Densification de l axe ligérienet dynamique localisée de l espace rural
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Depuis 1999, la population du Centre s'accroît de 0,5 % par an. C'est un rythme plus soutenu qu'au cours de la période 1990-1999, qui place le Centre devant les autres régions du pourtour de l'Île-de-France. Ce rebond démographique, lié à un solde migratoire en hausse, est cependant plus faible qu'en province. La densification de population s'étend sur les franges franciliennes et produit désormais une quasi-continuité de l'habitat sur l'axe ligérien qui concentre près de la moitié des habitants de la région. L'Indre-et-Loire et le Loiret sont les départements les plus dynamiques. Les banlieues restent les moteurs du développement urbain. La croissance démographique concerne aussi le périurbain et des espaces ruraux, y compris dans le Cher et l'Indre qui jusqu'alors perdaient des habitants. La population baisse ou stagne dans la plupart des villes-centres, à l'exception de Tours. Une croissance de la population largement due aux migrations Une forte poussée démographique sur l'axe ligérienet les franges franciliennes 1962-2006 : vers une continuitéde l'habitat sur l'axe ligérien Renouveau localisé de l'espace rural Les banlieues, moteurs du développement urbain Tours seule ville chef-lieu gagnant de la population Pour comprendre ces résultats

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Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Densification de l’axe ligérien
et dynamique localisée de l’espace rural
Depuis 1999, la population du Centre s’accroît de 0,5 % par an. C’est un rythme plus soutenu qu’au
cours de la période 1990-1999, qui place le Centre devant les autres régions du pourtour de
l’Île-de-France. Ce rebond démographique, lié à un solde migratoire en hausse, est cependant plus
faible qu’en province. La densification de population s’étend sur les franges franciliennes et produit dé-
sormais une quasi-continuité de l’habitat sur l’axe ligérien qui concentre près de la moitié des habitants
de la région. L’Indre-et-Loire et le Loiret sont les départements les plus dynamiques. Les banlieues res-
tent les moteurs du développement urbain. La croissance démographique concerne aussi le périurbain
et des espaces ruraux, y compris dans le Cher et l’Indre qui jusqu’alors perdaient des habitants. La po-
pulation baisse ou stagne dans les villes chefs-lieux de département, à l’exception de Tours.
Jean-Marie Durville
Au recensement de 2006, la région 1962 à 1975 (au taux annuel de 1,1 %) a par an après + 0,3 % entre 1990 et 1999).
Centre compte 2 519 567 habitants, soit précédé 24 années de ralentissement dé- L’accélération démograhique est moins
80 000 de plus qu’en 1999 et 660 000 de mographique. Néanmoins, la région a franche en région Centre qu‘en métropole,
plus qu’en 1962. Si cette augmentation a conservé durant cette période une crois- y compris en province (0,7 % après 0,4 %).
eété continue depuis 1962, elle a été va- sance supérieure à celle de la province. Le Centre se classe désormais au 12 rang
riable selon les périodes intercensitaires. Depuis 1999, la population régionale aug- national des régions en plus forte progres-
eUne croissance forte de la population de mente à un rythme plus soutenu (+ 0,5 % sion alors qu’il occupait le 3 rang en 1975.
Contribution des soldes naturel et migratoire à la
Une croissance de la
croissance démographique du Centre depuis 1962
population largement due
% aux migrations1,4
1982-19901962-19681,2 De 1962 à 1990, la contribution du solde mi-
1968-1975 1990-1999
gratoire à la croissance régionale était su-1,0 1999-20061975-1982
périeure à celle du solde naturel. Ce n’était
0,8 plus le cas entre 1990 et 1999. Depuis,
plus de la moitié de l’évolution démogra-0,6
phique résulte à nouveau des migrations.
0,4
Toutefois, la croissance due au solde mi-
gratoire, largement supérieure à celle de0,2
province et de métropole jusqu’en 1990,0,0
est désormais inférieure. Les régions du
Solde naturel Solde migratoire Ensemble sud et de l’ouest de la France se montrentapparent
Sources : Insee, Recensements de la population. beaucoup plus attractives alors que celles
Insee Centre - Service Études et DiffusionDirecteur de la publication : Paul Ahmed Michaux
Le portrait de votre région : www.insee.fr/centreISSN : 0986-976X
Informations statistiques : 0 825 889 452 (0,15€/mn) - www.insee.fraugmente continûment depuis 1962
Évolution 1999-2006 de la population dans les départements
pour atteindre 47 % en 2006 (39 %
et les espaces régionaux
en 1962). Cette évolution s’est faite
Population Évolution 1999/2006 Contribution simultanément à la baisse de la part
à la croissance relative du sud, qui est passée de
1999 2006 nombre en % régionale en %
35 % à 27 % en 44 ans. La part du
Cher 314 388 314 675 287 0,1 0,4
nord a légèrement progressé et estEure-et-Loir 407 747 421 114 13 367 3,3 16,8
Indre 231 061 232 959 1 898 0,8 2,4 maintenant comparable à celle du
Indre-et-Loire 553 747 580 312 26 565 4,8 33,3 sud (27 % en 2006 pour 25 % en
Loir-et-Cher 314 933 325 182 10 249 3,3 12,9 1962).
Loiret 618 086 645 325 27 239 4,4 34,2
Axe ligérien 1 128 572 1 178 984 50 412 4,5 63,3 L’Indre-et-Loire et le Loiret contri-
Nord régional 647 484 672 304 24 820 3,8 31,2 buent ensemble pour les deux tiers à
Sud régional 663 906 668 279 4 373 0,7 5,5
la croissance régionale, mais aucunCentre 2 439 962 2 519 567 79 605 3,3 100,0
département de la région ne perd deSources : Insee, Recensements de la population.
population entre 1999 et 2006.
du nord le sont nettement moins.
Dans le Centre, le taux d’accrois-
sement de la population dû au Variation annuelle de la densité de population entre 1999 et 2006
solde naturel (+ 0,2 %) est infé-
rieur à celui de la métropole et de
Parisla province depuis 1962. Cepen-
dant, les naissances l’emportent
largement sur les décès sauf
dans les départements de l’Indre
et du Cher.
ChartresParmi les régions du Bassin pari-
sien, c’est en Bourgogne puis
NORD RÉGIONALdans le Centre que le solde natu-
rel contribue le moins à l’accrois-
sement de la population. Cepen-
dant, depuis 1968, la région
Le MansCentre exerce l’attractivité la plus
Orléansfortedetout le Bassinparisienet
bénéficie ainsi de la croissance la AXE LIGÉRIEN
plus importante, hormis l’Île-de-
France.
Blois
Une forte poussée
Toursdémographique sur
l’axe ligérien et les
franges franciliennes
L’axe ligérien se développe à un Bourges
SUD RÉGIONALrythme supérieur à la moyenne ré-
gionale. Son évolution représente
63 % de la croissance démogra-
Châteaurouxphique de la région depuis 1999.
Avec un taux annuel de près de
Poitiers2 %, la progression de la popula-
tion est particulièrement forte sur
habitants par km²
l’axe ligérien jusqu’en 1975. Elle
est plus modérée depuis, et com- 25
6,0parable à celle du nord régional.
1,0 Contour des espaces régionauxLe sud a perdu de la population
0,2 régionalde 1982 à 1999. Il en gagne à nou- -0,2 Autoroutes
-1,0veau et retrouve son niveau de Routes nationales
1968. La part de la population ré- Sources : Insee, Recensements de la population.
gionale vivant sur l’axe ligérien
2
La Loire
© IGN - Insee 2009%
La densité de population a fortement aug-Taux de croissance annuels de la population
menté en région Centre (48 habitants audepuis 1962
km² en 1962 et 64 en 2006), comme dans
2,5 la plupart des régions. Entre 1999 et
2006, la poussée démographique a été1982-19901962-1968
2,0 forte sur les franges franciliennes et sur-1968-1975 1990-1999
tout sur l’axe ligérien. Ce phénomène est1975-1982 1999-2006
1,5
encore plus marqué dans l’estuaire de la
Loire.1,0
La densité régionale reste inférieure à0,5
celle de la province (94 habitants au km²)
et de la France métropolitaine (113 habi-0,0
tants au km²). Le Centre est une région re-
-0,5 lativement rurale, notamment dans le sud.
eAxe Nord Sud Centre Province C’est la 7 région la moins peuplée, avecFrance
régional régionalligérien une densité comparable à celle de
Sources : Insee, Recensements de la population. Midi-Pyrénées (61 habitants au km²) et de
Poitou-Charentes (67 habitants au km²).
La densité de population est la
plus élevée sur les axes de com-Densité de population en 2006
munication et notamment sur
l’axe ligérien, l’Indre-et-Loire et le
Paris Loiret ayant des densités voisi-
nes de celles de province. Elle
est la plus faible dans le sud, où
le Cher et l’Indre sont peu denses
et comparables aux départe-
Chartres ments voisins de l’Allier et de la
Nièvre. La démographie du sud
de la région se rapproche ainsiNORD RÉGIONAL
de celle du Massif Central.
1962-2006 : versLe Mans
une continuité deOrléans
l’habitat sur l’axe
AXE LIGÉRIEN ligérien
En région Centre, la densification
Blois de type urbain (à partir de 80 habi-
tants au km²) se fait progressive-
ment à partir de l’Île-de-France etTours
sur l’axe ligérien. En 1962, les vil-
les chefs-lieux de département
sont nettement séparées les unes
des autres. Tours amorce une
Bourges
SUD RÉGIONAL percée vers Blois. En 1968 se ma-
nifeste une percée de l’aggloméra-
tion de Paris vers Chartres. La
Châteauroux région de Nogent-le-Rotrou passe
le seuil des 80 habitants au km².
C’est en 1975 que se confirmentPoitiers
le développement de Tours ethabitants par km²
d’Orléans, la poursuite de la
percée de C

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