COURS MAGISTRAL
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Note de Cours de Psychologie Licence 2 Semestre 3 Année 2006/2007 Psychologie Cognitive C.M. U.E : PSY31A Cours magistral 1 Psychologie Cognitive Chapitre I : Une approche de la conscience : de la psychophysique sensorielle à la psychophysique cognitive Constat : en permanence notre organisme reçoit des stimulations du milieu extérieur mais aussi du milieu intérieur (la douleur, proprioception) Par ailleurs pour qu’une information ou un signal soit pris en compte il faut qu’il soit perçu pour être ensuite interprété. Définition : si une source d’énergie physique stimule un organe sensoriel alors cette énergie sera appelée stimulus. Donc un stimulus est une source d’énergie physique qui produit ou non la réponse d’un organe sensoriel. La psychophysique, initiée par Gustave Théodore Fechner, a pour but d’établir les relations mathématiques entre les modifications physique de l’environnement extérieur et leurs corrélas psychologique, c'est-à-dire les états mentaux ou encore l’expérience psychologique qui lui est associé. On peut dire aussi que la psychophysique tente d’établir des lois formelles reliant la sensation consciente avec différentes variables d’un stimulus. De ce fait la psychophysique établie une distinction franche entre l’univers physique, c'est-à-dire la réalité objective et la représentation mentale, c'est-à-dire la réalité subjective de ...

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Note de

Cours de Psychologie



Licence 2

Semestre 3



Année 2006/2007




Psychologie
Cognitive
C.M.





U.E : PSY31A
















Cours magistral 1
Psychologie Cognitive Chapitre I : Une approche de la conscience :
de la psychophysique sensorielle
à la psychophysique cognitive




Constat : en permanence notre organisme reçoit des stimulations du milieu extérieur mais
aussi du milieu intérieur (la douleur, proprioception)
Par ailleurs pour qu’une information ou un signal soit pris en compte il faut qu’il soit perçu
pour être ensuite interprété.

Définition : si une source d’énergie physique stimule un organe sensoriel alors cette énergie
sera appelée stimulus. Donc un stimulus est une source d’énergie physique qui produit ou non
la réponse d’un organe sensoriel.

La psychophysique, initiée par Gustave Théodore Fechner, a pour but d’établir les relations
mathématiques entre les modifications physique de l’environnement extérieur et leurs corrélas
psychologique, c'est-à-dire les états mentaux ou encore l’expérience psychologique qui lui est
associé.
On peut dire aussi que la psychophysique tente d’établir des lois formelles reliant la sensation
consciente avec différentes variables d’un stimulus.
De ce fait la psychophysique établie une distinction franche entre l’univers physique, c'est-à-
dire la réalité objective et la représentation mentale, c'est-à-dire la réalité subjective de cet
univers, elle a pour objectif de décrire la relation entre ces deux dimensions.
On parle de sensation et non de perception car ces deux termes que l’on utilise souvent de
façon interchangeable renvoient à des réalités très différentes.

La sensation est un événement mental élémentaire qui résulte d’une modification efficace de
l’environnement externe ou du milieu intérieur. D’un point de vue physiologique, la sensation
résulte d’un traitement minimum d’information par le système nerveux central à la suite à la
stimulation d’un organe sensoriel. Dans cet ordre d’idée, la sensation est conçue comme un
phénomène qui ne concerne qu’une seule voie nerveuse afférente, c'est-à-dire de quelque
chose de périphérique à quelque chose de centrale.
On en conclu que la sensation est spécifique d’une modalité sensorielle.
D’un point de vue taxonomique (science de la classification) on sait que la lumière est
l’excitant naturel de la vision et que les molécules odorantes sont l’excitant naturel d’une
sensation olfactive, l’excitant naturel des sensations gustatives est la saveur…
Regroupé sous le terme de sensation somesthésique, renvoie à la sensibilité corporelle, on
parle de sensation extéroceptive dans laquelle on distingue des sensations tactiles ou encore
des sensations thermiques. En plus de ces sensations il y a des sensations intéroceptives ou
encore proprioceptives ou encore kinesthésiques qui renvoi au fonctionnement de récepteur
logé dans les muscles et les tendons. C’est grâce à ces récepteurs que notre cerveau connaît de
façon permanente et inconsciemment quelle est la position de notre corps et de nos membres
dans l’espace.
Il est tout à fait possible de tromper le cerveau quand à la position des membres de notre
propre corps à l’aide du reflex tonique vibratoire.
On assoit le sujet dans un fauteuil ou les accoudoirs ne sont pas stable mais pouvant pivoter
sur leur axe et on lui met en masque sur les yeux.
Cours magistral 2
Psychologie Cognitive On dispose le bras du sujet sur l’accoudoir et plaçons un vibreur derrière le bras dont on peut
régler la fréquence sur le tendon.
En fonction de la fréquence et de la position du vibreur le sujet à l’impression que son bras
bouge.
On a donc leurré le cerveau en lui envoyant un message ne correspondant pas à la réalité.

Sensation nociceptible, sensibilité à la douleur.
La façon la plus opérationnelle de décrire l’existence d’une sensation est de dire que pour
qu’il y est sensation, il faut qu’un transfert d’énergie se produise depuis un stimulus physique
vers une cellule sensorielle réceptrice, c’est ce que l’on appel la transduction. Cette énergie
doit être suffisante pour provoquer au niveau cellulaire une excitation.
Si cette excitation atteint une certaine intensité elle va engendrer un influx nerveux qui va se
propager le long d’une voie nerveuse, des axones, afférente et ce jusqu’au système nerveux
centrale. C’est au niveau du système nerveux central que va naître l’expérience psychologique
que l’on appel sensation.
De nos jours, il est plus heuristique de considérer qu’il n’existe pas deux univers distincts
(l’univers physique et l’univers mental) mais plutôt qu’il existe « un seul univers constitué
d’un flux d’informations qui se transforme et qu’il convient de décrire et mesurer de manière
adéquate au cours de ces différentes transformation ».

En règle générale, nous ne somme jamais soumis à une seule stimulation mais plutôt à un
ensemble de stimulation qu’il concerne un même récepteur sensoriel à des moments
différents, on parle alors de somation temporelle ou alors on a à faire à des stimulations qui
concernent des récepteurs sensoriels différent auquel cas on n’a plus à faire à des somations
temporelles mais spatiales.
Ce sont ces phénomènes de somation qui engendre des interactions complexes qui
caractérisent la perception.
La perception résulte donc de l’intégration de plusieurs sensations sur lesquelles le sujet
percevant effectue un choix et prend des décisions à partir de ses connaissances antérieures,
de ses attentes, de sa motivation, de ses émotions…
La perception n’est pas une réponse exclusivement déterminée par une stimulation puisqu’elle
met en jeu des processus actifs de construction et d’organisation impliquant l’intentionnalité,
c'est-à-dire la conscience.
Nous savons que l’individu est bombardé de stimuli et que donc la perception opère un choix
parmi l’ensemble des stimuli potentiels. En effet, sans sélection et sans organisation
perceptive, nous vivrions dans un chaos sensoriel en perpétuelle transformation. Autrement
dit nous serions submergés et incapable d’agir.
La perception est catégorielle, on effectue un tri mais elle est aussi inférentielle, nous ne
percevons pas des sensations isolés les unes des autres mais nous percevons au contraire des
totalités signifiantes grâce aux inférences, c'est-à-dire grâce aux hypothèses pré perceptive
que nous faisons préperception à nos apprentissages antérieur.
La perception dépend étroitement de notre motivation du moment.
« Ce qui nous intéresse et nous préoccupe vient prendre la place de ce qui nous intéresse pas
encore » Freud. Notre perception va être influencée par notre motivation du moment.

A ce stade on peut dire que, si la sensation est fonction du stimulus ; par contre on doit dire
que la perception est fonction du stimulus dans un certain contexte, elle est aussi fonction des
apprentissages antérieurs, elle est aussi fonction des attentes du sujet et elle est aussi
dépendante de son état de motivation et de son affectivité.
Cours magistral 3
Psychologie Cognitive Il ne serait pas correct de dire que la perception est le simple résultat d’une addition de
sensation élémentaire, elle est au contraire le produit d’une intégration autrement dit on passe
d’un paradigme Stimulus – Réponse à un paradigme Stimulus – Sujet – réponse.
Pour beaucoup de psycho physicien, la perception est aussi une décision. La perception est
judicatoire.

Conception classique du seuil sensoriel :
Quotidiennement nous ne percevons pas certaines stimulations de notre environnement, peut
être que l’intensité est trop faible et/ou peut être que notre attention est dirigée ailleurs.
Dire que parfois nous percevons et que parfois nous ne percevons pas un stimulus renvoi à la
dichotomie non conscience/conscience et surtout cela renvoie à l’idée qu’il existerait un seuil
ou encore une limite entre deux états, l’état {0} et l’état {1}.
Au laboratoire, l’état {1}, l’état de conscience, renvoi ou correspond à quatre taches
perceptives différentes :
- la détection
- une discrimination

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