Démences et Psychopathies d origine organique. Arrêts de développement. - compte-rendu ; n°1 ; vol.29, pg 478-492
16 pages
Français

Démences et Psychopathies d'origine organique. Arrêts de développement. - compte-rendu ; n°1 ; vol.29, pg 478-492

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
16 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

L'année psychologique - Année 1928 - Volume 29 - Numéro 1 - Pages 478-492
15 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1928
Nombre de lectures 29
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

f) Démences et Psychopathies d'origine organique. Arrêts de
développement.
In: L'année psychologique. 1928 vol. 29. pp. 478-492.
Citer ce document / Cite this document :
f) Démences et Psychopathies d'origine organique. Arrêts de développement. In: L'année psychologique. 1928 vol. 29. pp. 478-
492.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1928_num_29_1_484747.8 !ANAL*BBS BlBIilOßRÄB»l(?tJ£S
les ^autres. Dans fl'ogitattion peuvent alterner les manifestations
sct'anxiété et de maniérisme. Cette afieotion >est beaucoup plus .fr
équente, mais ne paraît pas avoir de rapport avec la ménopause. Elle
»débute ihabituellement avant 60 îaos. Bien que le comportement de-
wienne stéréotypé, il m'y .-a pas d'affaiblissement démentiel.
iLa démence mélancolique débute en général 'entre 40 et 50 ans.
«De Ja période ^anxieuse il ne subsiste »bientôt plus que des;gémi8se-
anents uniformes et quelques résidus ides anciennes ddées délirarites.
La mélancolie présénile maligne. évolue rapidement vers laicachexie
et;la mort. L'agitation est stéréotypée sans eu/phorie ni fuite ;des idées,
-elle serait plutôt 'd'aspect 'catato nique, comme le note Oksala.
En regard -de (ces formes graves, il y en a de plus bénignes :
C'est la neurasthénie mélancolique étudiée par Friedmann : sur
menage, neurasthénie, mélancolie se succèdent, habituellement sans
4élire. Il se produit plusieurs poussées ^ou rechutes avant la guérise-n.
Les idées de suicide sont fréquentes. H. W.
fifi®. — rE. MtNKOW&KI et M. TISON. — Essai inr la steuetute
des états de dépression presbyoiJhréndque. J. de Ps., XXV, 8,
1928, p. 696-708.
M. et T. (réunissent sous le nom «de syndrome -centrifuge mne série
■dejçymptômes observés chez des déprimés seniles et qui se ramènent
à un sentiment d'impuissance accompagnant un sentiment de déca
lage de la me iprepse du sujet par rapport au diavènir ambiant. Ms
•considèrent ce syruîroiwe oomme =wn phénomène 'harmonique d'un
phénomène <essetttiel (de .la me ^normale, le sentiment de vieillir, do nt
■•«su érouvena ici wae analyse faès -fine. La déformation par laquelle ce
îpbënomène neirmal aboutit au syndrome pathologique consiste en ce
^fue non seulement il devieiït une des Aignes directrices de la vée dm
»malade, mais >qu'«n outrse il se imatërialise, s'ändältüe dans utne sphère
-qui lui était étrangère, celle du concret, ce 'qui indique un effondr«-
.ntent de la structure normale de la personnalité humaine. 6.-H. L.
if) Démences -et psc/ckopcuhies d'origine organique. Arrêts
fde développement 1
«30. — G.-J. TKOCHINE. — La démence. — An. Méd.,-Ps,,
LXXXVI, 4-5, 1928, p. a94-414.
Etude de la démence dans ses caractères, dans ses associations et
dans son etiologie. L'A. constitue 6 .groupes d'affections suivant
qu'elles s'accompagnent ou non de démence :
1° Celles qui ne la produisent pas : ihystérie et psychoses psyciio-
2° Celles qui la nécessairement -: paralysie progressive ;
3° qui la produisent .nécessairement, mais avec arrêt pos-
de l'évolution : psychose traumaïiq^ie., tumorale, polysclero-
1âque, luëtique,, Artërïosclëreuse, sénîle, épuep'tique ;
4° Démence précoce.
1. Voir aussi les n« 97 et 422. ,
PSYCHOLOGIE iPATWÖCOGlQUE 479
5° Celles qui ne produisent la démence que très rarement : psy
choses d'intoxication et d'infection ;
6° Gelles qui la de façon discutable : psychose maniaco-
dépressive, paranoïa. H. W.
531. — B. MINKOWSKï. — Quelques remarques sur la psyehopa-
thoiogie de la démence sénile. — J. de Ps., XXV, 1, 1928, p. 79-90.
Par opposition aux troubles mentaux qui peuvent se produire
chez les vieillards comme chez des sujets plus jeunes, la démeii-ce
sénile vraie est caractérisée par un affaiblissement mental. On étudie
ici moins le côté déficitaire de ces malades que ce qui reste intact
chez eux et qui les distingue tant des schizophrènes que des paraly
tiques généraux. Ils s'opposent aux premiers et sont semblables aux
seconds en ce qu'ils conservent la notion fondamentale « moi — ici — ■
maintenant », vrai centre de notre dynamisme. Leur pensée n'a
presque aucune expansion dans l'espace, ce qui les oppose encore aux
schizophrènes. Ils présentent, comme les paralytiques généraux, une
tendance à se situer constamment dans le temps. Mais tandis que
chez les paralytiques généraux, le dynamisme élémentaire qui envahit
leur pensée est tourné vers l'avenir, chez les déments séniles il est
Iflurné vers le passé, dont la notion intervient non seulement sous la
forme de la succession immédiate, comme chez les paralytiques géné
raux, mais aussi sous la forme, qui semble absente chez ceux-ci, de
Ja continuité et de la stabilité dans la succession. G-.. -H. L.
532. — E. HIRSCH. — Ueber senile Déni- und SprachstOruigea
(Sur les troubles senties de la pensée et du langage). — Ps. Forsch.,
X, 2-4, 1928;, p. 35S-392.
On montre à des déments seniles des livres d'images et oa lear
fait nommer les objets représentés ; d'autre part on «xamiae leuus
souvenirs et leurs habitudes verbales en utilisant des tests de langage
(définition par l'usage, contraires, nombre des objets, etc.). L'intérêt
du travail est dans l'analyse des réponses qui montre, dans ce qu'on
«lasse souvent comme troubles du langage, de véritables troubles de
la pensée.
Au lieu de nommer, le dément répond souvent par des périphrases
descriptives, même quand il connaît le nom. Il y a là une direction
primaire plus voisine de la vie, de îa pensée concrète, comme celle de
l'enfant et de l'imbécile. Des images sont faussement interprétées,
grâce à un détail qui s'isole de l'ensemble. Les confusions résultent
du glissement d'une idée à une autre ; deux idées voisines forment
un amalgame confus, l'objet éveille l'idée d'une situation d'ensemble
qui se substitue à lui (voyant une montre, il dit : église parce qu'il
pense à l'horloge de la tour de l'église). La faute peut être corrigée
quand on présente l'image de l'objet nommé. L'incapacité de donner
le nombre d'un petit groupe de quatre ou cinq objets sans les compter,
«celle de lire des nombres de plusieurs chiffres, montre une diminution
de l'aptitude à grouper et à voir distinctement un ensemble. Les sou
venirs indiquent des contaminations graves (le sujet confond des
membres de sa famille) ; H s'agit souvent de contaminations perman
entes, figées, définitives. W-
480 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
Ces troubles affectent-ils la perception même des objets ? La di
versité des lignes d'une image complexe (batterie de cuisine), présente
déjà pour le sénile une difficulté ; pour isoler les objets, il faudrait
suivre leurs contours, mais pour cela il faudrait déjà reconnaître les
objets. Peut-être des détails faussement imaginés fusionnent-ils avec
la perception et empêchent la rectification. Ayant cru voir une vache
dans une brebis, le sujet cherche les cornes et les voit ; il voit les trous
(non figurés) dans une casserole qu'il a prise pour une passoire, etc.
La reconnaissance d'un dessin est déjà une fonction intellectuelle
supérieure ; l'interprétation de certaines perspectives implique une
attitude difficile chez le vieillard, comme elle l'est aussi chez l'enfant.
P. G.
533. — C. I. UREGHIA et S. MIHALESCU. — La maladie de
Pick (atrophie sénile circonscrite). — Bnc, XXIII, 9, 1928, p. 803-
820.
Affection degenerative, et non inflammatoire, qui se traduit par
une atrophie considérable du cerveau et particulièrement de l'hémis
phère gauche, dans les régions frontale, temporale, insulaire, ealca-
rine, et, à un moindre degré, pariétale. La frontale et la pariétale
ascendante sont relativement respectées. Elle survient entre 40 et
70 ans, mais surtout entre 50 et 60 ans. Elle évolue rapidement, s'ins
talle en moins d'un an, entraîne amaigris

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents