. L’utilité des études n’est plus aussi manifeste, il peut y avoir au collège, une distance entre les savoirs scolaires qui sont enseignés et la réalité pratique à laquelle est confronté l’adolescent. L’importance des diplômes ou l’intérêt intellectuel n’est pas toujours perçu par tous les adolescents. Cette évolution sociale, relationnel de l’adolescent fait qu’il aspire à mettre en place une relation de réciprocité avec l’enseignent, c'est-à-dire qu’il cherche à modifier la relation maître-élève par une relation plus égalitaire. Un adolescent qui a quelques difficultés à l’école peut difficilement s’épanouir s’il se sent en échec puisqu’il peut se sentir dévaloriser à ces yeux mais surtout aux yeux de ses camarades. En général on fait une distinction entre ...

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Note de  Cours de Psychologie    Licence 2  Semestre 4    Année 2006/2007     Psychologie du vieillissement T.D.     U.E : PSY42B
Travaux dirigés Psychologie du vieillissement
  
 
1  Ann e 06/2007
Difficultés à l’adolescence   
  I)  Les difficultés scolaires :  Le début de la période de l’adolescence correspond à l’entrée au collège qui marque également la fin des évidences scolaires. Il y a une modification de la relation entre l’enfant et l’instituteur, cette relation privilégiée va se transformer d’autant plus que l’adolescent va pouvoir réaliser des évaluations comparatives des différents enseignants et des différents enseignements. L’utilité des études n’est plus aussi manifeste, il peut y avoir au collège, une distance entre les savoirs scolaires qui sont enseignés et la réalité pratique à laquelle est confronté l’adolescent.  L’importance des diplômes ou l’intérêt intellectuel n’est pas toujours perçu par tous les adolescents. Cette évolution sociale, relationnel de l’adolescent fait qu’il aspire à mettre en place une relation de réciprocité avec l’ensei gnent, c'est-à-dire qu’il cherche à modifier la relation maître-élève par une relation plus égalitaire.  Un adolescent qui a quelques difficultés à l’école peut difficilement s’épanouir s’il se sent en échec puisqu’il peut se sentir dévaloriser à ces yeux mais surtout aux yeux de ses camarades. En général on fait une distinction entre l’inadaptation au travail scolaire (mauvaise note, échec scolaire, refus du travail scolaire) et l’inadaptation au groupe scolaire (comportements perturbateurs au fonctionnement de la classe). L’école tend à formaliser les enfants selon certaines normes de travail scolaire.  Certains enfants ont beaucoup de difficultés à rentrer dans ce format de groupe scolaire. On parle généralement d’échec scolaire pour des enfants qui ont pl us de deux ans de retard. Pour certains ce problème est présent depuis le début de leur scolarisation mais pour d’autre celui-ci apparaît uniquement à la période de l’adolescence.   Une étude a montré que le système scolaire actuel profite très bien à environ un tiers des élèves, le second tiers profite peu de ce système et le dernier tiers peut être considéré comme en échec scolaire. Le tiers profitant de l’école n’a que l’école pour leur développement intellectuel, le tiers profitant peu possède d’autres sources d’acquisition de connaissance, il y a donc 66,6% pour qui le système scolaire est bénéfique.  L’échec scolaire implique que le niveau de connaissance de l’enfant est très inférieur aux objectifs défini dans les programmes scolaires, pour un âge donné. L’enfant peut intérioriser son échec qu’il va traduire par je ne suis pas intelligent, je n’y arriverai pas. L’enfant va s’estimer être inadapté à la compétition sociale et scolaire.   Il y a plusieurs catégories de causes à cet échec scolaire, les causes liées au sujet lui-même et les causes liées aux situations événementielles. Les spécialistes déterminent quatre catégories pouvant déterminer l’échec scolaire :  Le disfonctionnement cérébraux et/ou physiques -- La situation socio-familiale : pas de suivi, a bsence de scolarisation…  - Critique institutionnelle : l’école n’est pas adaptée à l’enfant  - Vécu pathogène ou traumatique  A l’adolescence on a une modification des relations sociales, des changements affectifs qui peuvent se manifester soit par hyper-investissement scolaire (intérêt quasi exclusif aux
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activités scolaires), l’enfant a du mal à sortir de l’enfance et c’est en quelque sorte un contrôle de son monde pulsionnel qui l’amène à surinvestir son activité scolaire, soit par un fléchissement scolaire qui succède à une période où la scolarité était satisfaisante et se présente chez la plupart des adolescents (mise en retrait sur le plan familial, changement d’humeur brusque vis -à-vis de l’entourage…).  Dans le cas normal d’un surinvestissement celui -ci fini par se dissiper avec le temps, dans le cas pathologique la tendance s’inverse totalement, désintérêt pour les études, absentéisme…  Le fléchissement scolaire peut amener à de l’absentéisme scolaire mais ce fléchissement est, dans le cas normal, transitoir e. Si l’adolescent focalise dans cet échec l’image qu’il construit de lui-même alors nous nous trouvons dans un cas pathologique qui peut mener à la névrose d’échec, le fonctionnement de l’adolescent devient cyclique l’échec nourrissant la névrose et la né vrose nourrissant l’échec, ou qui peut mener à des comportements suicidaires, boulimiques et anorexique, déviant (délinquance, toxicomanie).   II)  Les comportements déviants à l’adolescence :   -La délinquance :    Comment les adolescents perçoivent la délinquanc e réalisée par d’autres adolescents ? Face à un passage à l’acte tout individu doit prendre la décision soit d’agir soit d’intervenir. Plusieurs facteurs sont susceptibles d’intervenir dans ce choix et notamment le jugement moral qui peut dissuader de pass er à l’acte.  Plusieurs études ont montré, chez les adolescents, une certaine confusion entre ce qui est bien, ce qui est permis, et ce qui est mal, ce qui est susceptible d’entrainer des sanctions et donc interdites. D’où l’idée de COSLIN d’étudier la réac tion des adolescents face à des comportements délinquants, criminels, dans la mesure où l’on s’aperçoit que quelque soit la gravité de l’acte celui-ci peut être plus ou moins excusable en fonction de celui qui commet l’infraction et en fonction des circonstances de cette infraction. Le statut du délinquant, son âge, son sexe, son origine sociale etc. sont des facteurs intervenant dans l’attribution de sanction.  De ses études il ressort différent constat pour comprendre cette délinquance juvénile, tout d’abo rd il constate que les adolescents issus de milieu défavorisé juge moins sévèrement les conduites délinquantes que ceux issus de milieu plus aisé. Le second constat est que l’attribution de circonstance atténuante est plu fréquente lorsque celui qui juge l’infraction appartient au même milieu. Troisième constat, attribution à la victime d’une part de responsabilité qui est d’autant plus fréquente chez les jeunes issus de milieu défavorisé ce qui permet même, pour eux de justifier un passage à l’acte. Autre constat, la différence en fonction du sexe, globalement les adolescents et les adolescentes émettent des jugements semblables en matière de délinquance mais les adolescentes jugent moins sévèrement les filles délinquantes mais présentent une plus grande sévérité en ce qui concerne les violences sexuels. Il apparaît également que les adolescents, quel que soit leur âges, leur sexe, leur appartenance sociale, manifestent, en général, une certaine indulgence dans leur jugement, lorsque l’acte est commis par un  délinquant contrairement au fait que ce soit un adulte qui commette cet acte, à gravité égale. On estime qu’il y aurait une mise en place d’identification de jeune sur leurs pairs, c'est -à-dire un sentiment d’appartenance à une même catégorie sociale qui serait les jeunes, dans la mesure où les justifications qu’ils apportent sont attachées au désir d’agir sur la réalité ou de se valoriser auprès du groupe d’appartenance. Même si les jeunes ont une attitude très compréhensive ce n’est pas pour autant qu’il s acceptent les conduites des délinquants et
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concernant l’attribution de sanction, les atteintes envers personnes sont clairement différenciées à celle relative aux biens. Ce n’est pas la gravité de l’acte qui va induire l’indulgence mais bien l’individu q ui le commet qui est en lien avec cette indulgence. Il existe une norme de responsabilité sociale mais celle-ci coïncide avec des arguments anti-institutionnels. Les jugements sont plus basés sur une non-correspondance entre les attentes des jeunes et les réponses offertes par la société. La délinquance juvénile touche tous les milieux et on constate une grande féminisation de la délinquance, ainsi qu’une exacerbation des violences exercées par des groupes sur un individu. Il faut donc faire une distinction entre les deux groupes d’actes de délinquance, on peut commettre un acte délinquant sans devenir un délinquant. La délinquance fait parti des troubles du comportement et certains de ces comportements sont présents dès l’âge de 4 -5 ans. La délinquance appa raît, pour certains, comme une déficience sur le plan moral et c’est en cela qu’il est important de distinguer de ce groupe de délinquant selon l’âge et les troubles de comportements observés. La première catégorie de délinquant est constituée d’individu p résentant des comportements délinquants dès l’enfance.  La seconde catégorie regroupe les personnes présentant des actes délinquants uniquement à ladolescence.  Dans le cas de la première catégorie, les enfants ont un degré d’agressivité important et persistant. Ces enfants sont en général solitaire et présente souvent une absence de sentiment de culpabilité. Ces comportements agressifs vont se perpétuer dans l’adolescence et vont être très mal perçu par ses pairs. Cet adolescent va donc se tourner vers d’au tres jeunes qui ont également des comportements agressifs et donc des problèmes sensiblement similaire au sien. Ces jeunes peuvent, à l’adolescence, présenté un comportement antisocial, violent, délinquant voir criminel, renforcé par l’appui d’un groupe d’ ami appartenant essentiellement au milieu délinquant. Ces adolescents présentent un fort absentéisme scolaire ainsi qu’une surconsommation d’alcool et/ou de produit stupéfiant.  Dans la seconde catégorie, les comportements semblent moins violent et semblent constituer l’expression de chercher la limite des choses possibles. Ces adolescents centrent leurs activités délinquantes uniquement en groupe. En général il suffit d’éloigner l’adolescent de ce groupe pour observer une modification de ce comportement. C’est donc l’influence des pairs qui est déterminent de ce type de délinquance.                    
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Les modifications du lien familial par rapport aux transformations pubertaire : Adolescent et Famille    I)  Processus d'individuation :  Le phénomène de transformation des relations familiales pendant l'adolescence amène à la renégociation des rôles au sein de la famille. Cela tend notamment à mettre tout le monde sur un même pied d'égalité de pouvoir entre l'adolescent et ses parents. L'explication de ces relations parents/enfant permet d'évacuer certains stéréotypes de conflit de génération, des études montrent qu'il n'existe pas de fossé de génération ou de climat très conflictuel. De nombreuses études ont montré que généralement les adolescents conservent une bonne relation émotionnelle avec leur parent et apprécie les conseils parentaux sur les grandes questions de la vie, la distance se creuse entre 18 et 21 ans. La bonne relation se retrouve surtout dans le domaine financier et matériel, pour ce qui est des questions sentimentales, les interlocuteurs privilégiés se retrouvent parmi les pairs. Les adolescents ne désirent pas avoir le pouvoir plus que tout sur les parents, l'autonomisation est certes désirée mais à un certain degré, il n'y a pas un rejet du système familial. Chez les adolescents, les valeurs traditionnelles restent privilégiées, c'est à dire la famille et le travail. Les adolescents font pression sur leurs parents pour gagner en autonomie alors que ceux-ci ne sont pas toujours prêts à renoncer à leur contrôle ce qui génère des différents, des tensions, des conflits au sein de la famille. Montemayor, les conflits concernent « toutes les familles de temps en temps et quelques familles la plupart du temps ». On passe d'une relation unilatérale à une relation plus individualisé entre adolescent-père-mère. La perception de la relation entre les parents est dût au progrès cognitif, l'échange égalitaire au sein des groupes et à l'attente sociale. La famille concilie la demande d'autonomie des adolescents et le maintient des liens émotionnels. On observe cette situation à peu près partout dans les pays industrialisés. Certains travaux, notamment ceux de Cooper, ont apportés des éléments complémentaires sur ce climat familial. Ces études ont été réalisées en observation directe, l'auteur s'est immergé au sein des familles (étude longitudinale). Cooper a observé qu'au cours de l'adolescence il y a plus de comportement positif et de suggestions indirectes que de comportement négatif. La critique que l'on peut émettre est que ces résultats peuvent être dut à la présence tierce de Cooper. L'étude est établie par des questionnaires d'auto-description réalisée par les adolescents. On ne prend pas en compte la relation familiale avant l'adolescence. Toutes les familles ont des façons différentes de procéder dans la résolution de conflit, or ce facteur, pourtant important, n'est pas ici pris en compte.      
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II)  Puberté et Famille :  A la puberté les comportements agressifs, les sautes d'humeur, les inhibitions sont plus fréquente et génère des tensions. Les stéréotypes, influencé par la perspective psychiatrique, estime que les processus biologiques induisent des conflits aigus entre les parents et les adolescents mais que cela est nécessaire pour que le jeune devienne autonome sur le plan émotionnel, c'est à dire pour qu'il puisse développer des relations d'intimité avec les personnes n'appartenant pas au milieu familial. Les études quantitatives faites sur des adolescents en développement ne permettent pas de corroborer cette conception psychiatrique. Paikoff utilise la macroanalyse, c'est à dire la synthèse des travaux réalisés et a ainsi élaboré trois modèles qui permettraient d'expliquer comment la puberté est liée aux modifications des relations familiales.  Regroupe les études de fluctuation des niveaux hormonaux : les modifications hormonales pourraient modifier la relation parent-adolescent de part l'apparition et l'augmentation des affects négatifs ou agressifs associés aux hormones. Des études ont montré que l'augmentation du taux d'androgènes seraient associé, chez les garçons, à l'augmentation des comportements sexuels et à l'augmentation des comportements et des affects agressifs. Chez les filles cela se traduirait par laugmentation  des comportements sexuels et l'augmentation des affects dépressifs. Cela laisse supposer que les changements hormonaux auraient un impact indirect sur les relations parent-adolescent en modifiant les comportements. Les études ne vont pas toutes dans le même sens, il n'y a pas toujours d'affect dépressif mais parfois agressif, d'autres études montrent qu'il n'y a pas d'affects agressifs/dépressif ni chez les garçons, ni chez les filles. Il n'y a pas de relation de cause à effet établie.  Caractères sexuels second : cette rubrique regroupe des études s'intéressant aux transformations physiques de la puberté. Il est observable, que cela soit par les adolescents eux-mêmes, leur parent ou par le groupe de pairs les changements physique s'opérant à la puberté. Cela traduit une capacité de reproduction naissante ainsi que la possibilité de changement de statut enfant/parent et parent/grand parent. La valeur du stimulus social, la transition de l'enfant au statut d'adulte... quel est l'impacte sur la relation adolescent/parent? Kracke c'est intéressé à ces transformations pubertaires. Constat : les mères des adolescents ont conscience de la distance croissante par rapport au garçon adolescent quand les transformations physiques deviennent visibles. Pour les adolescents garçons, l'élément le plus important est l'augmentation de la taille égale à égal avec les parents de part la stature physique. Différentes études ont montré que le conflit mère-fils culmine au moment ou la vitesse de croissance pubertaire est à son maximum. Entre le père et le fils il n'y a pas de tentative de dominance, le fils s'incline devant le père. Pour les filles, les études ont mis en évidence des changements de comportement d'interaction en fonction de l'âge d'apparition des premières règles. Les adolescentes se sentent moins bien accepté par leur mère et l'influence de cette dernière est moins bien perçu. On retrouve une moins bonne perception de la mère par l'adolescent quand la maturation pubertaire est précoce. Les conflits reviennent à la normale sur le plan proportionnel mais la nature de la relation est différente. C’est au moment où les transformations pubertaires deviennent rapides qu'il y a le plus de conflits. Avec quel poids les transformations physique jouent le rôle dans les modifications relations familiale? On ne tient pas assez compte du niveau de conflit avant l'adolescence et le mode de résolution des problèmes mis en œuvre .
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 Les transformations dans la relation familiale serait dût à l'interaction complexe entre les changements biologique, sociaux et psychologique et les rapports qu'entretiennent les adolescents avec leurs parents, lié au caractéristique du système familial dans lequel évolue l'adolescent. Différence d'établir liens entre ces différentes dimension, on peut supposer que l'augmentation des capacités cognitives combiné à l'expérience, égalitaire au sein des groupes du fait des modifications de l'apparence physique qui peut conduire l'adolescent à d'avantage s'affirmer dans les relations avec les parents. Très peu d'étude sur l'incidence possible des phénomènes psychologiques sur les transformations biologiques. Steinberg réalise une étude longitudinale auprès de fille pour tester l'influence éventuelle des relations parent-enfant sur les transformations biologiques, d'après lui il semble que les filles qui perçoivent la relation avec mère étroite/intime auraient une maturation plus lente que les autres adolescentes. Semblerait qu'une fréquence élevée de conflit avec les parents serait associé avec le développement physique plus rapide. Mekos s'est intéressé à ce qui se passe juste avant l'adolescence. Il a observé que les filles qui avaient une relation étroite avec la mère avant la puberté auraient un développement pubertaire plus lent. Si avant la puberté les adolescents garçon ont une relation assez distante avec la mère, la maturation serait plus rapide. Etude réalisé avec le système familial classique : père, mère biologique. Si on estime qu'il y a une importance du système familial doit considérer d'autre système.  L'environnement pourrait influencer les transformations pubertaires : l'ampleur des mécanismes sous jacent reste à déterminer. Certaine recherche semble indiquer qu'au moment de l'adolescence les relations sociales de mauvaise qualité induirait un stress qui aurait une incidence sur le processus hormonal de l'adolescent.  Changement des relations familiales coïncide avec le moment ou les changements pubertaires plus rapides. Tout ces changements semblent avoir peu d'effet sur l'organisation fondamentale de la famille ne remet pas en cause la relation émotionnelle.                     Travaux dirigés Psychologie du vieillissement
 
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« Crise » du milieu de vie
   Cette crise du milieu de vie va permettre d'expliquer toute les modifications qui vont intervenir entre 40 et 55 ans qui vont amener à une modification du projet de vie.  On appel cette période le tournant de la vie.  Cette crise du milieu de vie peut entrainer des épisodes pathologiques, psychopathologique de plus ou moins grande gravité mais en règle générale cette crise se passe bien et se révèle positive pour l'individu. Le terme de crise témoigne surtout du fait qu'au cours de cette période l'individu peut être plus vulnérable, fragilisé indiquant des bouleversements à venir dans la vie de l'individu et la vie familial.  Le rapport au corps et le rapport au temps sont deux éléments primordiaux de cette période puisque celle-ci va faire resurgir une relation très privilégié au corps, au psychisme et au temps qui passe.  Cette période est généralement associé à un sentiment de précarité, de vulnérabilité, d'incertitude et parfois au désespoir et à la fuite du temps. On peut, si on suit les principes de Mahler, décrire cette période comme le troisième processus de séparation et d'individuation. Nouvelle autonomisation du « moi » qui permet de parfois mieux se connaître, accepté, pouvoir aller plus facilement vers les autres. Par conséquent, du fait du développement, l'individu va prendre de la distance par rapport à son entourage, sa famille, à son travail et conjointement on aura un travail psychique de reconstruction de soi, essayer de construire une meilleure connaissance de soi-même.  Au cours de cette période de maturescence l'individu va prendre conscience ou accentuer sa prise de conscience de son individualité ainsi que de sa précarité. L'individu réalise un bilan du passé, un bilan de ce qui a été réalisé et de ce qui n'a pas été réalisé. Ce bilan nourrit généralement plus de regret que de satisfaction du fait de ces choix qu'on a dut réaliser antérieurement. Cette tendance à se pencher d'avantage sur les points négatifs résulte surtout du fait de la prise de conscience du temps, du peu de temps qu'il reste pour réaliser tout ce qu'on voudrait faire. En fonction des projets qu'il reste à réaliser les individus vont réagir plus ou moins positivement ou négativement fac à cette crise de milieu de vie.  Pour certain le travail psychique qu'ils vont réaliser constitue à assumer simplement le passé, c'est à dire constater que tous les projets dans lesquels nous nous sommes engagés ont un bilan plutôt positif. Généralement pour ces personnes seuls quelques aménagements de la vie de tous les jours suffiront pour se trouver en phase avec eux-mêmes. Ceux-ci peuvent se lancer dans de activités de création, d'art, d'association... On les appels alors de « créateurs tardifs » puisque l'objectif est de laisser une trace aux générations tardifs. Généralement ceux-ci ne sont jamais satisfait de ce qu'ils créent, ils veulent laisser un trace aux générations suivantes la plus parfaite possible, la réalisation doit être la plus proche de ce qu'est le créateur. Globalement ces personnes assument très bien leur passé et l'impact de leurs engagement nouveaux ont peu d'impact sur leur vie familial, professionnel, relationnel.  
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Si le sentiment d'échec prédomine dans le bilan du passé, les individus sont amenés à vouloir changer radicalement de vie, déménagement, divorce, changer d'activité professionnelle à l’ opposer de ce qui était fait auparavant. Le but étant d'oublier ce qui nous constituait avant pour se former un nouveau soi. Or on ne peut jamais faire table rase de notre passé, il est donc difficile de maintenir cette dualité d'oublie et d'usage du passé. A un moment donné les individus sont amenés à assumer, composer avec ce passé et les changements qu'ils ont opéré dans leur vie.  Il se peut aussi que la prise de conscience du temps qui passe fasse naitre un sentiment d'urgence, comme s'il y avait urgence à réaliser tout ce qu'ils n'ont pas eut le temps de réaliser jusqu'ici. S'ils ne font pas tout, tout de suite, ils n'auront jamais le loisir de le faire. Cette prise de conscience du temps va relancer le travail psychique plus ou moins mis en sommeil depuis le début de la vie adulte. Ces individus vont donc se lancer vers d'autre profession, des activités religieuses voir mystique, mais quel que soit le domaine le but reste de réaliser très vite ses projets. D'un point de vue psychologique on estime que c'est une très forte mobilisation des ressources libidinales qui s'opposent à l'idée de la mort.  Quelque personne auront une approche plutôt maladive et vont donc développer certaines psychopathologies, des maladies psychosomatiques mais cela arrive dans des cas très particulier notamment lorsque le travail psychique n'aboutie pas ou fait resurgir des épisodes traumatiques, non résolus, à la conscience.  On peut observer à cette période des attitudes compulsives pour limiter les effets du temps sur l'apparence physique et surtout pouvoir se repositionner sur son cycle de vie. Pour certains sujets va apparaître à cette période des craintes hypochondriaques (angoisse sur le fonctionnement du corps). Ces craintes sont typiques de cette non-acceptation du corps qui vieillit.   Les déclencheurs :  La crise de milieu de vie n'apparait pas de façon uniforme chez tous les individus. Les éléments déclencheurs peuvent être interne (biologique, physique...) ou externe, c'est d'ailleurs bien souvent une combinaison des différents facteurs. Les facteurs internes : ménopause, andropause, apparition de cheveux blancs, chute de cheveux, limitation physique... Les facteurs externes : changer de statut familial ou professionnel, social, le rapport avec l'adolescent... Quelque soit ces événements ou composé d'événement nous renoit à la prise de conscience du phénomène de vieillissement qui va provoqué à son tour un mal être existentiel pouvant se traduire par de l'anxiété, de l'angoisse, mais c'est surtout un sentiment déclenchant une remise en question personnelle pouvant effrayer l'individu.   Cette crise du milieu de vie est surtout perceptible au sein du couple et en général elle est assez brève (de l'ordre de quelque mois) notamment si l'individu en crise possède des appuis familiaux important, c'est à dire qu'il y a un investissement affectif suffisant qui lui permettent d'avoir le sentiment d'être compris par autrui et sur qui cet individu va pouvoir s'appuyer. Cela va lui permettre de trouver un équilibre intérieur et extérieur, une réorganisation du moi qui va engendrer une nouvelle stabilité chez l'individu.
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Si ce travail psychique ne se fait pas correctement, s'il n'y a pas d'appui, on peut observer des épisodes pathologiques voir le déclenchement d'une psychopathologie importante.  Le travail psychique engendre des décompensations psychologiques importantes qui vont révéler les failles de la personnalité. On a parfois des personnes qui vont, en surface, pour le mieux et lors de cette période de milieu de vie ont voit resurgir toutes les failles de la personnalité. Ce sont souvent des conflits intrapsychiques irrésolus pendant l'adolescence qui vont resurgir pendant cette crise de milieu de vie.  Généralement ce sont des troubles dépressifs, hypochondriaques, pour certaine personne des bouffées délirantes, révélation de schizophrénie, certains aspects de la psychose magnaco-dépressive. Cette crise peu aussi aggraver des troubles psychiques déjà présent mais parfois cela a aussi un aspect très positif puisqu'on peut constater chez certaine personne une amélioration des perturbations antérieur de part le travail psychique.   Les influences, conséquences de cette crise :  Comme toute reconstruction de soi, revendication d'autonomie, cela peut provoquer des changements au sein de la famille et notamment affecter l'équilibre du couple. Dans certain cas c'est l'union, l'attachement à l'autre qui va être remis en cause, parfois cette crise du milieu de vie peut engendrer une crise de couple. Le mal être de l'individu en crise va se répercuté sur la perception que l'on a de l'autre puisque cet autre peut être perçu comme le responsable du mal être. Tout le mal être va être conditionné, focalisé sur l'autre qui va être très fortement remis en cause, l'autre peut devenir un objet fortement contesté, ce qui n'engendre pas forcement une rupture du couple puisque cela dépend des relations préalables du couple. On a donc deux cas de figures soit une restructuration avec renforcement des liens au sein du couple, soit une dissolution de ces liens, un éclatement du système familial amenant à la rupture du couple. Pour certaines personnes se trouvant dans une situation pathologique l'autre peut devenir un persécuteur, un objet aliénant... Si l'autre est fortement contesté, cela traduit surtout l'envie de se détacher de ce qui existe pour reconstruire son individualité. La rupture du couple et notamment le départ du conjoint en crise peut parfois se faire à l'occasion d'une infidélité de l'un ou de l'autre. Réveil pulsionnel avec désir de réassurance narcissique. Pour la femme ces conséquences peuvent se traduire en un besoin d'échange nouveau sur le plan social, modifier son tissu social, tout dépend de sa construction identitaire et si jusque là elle avait été confiné dans un rôle de mère au foyer par exemple, le travail psychique peut l'amener à revendiquer une autonomie financière, intellectuelle, se lancer dans une activité professionnelle. On peut également avoir le cas inverse, de femme très investie professionnellement qui ressente un désir de parentalité tardive.  En règle générale cette crise du milieu de vie est observée entre 45 et 50 ans. Certains vont s'aménager de nouveau rôle comme celui de grand parent avec un surinvestissement des petits enfants. Ce travail psychique va aussi amené à revaloriser leur investissement professionnel. Par conséquent cette crise de milieu de vie va être vécue très diversement en fonction du couple, du milieu social et de la personnalité de chaque individu.
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 Quelque soit le conjoint qui soit en crise, à chaque fois celle-ci va nécessiter un réaménagement du fonctionnement du couple voir même du fonctionnement familial mais on considère que cette crise du milieu de vie est surtout synonyme de renaissance. Prise de conscience de la précarité de l'individu pouvant être renforcé par la mort des parents et la prise de conscience que la génération suivante c'est la notre.  Après cette crise certains ne calcul pas avec le temps qui est passé mais ce qu'il reste, c'est une manière d'envisager le temps. L'existence de cette crise du milieu de vie montre bien que l'âge adulte n'est pas une période de stabilité absolue contrairement à ce qu'on pourrait estimer, c'est également une affirmation de soi et une relance du travail psychique. On peut estimer qu'il y a un développement de la personne adulte de part ces aménagements progressifs de l'organisation psychique aussi bien des événements internes qu'externes. C'est un travail psychique nécessaire à l'individu pour se positionner dans un processus de vieillissement.
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