Etalonnage  et Critique des Tests. Technique Pysghométrique - compte-rendu ; n°1 ; vol.31, pg 1055-1065
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Etalonnage et Critique des Tests. Technique Pysghométrique - compte-rendu ; n°1 ; vol.31, pg 1055-1065

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L'année psychologique - Année 1930 - Volume 31 - Numéro 1 - Pages 1055-1065
11 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1930
Nombre de lectures 15
Langue Français

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3° Etalonnage et Critique des Tests. Technique
Pysghométrique
In: L'année psychologique. 1930 vol. 31. pp. 1055-1065.
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3° Etalonnage et Critique des Tests. Technique Pysghométrique. In: L'année psychologique. 1930 vol. 31. pp. 1055-1065.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1930_num_31_1_30105ÉTALONNAGE ET TECHNIQUE PSYCHOMÉTRIQUE 1055
3° Etalonnage et Critique des Tests. Technique
PSYCHOMÉTRIQUE x
1627. - HENRY F. ADAMS. - An Objectivity-Subjectivity ratio
for scales of measurement [Comparaison des échelles objectives et
subjectives de mesure). — J. of Soc. Psych., 1, 1930, p. 122-135.
A. essaie de déterminer les caractères d'objectivité ou de subject
ivité d'une échelle de mesures. Il expose les théories de divers au
teurs et ses propres expériences : 1° application de tests sensoriels,
appréciation de poids, longueurs, etc.. ; 2° épreuves où le sujet doit
évaluer une série d'œuvres artistiques, de personnes connues, r
épondre à des annonces... Dans chaque groupe, les tests sont répétés
à des intervalles variables ; la stabilité individuelle est exprimée par p,
la stabilité du groupe par la moyenne des p. A. établit ensuite le
rapport entre pe collectif et pi individuel.
Pour les tests de la première catégorie, il trouve le quotient —
égal ou très voisin de l'unité, pour les autres, ce rapport est inférieur
à un, les sujets se montrant alors plus semblables à eux-mêmes qu'à
l'ensemble du groupe. S'appuyant sur des exemples de distribution
de cartes, il démontre que dans le premier cas : échelle de mesures
objectives, les erreurs dues au hasard interviennent seules, tandis
que dans le deuxième, mesures subjectives, apparaissent en outre
les facteurs de variations individuelles. L'établissement du rapport
— permettrait de déterminer l'objectivité ou la subjectivité d'une
échelle, suivant qu'il serait égal ou inférieur à l'unité. J. M.
1628. — FURFEY. — A scale for measuring developmental age
(Une échelle pour déterminer l'âge de développement). — Ment. Hyg.,
XIV, 1930, p. 129-136.
L'auteur a fait par deux observateurs l'âge de déve
loppement de 75 enfants, dont l'âge chronologique était de 169,
5 mois en moyenne. Les déterminations faites d'après une échelle
décrite par l'auteur dans un travail antérieur, ont donné une corré
lation de 0,94 (formule de Spearman-Brown) entre les deux obser
vateurs.
Il a proposé en outre un test pour l'évaluation de l'âge de dévelop
pement, consistant en 4 questions sur les lectures et les activités
préférées des enfants. Appliqué à 450 enfants, ce test a montré une
cohérence de 0,76 et une corrélation de 0,70 avec l'évaluation d^ l'âge
de développement de l'enfant, d'après le premier procédé.
Pour déterminer le facteur important de l'âge de développement,
l'auteur a étudié la corrélation entre cet âge (déterminé d'après les
deux procédés décrits), l'âge mental et le poids et la taille chez
67 garçons. La corrélation avec l'âge mental a été négative ; par
contre elle était égale à 0,23 la taille et le poids.
'
1. Voir aussi les n°» 542 à 545, 1363, 1609,i 1056 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
r L'importance du facteur physiologique a été confirmée par l'étude
de l'os ification des os du poignet (au moyen des rayons X) faits sur
9 paires de garçons du même âge chronologique. L'ossification a été
plus avancée chez les garçons présentant une maturité plus grande.
L'auteur propose de déterminer le quotient de développement en
divisant l'âge chronologique par l'âge de développement, ce quotient
permettrait une évaluation quantitative de la maturité de l'enfant.
B. N.
1629. — J. 1ZARD. — La détermination du développement intellec
tuel, chez les enîants. Son importance clinique. — Thèse de Mé
decine, Paris, 1930, in-8 de 120 pages.
Dans la première partie, l'auteur traite de l'importance clinique
de la mesure du développement intellectuel chez les enfants ; dans
la deuxième partie, il compare les résultats obtenus avec les tests
Binet-Simon et ceux de Terman et de Kuhlmann.
L'auteur essaye d'établir une série de tests applicables aux enfants
du premier âge. De la comparaison faite sur 200 enfants, il ressort
que les chiffres fournis par la méthode de Terman donnent des ré
sultats en moyenne inférieurs de 3 mois à ceux de l'échelle Binet-
Simon, et qu'avec l'échelle de Kuhlmann, l'écart est de 4 mois.
M. H. P.
1630. - F. F. BRADSHAW. — The American Council on Educat
ion Rating Scale : its reliability, validity, and use {Verheile
d'évaluation du Conseil Américain de V Education : Sa cohérence,
sa validité, son emploi). — Ar. of Ps., XVIII, N° 119, 1930, 80 pages,
L'auteur pense que depuis Galton (1869) jusqu'en 1916, les échelles
d'évaluation des caractéristiques individuelles n'ont pas progressé.
Il en fait un historique (15 page ) suivi d'un résumé des principes
énoncés par les auteurs, concernant les traits de caractère, le> juges,
l'évaluation, la construction des échelles, eu égard à la cohérence, à
la validité et aux applications.
Un des comités créés en 1927 par le Conseil américain de l'Educat
ion, eut pour tâche la standardisation des traits de personnalité
non révélés spécialement par les tests. Ayant formulé 5 principes,
étudié les évaluations reçues de 38 collèges et concernant plus de
100 traits, il construisit une première échelle, de 7 traits. L'auteur
décrit les expériences d'application, la recherche, à partir des inter
corrélations, de traits indépendants et significatifs, et l'élimination
des traits les plus difficiles à évaluer. Six formes furent successiv
ement construites, les dernières limitées à 5 traits, avec sollicitation
de « behaviorgrams », rapports détaillés, relatant des faits précis
pour chaque trait du sujet — excellent moyen de développer le point
de vue « personnel » chez les éducateurs.
Les cohérences obtenues sont aussi élevées que dans les travaux
antérieurs les plus poussés ; il semble qu'elles seraient au moins aussi
bonnes pour des évaluations d'après les « behaviorgrams » seuls. La
validité (déjà indiquée par la cohérence entre les juges) fut plus diffi
cile à préciser, mais se montre encourageante, à condition qu'on
i ETALONNAGE ET TECHNIQUE PSYCHOMETRIQUE 1057
emploie des juges entraînés, dont on ait étudié la variabilité, et qu'on
contrôle la validité à chaque occasion.
L'auteur montre que les échelles établies par l'Am. C. on Ed.
réunissent les meilleures caractéristiques des essais antérieurs depuis
Galton. Il voit une condition de progrès dans la substitution, au juge
ment des facultés ou traits statiques, d'une évaluation des habitudes
et des actes de l'individu, avec nombreux « behaviorgrams ». Il espère
que les travaux statistiques sur ces évaluations aboutiront au trait
ement reconnu nécessaire pour les tests. G. D.
1631. - H. A. GAROLL et L. S. HOLLINGWORTH. - The
•systematic error of Herring-Binet in rating gifted children (L'erreur
systématique d'appréciation des enfants bien doués par l'échelle de
H. B.). - J. of ed. Ps., XXI, 1, 1930, p. 1-11.
L'application sur 80 enfants bien doués (IQ moyen = 150,4 ;
âge : 7 à 12 ans) des tests de Binet-Stanford et de Binet-Herring a
révélé entre les résultats des deux méthodes une différence cons
tante, pour le groupe, de 17,2 points. L'échelle de B.-H. donne des
notes constamment inférieures à celles de B.-S. ; pour 2 applications
successives des 2 échelles, les résultats moyens de chaque sujet n'ont,
pour aucun enfant, dépassé avec les tests B.-H. ceux des tests B.-S.
Une divergence du même ordre ayant été constatée entre les ré
sultats de B.-H. et les données d'un test de re

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