Des hommes et des femmes en marge de la vie familiale
3 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Des hommes et des femmes en marge de la vie familiale

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
3 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Le nombre de personnes qui vivent seules a presque doublé depuis 1990. Leurs situations varient avec l'âge : jeunes étudiants ou en début d'activité ; hommes restés célibataires ou séparés ; femmes divorcées dont les enfants ont quitté le foyer familial ; veuves et veufs... Parmi les jeunes ce sont les plus diplômés et les mieux insérés professionnellement qui vivent seuls. Aprés vingt-cinq ans, ces avantages sont surtout le fait des femmes. Les personnes seules vivent plutôt dans les grandes villes, à l'exception des personnes âgées.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 9
Langue Français

Extrait

so cié té
Les per son nes seules
Des hom mes et des femmes
Le nombre de per son nes qui vi vent seu les a presque dou blé
de puis 1990. Leurs si tua tions va rient avec l’âge : jeu nes étu diants
ou en dé but d’ac ti vi té ; hom mes res tés cé li ba tai res ou sé pa rés ;
fem mes di vor cées dont les en fants ont quit té le foyer fa mi lial ;
veu ves et veufs... Par mi les jeu nes ce sont les plus di plô més et
les mieux in sé rés pro fes sion nel le ment qui vi vent seuls. Après
vingt-cinq ans, ces avan ta ges sont sur tout le fait des fem mes.
Les per son nes seu les vi vent plu tôt dans les gran des vil les, à
l’ex cep tion des per son nes âgées.
Les mé na ges d’une per sonne sont loinn as siste de puis deux dé cen nies à
de cons ti tuer une ca té gorie ho mo gène.une aug men ta tion continue duLexique L’ap proche par grou pes d’âge et par sexe Onombre de per son nes qui vi vent montre qu’ils sont de na ture dif fé rente et seu les. Elles for maient 11,5 % des mé -Au sens de l’INSEE, un mé nage cons ti tuent des éta pes par ti cu liè res du
na ges en 1982, 13 % en 1990 puis 17 %com prend tou tes les per son nes qui cycle de vie. On peut dis tin guer troisen 1999. Leur nombre a ain si aug men tépar ta gent un même lo ge ment. Les g ran des ca té go ries per son nes seu les. Toutde près de 80 % sur la der nière pé riode.per son nes qui vi vent seu les for ment un
d’abord, les jeu nes adul tes cé li ba tai resmé nage d’une per sonne. La fa mille Au to tal, se sont ac tuel le ment près de
de quinze à vingt-cinq ans, dont les’en tend comme le cadre sus cep tible 37 000 per son nes qui vi vent seu les, soit nombre a consi dé ra ble ment aug men téd’ac cueil lir un ou des en fants : elle -un peu plus de 5 % de la po pu la tion réu -peut donc être cons tituée soit par un ces dix der niè res an nées. Pour ces jeu nion naise. La pro por tion de per son nes
couple (ma rié ou non) et ses enfants, le nes, le fait de vivre seul cons titue une
seu les reste ce pen dant deux fois moinscas échéant, soit d’une per sonne sans phase préa lable à la mise en couple. Laim por tante qu’en France mé tro po li taineconjoint et de ses en fants (fa mille deuxième ca té gorie re groupe des adul tes où el les re pré sen tent 30 % des mé na gesmo no pa ren tale). Un mé nage peut de vingt-cinq à soixante ans, qui se re -
donc com por ter, zéro, une ou, plus et 12 % de la po pu la tion. Pour tant ce trou vent seuls après une sé pa ra tion de
ra re ment, plu sieurs fa mil les. phé no mène d’in di vi dua li sa tion se dé ve -
droit ou de fait. Cette ca té gorie, la plus-loppe et s’ac cé lère à La Réu nion. Le re nom breuse, ras semble éga le ment les in -cul de l’âge à la mise en couple, les sé -
di vi dus chan geant le plus sou vent de sta -pa ra tions et les veu va ges sont au tant deL’au teur tut fa mi lial. Enfin, le der nier type de mé -fac teurs qui vien nent bou le ver ser la vie
nage re groupe des per son nes âgées qui
fa mi liale des in di vi dus.Franck TEMPORAL est vo lon taire de se re trou vent seu les après le dé cès de
l’aide tech nique à la di rec tion leur conjoint.
ré gio nale de l’INSEE.
Une vi sion dy na mique de la cons ti tu tion
des fa mil les tout au long de la vie,
montre que les dif fé rents ty pes de mé -Bi blio graphie
nage sont liés les uns aux au tres. Une
«Les fa mil les de La Réu nion» INSEE, per sonne seule peut en ef fet en trer dansn
1994. la ca té gorie des cou ples en pre nant un
conjoint ; in ver se ment un couple ou une
n «Vivre seul, sen ti ment de so li tude et
fa mille mo no pa ren tale peut de ve nir uniso le ment re la tion nel», J.L Pan Ké
mé nage d’une per sonne à la suite d’unShon, INSEE Pre mière N° 678,
-Octobre 1999. dé cès, d’une rup ture ou de la dé co ha bi
ta tion des en fants. Si l’on ex clut les per -
son nes âgées, on cons tate que ce sont
plu tôt les per son nes qui ont un haut ni -
veau d’étude et une bonne qua li fi ca tion
pro fes sion nelle qui vi vent seu les.
L’aug men ta tion du nombre de La cons ti tu tion d’une fa mille par la mise
per son nes seu les de puis 1990 est en couple ou la nais sance d’un en fant sesur tout le fait des fem mes. Elle
fait de plus en plus tard. Ain si l’âgeest par ti cu liè re ment forte pour
moyen au ma riage est pas sé entre 1990les jeu nes de moins de vingt-cinq
et 1997 de 28,5 ans à 31 ans pour lesans.
hom mes et de 25,2 ans à 27,2 ans pour
8so cié té
en marge de la vie fa mi liale
de la fonc tion pu blique contre 2 % pourles fem mes. Pa ral lè le ment l’âge moyen
des mè res à la nais sance du pre mier en - l’en semble. Néan moins, cette pé riode
mise à pro fit par le jeune pour in ves tirfant est pas sé de 23,9 ans en 1990 à 25,3
au ni veau sco laire et pro fes sion nel estans en 1998. L’al lon ge ment des étu des
tem po raire. Une grande ma jo ri té trou ve -et l’aug men ta tion de l’ac ti vi té fé mi nine
ra un conjoint par la suite, aura des en --ex pli quent ce re cul qui per met une nou
-velle phase du cycle de vie du jeune fants et en tre ra ain si dans une autre ca té
gorie de mé nage.adulte. Après avoir quit té le do mi cile pa -
ren tal, il com mence plus sou vent que
La ma jo ri té (en vi ron 60 %) des per son -dans le pas sé son par cours par une pé -
nes vi vant seu les ont entre vingt-cinq etriode où il vit seul sans obli ga tion fa mi -
soixante ans. Les sé pa ra tions de droit ou liale.
de fait cons ti tuent le fac teur prin ci pal de
l ’ap pa ri tion des mé na ges cons ti tués d’une
Des jeu nes cé li ba tai res seule per sonne après vingt-cinq ans.
di plô més et actifs Actuel le ment 60 % des per son nes seu les La ma jo ri té des per son nes seu les
sont cé li ba tai res mais à me suredi vor cées ont entre qua rante et soixante
que l’âge avance, la part des di --ans. L’aug men ta tion ré cente des di vor Entre quinze et vingt-cinq ans le nombre vor cés puis des veufs, prend deces tar difs ac centue la ten dance à lade per son nes vi vant seu les a plus que
l’im por tance.
dou blé de puis neuf ans, même si ce groupe crois sance du nombre de per son nes seu -
d’âge ne four nit en core qu’à peine 7 % les aux âges mûrs. Ain si 27 % des di vor -
conser vent le plus sou vent la garde dedes mé na ges d’une per sonne. Bien que ces ont lieu après vingt ans de vie com -
leurs en fants, el les de vien nent alors chefs la plu part des jeu nes de cet âge conti - mune en 1999 contre 21 % en 1990.
de fa mille mo no pa ren tale. On comptenuent de vivre chez leurs pa rents, l’aug -
ain si deux fois plus d’hom mes seuls quemen ta tion ra pide du nombre de jeu nes Une ma jo ri té d’hommes de fem mes entre qua rante et cin quanteadul tes vi vant seuls il lustre le pro ces sus
entre 25 et 60 ans ans. Après qua rante-cinq ans la dif fi cul -d’in di vi dua li sa tion en cours dans la so -
té pour les fem mes de contrac ter unecié té réu nion naise. Les jeu nes fem mes
Le fait de vivre seul dans cette ca té gorie nou velle union, ain si que le dé part deont été par ti cu liè re ment nom breu ses à
d’âge est une si tua tion es sen tiel le ment leurs en fants du foyer fa mi lial, con tribue choi sir ce genre de vie et el les sont ac -
mas cu line (63 % d’hom mes). En ef fet si à ex pli quer l’aug men ta tion du nombre de tuel le ment trois fois plus nom breu ses à
les sé pa ra tions tou chent au tant les hom - fem mes seu les. Dans le même temps, levivre seu les qu’en 1990. Fait re mar -
mes que les fem mes, leur si tua tion après nombre d’hom mes seuls di minue sousquable : on compte dé sor mais plus de
la sé pa ra tion est dif fé rente. Les fem mes l’ef fet des re mi ses en couple.fem mes vi vant seu les que d’hom mes
dans cette tranche d’âge.
Cette phase préa lable à la cons ti tu tion
d’une fa mille s’ac com pagne d’un in ves -
tis se ment im por tant sur le plan sco laire
et pro fes sion nel. Entre vingt et vingt-
cinq ans les jeu nes qui vi vent seuls sont
ain si beau coup plus di plô més que les
jeu nes du même âge ha bi tant chez leurs
pa rents, ou vi vant déjà en couple. Au to -
tal, plus de 63 % des jeu nes vi vant seuls
ont ob te nu le bac ca la

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents