ETUDE JURIDIQUE
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TENDANCES DU DROIT FORESTIER EN AFRIQUE FRANCOPHONE, HISPANOPHONE ET LUSOPHONE PAR JUSTINE TEXIER ET BOCAR KANTE ETUDE JURIDIQUE EN LIGNE #47 Août 2005 La série des Etudes juridiques de la FAO en ligne (FAO Legal Papers Online) est constituée d'articles et de rapports concernant des questions juridiques d'actualité dans les domaines de la politique alimentaire et du développement agricole et rural, ainsi qu'en matière de gestion de l'environnement et des ressources naturelles. Les Etudes juridiques en ligne sont accessibles sur http://www.fao.org/legal/prs-ol/paper-e.htm. Ceux qui n'ont pas accès à Internet peuvent demander des copies électroniques ou en papier au Bureau juridique, FAO, 00100 Rome, Italie, dev-law@fao.org. Les observations et suggestions que les lecteurs souhaitent formuler sur les Etudes juridiques en ligne sont les bienvenues. Les appellations employées dans ce document et la présentation des données qui y figurent n'impliquent de la part de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture aucune prise de position quant au statut juridique des pays, territoires, villes ou zones, ou de leurs autorités, ni quant au tracé de leurs frontières ou limites. Les opinions présentées expriment les vues des auteurs et ne reflètent pas nécessairement celles de l'Organisation des ...

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                                           ETUDE JURIDIQUE EN LIGNE #47   Août 2005   
            
     
TENDANCES DU  DROIT FORESTIER EN AFRIQUE RFNACOPHONE, HISPANOPHONE ET LUSOPHONE  PAR JUSTINETEXIER ET BOCARKANTE   
 
        La série des Etudes juridiques de la FAO en ligne  (FAO Legal Papers Online)est constituée d'articles et de rapports concernant des questions juridiques d'actualité dans les domaines de la politique alimentaire et du développement agricole et rural, ainsi qu'en matière de gestion de l'environnement et des ressources naturelles.  Les Etudes juridiques en lignesont accessibles surs-oll/prlegaorg/af.oww.w:p//httmth.pap/e-re. Ceux qui n'ont pas accès à Internet peuvent demander des copies électroniques ou en papier au Bureau juridique, FAO, 00100 Rome, Italie,rg.oaowaf@vel-d.  Les observations et suggestions que les lecteurs souhaitent formuler sur les Etudes juridiques en ligne sont les bienvenues.  Les appellations employées dans ce document et la présentation des données qui y figurent n'impliquent de la part de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture aucune prise de position quant au statut juridique des pays, territoires, villes ou zones, ou de leurs autorités, ni quant au tracé de leurs frontières ou limites.  Les opinions présentées expriment les vues des auteurs et ne reflètent pas nécessairement celles de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture.   © FAO 2005
Etudes juridiques de la FAO en ligne Août 2005
 
TENDANCES DU DROIT FORESTIER1 EN AFRIQUE FRANCOPHONE, HISPANOPHONE ET LUSOPHONE  Sommaire  RESUME  I. INTRODUCTION  II. PLANIFICATION DE LA GESTION FORESTIÈRE  2.1 Planification forestière et développement durable 2.2 Vers la généralisation du plan daménagement forestier  III. GESTION FORESTIÈRE LOCALE ET PRIVEE10  3.1 Mécanismes de transfert des pouvoirs de gestion 3.2 Outils de promotion de la foresterie privée 3.3 Reconnaissance des droits des populations et des communautés locales  IV. IMPORTANCE ENVIRONNEMENTALE DES FORETS  4.1 Prise en compte accrue de la dimension écologique des forêts 4.2 Renforcement des mesures de protection 4.3. Diversification des mesures de répression  V. CONCLUSION  PRINCIPAUX TEXTES JURIDIQUES CONSUTLES  BIBLIOGRAPHIE   
                                                 1à jour et complété par Bocar Kanté en 2005.Ce texte a été initialement rédigé par Justine Texier en 2001, puis mis   Etudes juridiques de la FAO en ligne Août 2005  
 
RÉSUMÉ  Le présent texte passe en revue les évolutions récentes des législations forestières, en vigueur ou en projet, des Etats africains d'expression française ainsi que, subsidiairement, de langue espagnole et portugaise. Il s'agit des pays suivants: Algérie, Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Cap-Vert, Centrafrique, Comores, Congo-Brazzaville, Congo-Kinshasa, Gabon, Guinée, Guinée-Bissau, Guinée équatoriale, Madagascar, Mali, Maroc, Mauritanie, Mozambique, Niger, Rwanda, Sénégal, Tchad, Togo, Tunisie.  Dans la première section, on constate que la planification de la gestion forestière est désormais une obligation légale dans la majorité des pays étudiés. Etant une dimension fondamentale du développement durable, les objectifs qui lui sont assignés se diversifient pour sétendre aux questions sociales et écologiques. En règle générale, les forêts sont considérées comme un bien dintérêt national dont la conservation et le développement doivent être assurés par une gestion rationnelle et équilibrée à même de garantir, à long terme, la satisfaction des besoins des populations et la sauvegarde de l'environnement. En conséquence, le plan daménagement tend à se généraliser, devenant un instrument obligatoire dans la plupart des lois forestières examinées.  Il ressort de la deuxième section que les législations sorientent, de manière générale, vers un renforcement de la gestion locale et privée des forêts. Cette évolution se manifeste notamment par: des mécanismes de transfert plus poussés des pouvoirs de gestion, tant à des collectivités, communes ou villages, quà des groupes dusagers; la promotion de la foresterie privée en vue de multiplier les moyens permettant dobtenir, grâce à des avantages financiers ou matériels, de meilleurs résultats en matière de production ligneuse et de conservation des forêts; et une reconnaissance plus explicite de droits sur les forêts au profit des populations et des communautés locales.  Enfin, la troisième section examine les mesures visant à assurer la préservation des forêts. Celles-ci sont axées sur la maîtrise des facteurs de déboisement (défrichements et feux de brousse) et sur la création de forêts de protection et daires protégées, en plus du traitement parfois novateur du régime des infractions et des sanctions. Limportance environnementale plus nettement reconnue aux forêts se manifeste en particulier par une prise en compte accrue de la biodiversité, notamment à travers les inventaires forestiers, par lintégration plus forte des facteurs écologiques dans les plans daménagement, ainsi que par le recours croissant aux études dimpact sur l'environnement dans le secteur forestier.   
 
  Etudes juridiques de la FAO en ligne Août 2005
Justine Texier et Bocar Kanté - Tendances du droit forestier en Afrique Francophone, Hispanophone et Lusophone
  I. INTRODUCTIONgestion, la conservation et le développement   tous les types de forêts, et de ladurable de   sur la diversité biologique. CesDans le passé récent, et plus particuliè ement Convention au cours des quinze dernières anné,r instruments internationaux nont pas manqué es dinfléchir lévolution des textes forestiers presque tous les pays africains ont entrepris nationaux. Ils ont contribué à créer, de dd'eusn  rcéfaodrme ejusr ildéigqiuslea t lmonia èoiue rcdo drei cfeoerteevine seuv  ed  dseerot   ,,ertecietrsidni uo e quminadye un r de réflexion et daction assez remarquable nouveau ou rénové dans le secteur forestier, tant au sein desrelatif à la gestion des rréefsosromuartceeusr fso roestièrievis l. éCveosl uptiroonc edsessu isd ées et instances nationales que dans le cadre des nt su enceintes internationales2. Cela est dautant des connaissances, des politiques et des plus remarquable quil sagit dun domaine réglementations, tant nationales marqué par labsence dun instrument fqur'ienstteierrn, aetino nales, qui ont lmeanrvqiruoén lnee smeectnet ur conventionnel mondial et par la rareté des golobal en génpéarrtailc. uLliae rr,a reét factiodmécanismes régionaux3. Dans le continent n es africain, la Convention dAlger de 1968 sur la ressources naturelles et l'érosion de la conservation de la nature et des ressources diversité biologique qui affectent le continent naturelles, révisée à Maputo en 2003, fournit africain ont condupitl aàn lifai cmatiisoen  eent  dp'loaucteil s de un régime juridique de protection globale du d'instruments de milieu naturel, mais les forêts ny occupent gaessstuiroenr  lpalu cs odnisveerrvsiaftiiéosn,  eetn l vuutilei sdaeti omni eux quune place mineure4. A côté de la mesure de linfluence des principes forestiers durables du patrimoine forestier et de mieux internationalement consacrés, létude spaotpisuflaaitrieo nles s ebne psrooindsu itsso ceito s-éercvoinceosm fioqrueesst iedress.   contribue à dégager les orientations particulières des législations nationales en Les traits majeurs des législations afri i matière de lutte contre lexploitation illégale ca nes des ressources forestières et à examiner le récentes peuvent être dessinés autour de rôle de la société civile et des opérateurs tprloainsi fiidééee rse pmoasîtarnets ssuers :l eusn per ignecsitpieosn  fdor estière économiques dans la mise en oeuvre des e nouvelles normes forestières. durabilité et sur le recours aux plans  lda admiméennasgieonm leonct;a luen eet  lgee sctaioran cftoèrrees tpirèirveé doonntt  On retrouve ces orientations législatives dans s la plupart des textes en vigueur ou en projet cdoe mplus en plus mareqsu éfos;n cetti ounnse  prise en dans différents pays africains d'expression pte plus nette d française et, subsidiairement, de langue leen rvôirleo npnrienmciepnatl aàl etsr adveesr sf osreêst so, rlgEatnate sg ardant edsopnangéne oàle l ae tf ipn odrtuu gaise5, dont la liste est texte . Au nombre de ces chargés des forêts. A l'évidence, ces textes, on mentionnera notamment ceux des différents aspects sont difficilement pays suivants: Algérie (1984), Bénin (1993, qdiussuoncei afoblreêts  lseesr au dnsa udteasn ta umtireeus:x  ilp rvoat édgeé soi 1996), Burkina Faso (1997), Burundi (1985), e Cameroun (1994, 1995, 1999), Cap-Vert quelle sera gérée durablement, selon des (1998), Centrafrique (1990), Comores (1995), Lmaétnhaolydsees  dplea cniefisé leésg iestl aptiaortnisci pdaotiit véegs.a lent Congo-Brazzaville (2000), Congo-Kinshasa em rmettre d                                                 peeantpperné ccier dans quelle mesure 2M. A. Mekouar, Rio et les forêts: de la déclaration à  éelnleosn cpéres ndnans les inosmtrputem leenst s pirnitnecrinpaetsi onaux la convention?, in M. Prieur et S. Doumbé-Billé (sous se rapportant aux forêts. Ce faisant, elle sela direction de),Droit, forêts et développement réfé ra aux principes issus de la Conférencedurable, Bruxelles, 1996, p. 488). de Rrieo de 1992 sur lenvironnement et le r3tad  eédtê s -tEent, inveloppem .M mbé- Doué, BilldaereLc diqij ruernt iuealontinafitale rof xua .S développement et à ceux résultant de leurCornu et J. Fromageau (sous la direction de),Le droit évolution. Elle essaiera ainsi de mesurer le de la forêt au XXIèmesiècle. Aspects internationaux, degré de leur prise en compte par lesParis, LHarmattan, 2004, p. 126. législations nationales, notamment en4 Idem, p.130. considération de la Déclaration de Rio, de5Les pays maghrébins (Algérie, Maroc, Mauritanie, lAgenda 21, de la Déclaration de principesTunisie), bien que de langue arabe, sont aussi inclus non juridiquement contraignante mais faisantdans cette étude parce que leurs lois forestières sont autorité, pour un consensus mondial sur lad'inspiration française.   Etudes juridiques de la FAO en ligne Août 2005
 
  (2002), Gabon (2001), Guinée (1999), Guinée-Bissau (1991, 2001), Guinée équatoriale (1997), Madagascar (1997), Mali (1995), Maroc (1998), Mauritanie (1997), Mozambique (1999), Niger (1993, 2004), Rwanda (1989), Sénégal (1998, 1999), Tchad et Togo (1998), Tunisie (1988).  Lanalyse qui suit sarticule autour de lidentification des orientations de la planification de la gestion forestière (I), de la gestion forestière locale et privée (II) et de limportance accordée aux questions denvironnement en la matière (III).  II. PLANIFICATION DE LA GESTION FORESTIÈRE  La planification de la gestion constitue une dimension importante du développement durable du secteur forestier. Comme le soulignent les Principes forestiers de Rio, elle permet une approche intégrée de tous les aspects de la protection de lenvironnement et du développement socio-économique liés aux forêts et aux terres forestières (principe 3-c). Partant de là, les objectifs assignés au processus de planification se diversifient et sétendent, du moins dans les textes, aux aspects de durabilité et aux questions sociales et écologiques. Parallèlement, linstrument fondamental de planification que constitue le plan daménagement forestier tend à se généraliser. Un tel plan requiert aussi linventaire des ressources forestières. Conçu comme un instrument de gestion, il fournit les directives à suivre par les différents intervenants et prévoit les moyens de contrôle de son application effective.  2.1 Planification forestière et développement durable  L'un des traits communs des lois et codes forestiers africains est quils prescrivent l'adoption de plans daménagement des forêts, consistant en une programmation de la gestion de celles-ci aux fins de rationaliser leur exploitation et d'assurer leur protection. La nouveauté en la matière tient moins au principe même de la planification qu'aux buts qui lui sont assignés. A cet égard, les textes juridiques forestiers font de plus en plus référence aux forêts en tant que biens dintérêt national dont la conservation et le développement doivent être assurés au
 
Justine Texier et Bocar Kanté - Tendances du droit forestier en Afrique Francophone, Hispanophone et Lusophone
moyen dune gestion rationnelle et équilibrée, de nature à garantir la satisfaction des besoins socio-économiques des générations présentes et futures, conformément au principe 2.b de la des Principes forestiers Rio. Bien quénoncée dans un instrument juridiquement non obligatoire, cette disposition se retrouve dans plusieurs textes nationaux, à lexemple de la loi guinéenne de 1999 (art. 1). Ainsi, le cadre juridique défini par la loi 16-2000 portant code forestier de la République du Congo a spécifiquement pour but dassurer la gestion durable des forêts sur la base dun aménagement rationnel des ressources qui concilie lexploitation des produits forestiers avec les exigences de la conservation du patrimoine forestier et de la diversité biologique dans un but de développement durable (art. 1). De même, au Sénégal laménagement forestier doit tenir compte des conditions écologiques et socioéconomiques (décret de 1998, art. R.12). Le code forestier gabonais (2001) souligne aussi les fonctions socioéconomique et écologique des forêts et prescrit leur gestion rationnelle du point de vue de la biodiversité. A cette fin, il traite de laménagement des forêts autant que de la faune sauvage.  Une autre innovation de la plupart de ces textes examinés réside dans la référence à la notion de durabilité en matière planification forestière. Dans le cas du Niger, cette référence est lune des nouveautés apportées par la loi de 2004 par rapport à lordonnance de 1993: la politique forestière doit être fondée sur les principes de durabilité et tenir compte des aspects sociaux et environnementaux (art. 10). La notion de durabilité apparaît aussi dans la loi de 2002 portant code forestier de la RD Congo (art. 2), où elle se combine avec celle de gestion rationnelle. Il sagit là dune orientation très nette, clairement perceptible à travers l'ensemble des textes récents. Le projet de code forestier togolais inscrit la protection et le développement des ressources forestières dans le cadre dune gestion équilibrées et durable, qui réponde aux besoins actuels et futurs des populations (équité intergénérationnelle) et qui contribue à la préservation de lenvironnement et à la conservation de la diversité biologique (art. 2). Des dispositions similaires figurent également dans plusieurs autres textes, tels le projet de loi forestière du Maroc (art. 5).
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  Quant à la loi mozambicaine, elle se distingue des forêts, aux aménagements et traitements en outre par le fait qu'elle définit de manière sylvicoles, etc. (loi guinéenne, art. 3 et suiv.; assez précise les notions de développement loi nigérienne, art. 9; projet de loi togolais, art. et d'exploitation durables, ainsi que le 4 à 7). Au Burkina Faso, par exemple, la concept de gestion intégrée, appliqués aux politique forestière doit être fondée sur la forêts (art. 1). conservation de la diversité biologique, la  valorisation des ressources forestières pour le Et l'on pourrait allonger la liste des textes développement économique et lamélioration consacrant ces principes. Sans être exhaustif, du cadre de vie, sur la création demplois et la on notera que le mouvement semble avoir été génération de revenus au profit de la amorcé avec l'ordonnance guinéenne de population, ainsi que sur la participation et la 1989 (art. 1)6 responsabilisation de cette dernière (codepuis le décret-loi bissau-guinéen 4-A/91 de 1991 (art. 1-1), qui ont forestier, art. 7). Dans ce sens, larrêté 2001-prescrit la gestion rationnelle des ressources 043/MEE/CAB portant cahier des charges forestières en vue daméliorer le pour la gestion de la forêt classée et réserve développement économique, social, culturel partielle de la Comoe-Lerabe prévoit la mise et scientifique du pays, au profit des en place dun dispositif de suivi écologique et générations présentes et futures et dans le socio-économique de la forêt/réserve (art. respect des équilibres écologiques. La loi 20). Les législations forestières adoptent ainsi camerounaise 94-01 de 1994 portant régime une approche prenant en compte la des forêts, de la faune et de la pêche plurifonctionnalité des forêts, comme confirme cette tendance en faisant obligation lobserve Michel Prieur7. aux propriétaires des forêts privées délaborer un plan simple de gestion en vue duntion du l rendement soutenu et durable des forêts (art. lrsgéa ranésali.2eV 2pna d aménagement forestier 39-1). Dans le même sens, le décret béninois  de 1996 portant modalités dapplication de la loi de 1993 dispose que les forêts doivent être iLnes tprluamn edntas mfoénndaagemmenetnat uéxt adnet  lpluann idfiecsa tion de aménagées, exploitées, protégées et la gestion forestière, il traduit dans les faits valorisées de façon durable, équilibrée et s participative, aux fins de satisfaire les besoins le principes de conservation et dutilisation durable. Pratiquement tous les textes étudiés socioéconomiques, culturels et écologiques, s'y réfèrent d'une manière ou d'une autre. La actuels et futurs du pays (art. 26). Ce lien entre gestion rationnelle des ressources et fpolruêptas rtc ll'aesxsiégeesn t( squurteolluets  psoouire lnat  gcoesntcioénd édeess  ou satisfaction des besoins socioéconomiques nonloi gabonaise, art. 20), dautres le répond à une forte préoccupation des pays en requièrent aussi pour l'exploitation du développement, exprimée lors de la rédaction domaine forestier de lEtat (loi malienne 95-de la Déclaration de Rio, qui sest traduite par 004, art. 47), des forêts des collectivités la consécration du droit au développement art. 54 (principe 3). tmerêrimtoer idaleess f (olroêi tsm aalpiepnanrtee 9n5a-n0t 0a4u,x partic)uleiters  (loi burundaise, art. 65; loi camerounaise, art. Dans cette perspective et au titre de la 1 . planification, plusieurs législations prévoient 39- )  la mise en place de politiques forestières éna ement forestier est nationales, qui donnent lieu à létablissement rLaer eplmaenn td daémfini egn termes précis et concrets. de plans forestiers nationaux, parfois relayés ui s par des plans forestiers régionaux ou locaux, Lpearsf loéisg idslaantse udres sq formyu leesss aaibesntrt aviteerss eonut  comme dans la loi guinéenne (art. 5 et suiv.). laco Destinés à organiser et orienter les activités niques qui manquent de clsarté (loi forestières, ils ont trait notamment à centrafricaine, art. 14). Dautre , plus lévaluation de létat des ressources pmrauldieenntnse,  9s5e g0a0r4d, eanrtt . d3e7 l; el odi ébfiunriur n(ldoia ise, art. -forestières et des besoins en produits iter de renv er  forestiers, à la protection et la mise en valeur 1co1)m. pLlaè tseomluetinot nl,e  spi rloobnl èvmeeu t aéuv règlement, oy                                                                                                   6L'ordonnance du 20 décembre 1989 portant code7M. Prieur, Conclusions générales, in M. Prieur et forestier a ensuite été remplacée par la loi du 22 juin S. Doumbé-Billé (sous la direction de),Droit, forêts et 1999.développement durable, Bruxelles, 1996, p. 508.   Etudes juridiques de la FAO en ligne Août 2005
 
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