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Association Évangélique d’Églises Baptistes de Langue FrançaiseCOURS :DOCTRINE 13 COURS DE FORMATION PAR CORRESPONDANCEÉLÉMENTS DE RÉPONSES.Page Ques-ObservationsLEÇON : Hammond p. 115 - 124 : LA PERSONNE DE CHRISTdu man. tionsVTB 1 Relevez dans l’Ancien et le Nouveau Testament (avec références) les différents sens466-475 1. de l’expression « fils de l’homme »- Dans bien des passages bibliques elle est synonyme d’homme et souligne la petitesse, la fai-blesse, la condition mortelle et pécheresse de l’homme : Ps 80.18; Es 51.12; Ps 14.2s; 89.48;Ez 2.1,3.- Dans le langage apocalyptique de Daniel 7, l’expression prend un sens divin : le fils de l’hom-me s’oppose aux bêtes comme le divin au satanique. La transcendance divine du Messie quitransparaît en Daniel va être accentuée plus tard dans la littérature juive et préparer ainsi lesens évangélique de l’expression.- Dans les récits évangéliques, l’expression « fils de l’homme » est celle que Jésus emploie le plussouvent pour se désigner lui-même. Par son ambiguité, elle lui permit d’affirmer sa divinité enla voilant derrière un sens banal, et ainsi de ne pas provoquer trop tôt la réaction de ses adver-saires juifs. En fait, ce titre soulignait tout à la fois et tout autant le caractère divin (Mt 9.6; 12.8;16.27; 19.28; Jn 3.13; 5.26-29) et le caractère profondément humain (Mt 8.20; 11.19) de sapersonne. Il était le terme idéal pour exprimer l’incarnation.- Dans les écrits apostoliques le titre ...

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Association Évangélique d’Églises Baptistes de Langue Française
COURS DE FORMATION PAR CORRESPONDANCE
ÉLÉMENTS DE RÉPONSES.
COURS :
DOCTRINE 13
Page
Ques-
du man.
tions
Relevez dans l’Ancien et le Nouveau Testament (avec références) les différents sens
1. de l’expression « fils de l’homme »
- Dans bien des passages bibliques elle est synonyme d’homme et souligne la petitesse, la fai-
blesse, la condition mortelle et pécheresse de l’homme : Ps 80.18; Es 51.12; Ps 14.2s; 89.48;
Ez 2.1,3.
- Dans le langage apocalyptique de
Daniel
7, l’expression prend un sens divin : le fils de l’hom-
me s’oppose aux bêtes comme le divin au satanique. La transcendance divine du Messie qui
transparaît en Daniel va être accentuée plus tard dans la littérature juive et préparer ainsi le
sens évangélique de l’expression.
- Dans les
récits évangéliques
, l’expression « fils de l’homme » est celle que Jésus emploie le plus
souvent pour se désigner lui-même. Par son ambiguité, elle lui permit d’affirmer sa divinité en
la voilant derrière un sens banal, et ainsi de ne pas provoquer trop tôt la réaction de ses adver-
saires juifs. En fait, ce titre soulignait tout à la fois et tout autant le caractère divin (Mt 9.6; 12.8;
16.27; 19.28; Jn 3.13; 5.26-29) et le caractère profondément humain (Mt 8.20; 11.19) de sa
personne. Il était le terme idéal pour exprimer l’incarnation.
- Dans les écrits apostoliques le titre devient très rare. On ne le retrouve que quatre fois (Ac
7.56; Ap 1.13; 14.14 et Hé 2.6 qui cite le Psaume 8).
2. de l’expression « fils de Dieu »
-
Elle peut représenter (rarement) les anges qui forment la cour divine (Ps 89.7; Jb 1.6)
-
Elle est appliquée à Israël, le peuple adopté par Dieu (Ex 4.22; Os 11.1). Le titre de fils de Dieu
insiste sur la consécration des membres de ce peuple au Dieu qui leur est «Père » (Dt 14.1s)
ou souligne avec plus de force leur infidélité (Es 1.2; Os 2.1).
-
Mais avec David, qui est, à l’intérieur du peuple d’Israël, plus spécialement choisi comme roi et
ancêtre du Messie, il devient un titre royal et messianique (Ps 2.7).
-
C’est dans ce sens messianique que l’expression entre dans le NT et s’applique particulièrement
à Jésus (Mt 4.3,6; Mc 3.11; Mt 16.16s; 26.63s). Mais Jésus devra dissiper l’ambiguité qu’elle sus-
cite justement dans la pensée de ses contemporains. Il sera obligé de préciser la nature spiri-
tuelle et non politique de son règne messianique ainsi que les souffrances qui jalonneront le
chemin de la gloire divine (Mt 16.21; cf Jn 18.36).
C’est la résurrection qui apportera la preuve irréfutable que Jésus-Christ est le « Fils de Dieu »
par excellence (Rm 1.4). L’expression le désignera alors dans le témoignage et la confession de
la foi des premiers chrétiens (Ac 8.37; 9.20). Pour Jean, cette filialité divine de Christ sera le
thème dominant de sa présentation de l’Évangile (Jn 5.19,23; 1.18).
- Comme le titre désignait Israël dans l’AT, il va s’appliquer tout naturellement au nouvel Israël
dans le NT (Ga 3.26; Ep 1.5; Rm 8.14-17; Hé 12.5-12). Mais il n’indique pas seulement une
adoption dans un sens juridique—exprimant l’amour de Dieu—il va plus loin en soulignant que
les fils « adoptés » sont aussi « engendrés » et participent ainsi, en une certaine mesure, comme
le Fils unique de Dieu, à la nature de leur Père (Jn 1.12; 1 Jn 3.1s; 2 Pi 1.4).
LEÇON : Hammond p. 115 - 124 : LA PERSONNE DE CHRIST
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ÉLÉMENTS DE RÉPONSE
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Ques-
du man.
tions
Montrez que pour être un véritable médiateur
1) dans le domaine de la révélation, comme
2) dans le domaine de la rédemption, Christ devait être durant son ministère terrestre, à la fois Dieu
et homme.
1.
Pour manifester parfaitement, concrètement et définitivement ce qu’il avait exprimé de dif-
férentes manières au cours des siècles (Hé 1.1) : dans la loi, par le tabernacle et le culte lévitique,
par le moyen des prophètes, par les écrits qu’il a inspirés (2 Pi 1.20s), par l’intermédiaire des anges
(Gn 32.24s) ou au moyen de visions (Ex 3.2s), Dieu a utilisé ce qu’il avait préparé (à la création)
pour le représenter : son image. C’est l’homme, créé à sa ressemblance pour être son image, son
reflet (Gn 1.27), l’homme parfait qui devait être l’image visible du Dieu invisible (Col 1.15). Déjà
dans la création de l’homme, à l’aube de l’humanité, se préparait l’incarnation de Dieu, la révéla-
tion de Dieu dans l’Homme par excellence, le premier-né de la création.
Mais,
pour que cette image soit parfaite, il fallait qu’elle s’identifie à la réalité. Pour que l’homme
soit parfait et révèle ainsi Dieu, il fallait qu’il soit lui-même Dieu. Seul Dieu peut révéler Dieu, Dieu
dans son infini et son absolu. C’est pourquoi l’homme Jésus-Christ devait être Dieu, ce que la Bible
nous confirme qu’il est. Il est vrai que cette divinité apparaît dans les limites d’un être humain dans
l’espace et le temps : elle est, de ce fait, voilée et limitée dans son
expression
, mais elle reste par-
faite et totale dans sa
nature
. Les limites que Christ s’est imposées en devenant homme n’affectent
en rien la sainteté de sa vie (son impeccabilité) comme la vérité de sa parole (son infaillibilité).
2.
C’est l’homme qui a péché, ce ne peut donc être que l’homme qui expie (Gn 2.17; Ez 18.4;
Rm 5.12). Le
goel
, le rédempteur, devait être du même sang, le plus proche parent (Lv 25.25).
C’est pourquoi pour sauver l’homme, Dieu dut se faire vraiment homme en Jésus-Christ (Hé 2.14-
18; 5.5; 2.11).
C’est seulement un homme qui pouvait se substituer à un homme ; un homme juste qui devait
prendre la place d’un homme coupable pour qu’il puisse y avoir vraiment transfert de culpabilité
et libération.
Mais
pour être parfaitement juste, au point de satisfaire la justice et la sainteté infinies de Dieu, cet
homme devait être Dieu, car pas un seul homme n’est juste (Rm 3.10-12), tous ont péché (Rm
3.23).
D’autre part, pour que la mort de Jésus-Christ ait une valeur rédemptrice, il fallait qu’il soit Dieu :
la mort d’un simple homme n’a jamais expié ses péchés, ni ceux d’un autre homme ; la mort est le
châtiment du péché, non la délivrance du péché. Pour expier un péché infiniment grand (notre
péché l’est car il est dirigé contre une personne infinie), il fallait un sacrifice infiniment grand. C’est
pourquoi seul le Dieu infini, Jésus-Christ, pouvait offrir ce sacrifice à la fois parfait et d’une valeur
infinie.
L’union mystérieuse des deux natures divine et humaine dans la personne de Christ a toujours posé
un problème à l’esprit humain et de ce fait, donné lieu à des hérésies mettant en cause l’un des trois
points suivants : soit la divinité, soit l’humanité, soit l’union de la divinité à l’humanité.
Essayez de classer, en fonction de ces trois points les différentes tendances hérétiques que recou-
vrent les noms d’ébionisme, arianisme, docétisme, Apollinaire, Nestorins et Eutychès, en indiquant très
brièvement leurs particularités. Rappelez la doctrine biblique, orthodoxe des deux natures.
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La doctrine orthodoxe précisée à Chalcédoine en 451 affirme :
« Notre Seigneur Jésus-Christ, le même parfait en divinité, le même parfait en humanité, le même Dieu
vraiment, et homme vraiment,… consubstantiel au Père selon la divinité, consubstantiel à nous selon
l’humanité… en deux natures, sans confusion ni changement, sans division ni séparation, sans que
l’union supprime en rien la différence des natures, mais au contraire les propriétés de chacune des
deux natures restant sauves et rencontrant l’autre en une seule personne et une unique hypostase ».
Répondez à la question 1 p.24.
1. Divinité
Ebionites
nient la
réalité
de la nature
divine.
Christ est seulement un
homme sur qui, depuis son
baptême, repose l’esprit de
Dieu dans sa plénitude.
Ariens
nient
l’intégrité
de la nature
divine.
Le Logos qui s’unit à l’hu-
manité en Jésus-Christ
n’était pas absolument
Dieu, mais le premier et le
plus élevé des êtres créés.
Subordination au Père en
tant que «fils» engendré.
2. Humanité
Docètes
nient la
réalité
du corps
physique de Christ (dualis-
me Matière/Esprit) qui n’est
qu’une apparition
(dokeo = sembler, appa-
raître)
Apollinaire
nie
l’intégrité
de la nature
humaine de Christ.
Christ n’a qu’un corps et
qu’une âme humains, la
place de l’esprit est remplie
par le Logos divin (théorie
basée sur la trichotomie de
Platon).
3. Union
Nestorins
nient
l’union
réelle des
deux natures divine et
humaine en Christ. cette
union du divin et de l’hu-
main est plus morale qu’or-
ganique (//union conjugale)
Christ = Dieu+homme
(2 natures en 2 personnes)
Eutychès
nie la
distinction
et la
coexistence des deux
natures. L’union des deux
conduit à une troisième
(//union chimique d’un
acide et d’une base forme
un sel).
L’humain est absorbé et
métamorphosé par le divin
(une nature en une person-
ne), d’où leur nom de
«monophysistes».
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