Evolution des naissances en Haute-Normandie : L Eure, 4e département français
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En 2004, un tiers des enfants haut-normands sont natifs de l'Eure contre un quart il y a vingt ans. Depuis les années quatre-vingt, les naissances en Haute-Normandie ont baissé et sont plutôt localisées en périphérie des grandes villes.

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Langue Français

Extrait

ÉVOLUTION DES NAISSANCES EN HAUTE-NORMANDIE
L’Eure, 4e département français
Marie-Claude COLLET
n 2004, 22 870 enfants ont vu le jour enEn 2004, un tiers des enfants INDICATEUR CONJONCTURELEHaute-Normandie, dont un tiers dans le DE FÉCONDITÉ
haut-normands sont natifs de département de L’Eure. Cette proportion
L’indicateur conjoncturel de fécondité, ou somme
est stable depuis le début des années 90.l’Eure contre un quart il y a des naissances réduites, mesure le nombre d’en-
Auparavant, des années 60 jusqu’à la fin fants qu’aurait une femme tout au long de sa vie,
vingt ans. Depuis les années si les taux de fécondité observés l’année consi-des années 80, un haut-normand sur
dérée à chaque âge demeuraient inchangés.quatre voyait le jour dans l’Eure.quatre-vingt, les naissances en
Haute-Normandie ont baissé
mandie. Cette baisse a touché l’en-
BAISSE DE LA FÉCONDITÉ :et sont plutôt localisées en semble des départements de
LE DÉPARTEMENT DE L’EURE
l’hexagone, mais avec des écarts plus oupériphérie des grandes villes. SE DISTINGUE
moins importants. L’Eure est passé de
2,99 enfants par femme en 1968 à 2,01
Depuis la fin des années 60, la fécon-
en 1999, mais se retrouve néanmoins au
dité a fortement diminué en Haute-Nor-
4e rang (13 e en 1968). La Seine-Mari-
time se trouve au 36 e rang avec 1,85
ÉVOLUTION DES NAISSANCES DOMICILIÉES
enfant par femme (29 e en 1968 avec
2,83 enfant par femme).110
Les départements où la baisse a été
105 la plus forte (en moyenne un enfant deEure
moins par femme) sont ceux où la fécon-100
dité était élevée. Ce qui a eu pour consé-
95
quence de réduire l’amplitude entre les
90 indicateurs conjoncturels de fécondité
France (ICF) des départements les plus et les
85
moins féconds. En 1968, 1,39 enfant par
80 femme séparait le premier département
Seine-Maritime
du dernier. En 1999, la Haute-Vienne est75
le département le moins fécond avec un
70
ICF de 1,46, soit un écart de 0,73 enfant
1960 1964 1968 1972 1976 1980 1984 1988 1992 1996 2000 2004
par femme par rapport au département le
plus fécond , la Seine-Saint-Denis (2,19).
Source : INSEE - Etat civil et recensements de la population Unité : indice base 100 en 1960
ÉVOLUTION DE L’INDICATEUR CONJONCTUREL DE FÉCONDITÉ MOINS D’ÉCARTS ENTRE LES CANTONS
3,0
En 1999, comme en 1982, le canton
FranceEure Seine-Maritime
de Val-de-Reuil - le plus jeune de la
2,5
région-ale taux de natalité (1) le plus
élevé de la région, mais en recul de 7
2,0
points (18,5 ‰ contre 25,6 ‰) ; c’est
d’ailleurs celui qui a enregistré la plus
1,5
forte baisse. A l’opposé, les cantons clas-
sés derniers en 1982 et 1999 ont des
1,0
taux de natalité quasi-équivalents, de
l’ordre de 10 ‰. Entre 1982 et 1999,
0,5
0 (1) L’indicateur conjoncturel de fécondité par canton
1968 1982 1999 n’étant pas disponible, on a, pour les besoins de
l’étude, calculé un taux de natalité dont la méthode de
Source : INSEE - Etat civil et recensements de la population Unité : nombre moyen d’enfants calcul est expliquée dans l’encadré ci-après.
6 AVAL Lettre statistique et économique de Haute-Normandie - N° 49 - Novembre 2005
POPULATIONTAUX DE NATALITÉ
TAUX DE NATALITÉ PAR CANTON
Seuls les recensements permettent de connaître
la population à un niveau plus fin que le départe-
ment. Les indicateurs utilisés dans l’étude sont
obtenus à l’aide des données état-civil concer-
nant les trois années qui entourent le recense-
ment. Par exemple, les taux de natalité 1998-2000
sont calculés à partir des résultats du recense-
ment de 1999 et des naissances des années
1998,1999,2000. Pour simplifier l’expression, la
référence à l’année centrale, soit le terme “ 1999 ”
est préférée à la notion “ la période de 1998 à
2000 ”. Le même procédé est appliqué aux pério-
des 1981-1983 et 1989-1991.
l’espace dit à dominante urbaine, soit
neuf naissances sur dix. Cependant,
depuis la fin des années soixante, la pro-
portion d’enfants nés dans une com-
mune appartenant à un pôle urbain a
beaucoup baissé au profit des commu-
nes périurbaines.
Au cours des années quatre-vingt, de
nombreuses familles se sont installées à
la campagne, mais tout en restant à
proximité des villes. Dans ces zones pé-
riurbaines, la population a augmenté de
15 % entre les recensements de 1982 et
1990, en partie grâce à un niveau de
naissances élevé. Cette population reste
plutôt jeune. Ainsi dans les pôles urbains,
la baisse du taux de natalité est estimé à
3,8 points entre 1982 et 1999, alors que
dans le périurbain, la diminution est
moins forte
Le taux de natalité est le rapport du nombre
de naissances vivantes de l’année à la popu-
lation totale moyenne de l’année.
ESPACE URBAIN - ESPACE RURAL
Au découpage administratif du territoire (régions,
départements, arrondissements, etc.), se super-
pose un découpage créé par l’INSEE à des fins
l’écart entre le taux de natalité le plus d’Argeuil, en Seine-Maritime, affiche la
d’études statistiques ; il s’agit du zonage en aires
élevé et le moins élevé s’est réduit de plus forte hausse du taux de natalité, de urbaines.
moitié. + 4 points, avec un taux de 14,8 ‰. Les pôles urbains sont des agglomérations
comptant 5 000 emplois ou plus et n’appartenantEn Haute-Normandie, la natalité a
pas à la couronne d’un autre pôle urbain.baissé de 3 points entre 1982 et 1999,
Les couronnes périurbaines monopolarisées
touchant quatre cantons sur cinq. Les DES NAISSANCES PÉRIURBAINES
sont des communes ou unités urbaines dont 40%
cantons de l’Eure sont moins concernés ou plus des actifs résidents travaillent dans l’aire
par cette baisse que ceux de la Parmi les 22 870 naissances de urbaine hors de la commune ou de l’unité ur-
baine de résidence.Seine-Maritime. Cependant, le canton 2004, 20 630 sont localisées dans
Une aire urbaine est composée d’un pôle ur-
bain et de sa couronne périurbaine.
TAUX DE NATALITÉ PAR CATÉGORIE DE COMMUNE Les communes périurbaines multipolarisées
sont des communes ou unités urbaines dont 40%Taux de natalité
Évolution
ou plus des actifs résidents travaillent dans plu-
1982 (a) 1990 (b) 1999 (c) (c)-(a)
sieurs aires urbaines sans atteindre ce seuil avec
Espace rural 14,6 13,1 12,4 -2,2 l’une d’entre elles.
Communes monopolarisées 13,4 12,5 12,2 -1,2
L’espace à dominante urbaine est couvert par multipolarisées 13,7 12,8 12,4 -1,3
Pôles urbains 17,8 15,8 14,0 -3,8 les aires urbaines et les couronnes périurbaines
multipolarisées ; le restant définit l’espace à do-Haute-Normandie 16,2 14,5 13,3 -2,9
minante rurale.Source : INSEE - Etat civil et recensement de la population 1982, 1990 et 1999 Unités : ‰ et point
AVAL Lettre statistique et économique de Haute-Normandie - N° 49 - Novembre 2005 7

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