Etudes sur les fonctions corticales. - compte-rendu ; n°1 ; vol.35, pg 261-280
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Description

L'année psychologique - Année 1934 - Volume 35 - Numéro 1 - Pages 261-280
20 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1934
Nombre de lectures 23
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

f) Etudes sur les fonctions corticales.
In: L'année psychologique. 1934 vol. 35. pp. 261-280.
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f) Etudes sur les fonctions corticales. In: L'année psychologique. 1934 vol. 35. pp. 261-280.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1934_num_35_1_5276RECHERCHES EXPÉRIMENTALES ET COMPARÉES 26Î
tion minime du cortex interposé). — Pr. of N. Ac. of Se, XX, 5,
1934, p. 310-315.
Après avoir constaté que la suppression de l'écorce (libérant
les centres sous-jacents de son action inhibitrice) permettait de
susciter des réponses émotionnelles (ictère) d'origine thalamique,
les auteurs se posent la question de l'influence d'une destruction des
noyaux de base sans atteinte corticale, et ils ont mis au point une
technique satisfaisante (avec vérification de l'intégrité des fonctions
corticales) fondée sur l'emploi de la brûlure locale par courants de-
haute fréquence, en introduisant des électrodes fines, avec mise ea
place au moyen d'un micromanipulateur. H. P.
129. — M. ANDRÉ-THOMAS. — La régulation thermique et la.
région infundibulo-tubérienne. — R. N., XLI , i, 6,1934, p. 984-1012.
Dans les interventions chirurgicales sous anesthésie locale, lor
squ'on approche le plancher du 3e ventricule, il existe des manifes
tations très vives de besoin : envies de dormir, de vomir, d'uriner,,
de boire, etc., et en outre il y a parfois des réactions thermiques. Il
paraît y avoir là un carrefour, dit l'auteur, « où aboutiraient les.
exigences de l'organisme, quelques-unes se présentant comme des
besoins conscients de l'homme,... les autres restant inconscientes
comme les fonctions de nutrition, les métabolismes. la régulation.
thermiqu« », avec sollicitations chimiques humorales ou nerveuses.
Il y aurait une grande variabilité des réactions, apparaissant
surtout dans les émotions, et A. -T. pense que des centres végétatifs
supérieurs sont impliqués dans ces réactions ; en particulier pour
la régulation thermique, la région infundibulo-tubérienne coopérerait
avec bien d'autres régions du névraxe. H. P.
f) Études sur les fonctions corticales1
130. — GH. J. HERRI GK. — The Amphibian Forebrain. IX.
Neuropil and other interstitial nervous tissue. X. Localized func
tions and integrating functions (Le Télencéphale des Amphibiens.
IX. Neuropile et autre tissu nerveux interstitiel. X. Fonctions
localisées et jonctions intégralités). — J. of comp. N., LIX, 1 et 2,
1934, p. 93-116 et 239-266.
Continuant ses importantes recherches anatomiques dans un but
d'interprétation fonctionnelle en s'adressant tout particulièrement
aux premiers stades phylogeniques du développement cérébral chez
les vertébrés, H. décrit les formations qu'il désigne sous le nom de
« neuropile » dans le télencéphale de l'Amblystome.
Dans ce cerveau primitif les éléments cellulaires montrent tous
les stades, outre des éléments encore indifférenciés et des neurones
typiques (en particulier cellules à dendrites amyéliniques assez
courts en toutes directions sans différenciation axonique, qui servi
raient à une diffusion de l'excitation et ne posséderaient pas l'irr
éversibilité synaptique).
Le neuropile est constitué par un feutrage d'axones amyéliniques,
pénétrant aussi bien la substance blanche que la substance grise et
]. Voir au -,si le, N™ 18\ 187. 203, 3-!3. 7-41. 262 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
constituant un champ synaptique. Il y en a un profondément situé,
périventriculaire, et qui, bien qu'il ne soit pas de structure homogène,
exercerait, non des fonctions localisées, mais une influence renforça-
trice, tonique, sur tous les neurones.
Des neuropiles localisés autour des noyaux gris des faisceaux
principaux constitueraient des champs synaptiques intégrés dans les
grands schemes de comportement, mouvements d'ensemble ou réflexes
locaux (centres de corrélation des champs sensoriels, points nodaux
de convergence des champs moteurs).
Enfin dans tout le cerveau une couche superficielle d'un neuropile
pïexilorme avec condensations locales serait le support associatif
des réflexes conditionnés, et le point de départ de la différenciation
corticale des vertébrés supérieurs.
Se lançant davantage dans les hypothèses interprétatrices, en
son second travail, H. indique le parallélisme de la phylogénèse
morphologique avec les observations ontogénétiques de Coghill sur
le développement des réactions physiologiques : les arcs réflexes
localisés émergent comme circuits partiels des schemes globaux de
réponses d'ensemble.
Les voies nerveuses spécifiques qui apparaissent les premières
(dans le développement embryologique aussi) convergent vers des
voies finales communes de la motricité générale, d'où une réponse
intégrée d'ensemble, avant la spécialisation de systèmes localisés de
réponse.
Un neuropile diffus à peu près équipotentiel assure alors les
connexions intégratives unitaires, avec une certaine plasticité, et
comporte des éléments d'un stade peu avancé de différenciation.
Le cerveau des Amphibiens montre « une phase vraiment précoce
d'élaboration de l'appareil spécial d'intégration grâce auquel l'unité
et les idiosyncrasies personnelles de l'individu sont maintenues au
cours de la croissance, dans la complexité de la structure et l'extension
de l'expérience ».
Le neuropile apparaît ainsi comme le tissu-mère dont dérivent,
à la fois les centres et les faisceaux spécialisés assurant les réflexes
localisés, les réactions précises, et la toile associative qui unit les
différentes activités locales entre elles et assure l'intégration unifiée
du comportement, mais il possède encore une certaine plasticité
embryonique.
Dans le développement du système palléal, des localisations
fonctionnelles de projection et d'association représentent une des
formes de spécialisation, mais il persiste un système intégratif diffus
expliquant les importantes actions de masse (spécialement étudiées
par Lashley), toniques, inhibitrices, renforçatrices, activantes, s'exer-
çant sur les fonctions sous-corticales et correspondant à ce qu'on
appelle la spontanéité, la généralisation, le symbolisme, le condition
nement, l'apprentissage, etc.
Ainsi, paradoxe assez curieux, les fonctions supérieures ne feraient
en somme que reproduire les modes les plus primitifs du fonctionne
ment cérébral, plastique et intégratif.
On retrouve, sur le plan anatomophysiologique la même analogie
qui, sur le plan psychologique, place aux premiers stades du develop- EXPÉRIMENTALES ET COMPARÉES 263 RECHERCHES
peinent de l'esprit la généralisation, et l'abstraction à outrance.
Entre le syncrétisme primitif et les synthèses supérieures il y a
toutefois d'essentielles différences, qui doivent se retrouver entre le
neuropile des Amphibiens et les organisations des champs synaptiques
associatifs des Vertébrés supérieurs. H. P.
131. — Localization of function in the cerebral cortex (Localisation
de fonction dans le cortex cérébral). — In-8° de 667 pages, vol. XIII
de la série des « Research Publications » de 1' « Association for
Research in Nervous and Mental Disease ». Baltimore, Williams
and Wilkins, 1934.
Réunion de mémoires d'une très grande importance, sous 4es
trois rubriques des baTSes anatomiques, de l'analyse physiologique et
des études cliniques.
Dans la première section, B. Brouwer examine certains aspects du
fondement anatomique de l'encéphalisation phylogénique, Marion
Hines consacre quelques pages aux données maintenant classiques de
la cytoarchitectonie du cortex de l'homme, H. S. Burr, au sujet des
déterminants de l'organisation des hémisphères cérébraux, relate des
expériences sur le développement de l'Amblystome, avec processus
de transplantation montrant que les fonctions spécifiques ne jouent
qu'un faible rôle dans la différenciation, tandis que l'élaboration des
mécanismes centraux paraît déterminée par la position des masses
nucléaires contenues dans le champ &#

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