Evolution du parc de logements entre 1990 et 1999 - Des familles plus petites en quête d espace
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Avec une croissance du parc de logements de 9,4 % entre 1990 et 1999, la Basse-Normandie se place au onzième rang des régions françaises. Le nombre de bas-normands vivant dans chaque logement diminue sensiblement : ils étaient 3,2 en moyenne en 1968, ils ne sont plus que 2,4 aujourd'hui. Avec 4000 résidences secondaires de plus qu'il y a dix ans, la Basse-Normandie montre un dynamisme particulier de son parc immobilier touristique, notamment dans les zones côtières. Près de 39 500 logements restent inoccupés en Basse-normandie, pour la plupart dans les zones bocagères de la Manche et de l'Orne.

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Langue Français

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n° 89 - février 2001
Évolution du parc de logements entre 1990 et 1999
DES FAMILLES PLUS PETITES
EN QUÊTE D’ESPACE
ntre 1990 et 1999, la croissance 1982, le nombre de logements avait en %Avec une croissance du
du nombre de logements s’est à effet augmenté de plus de 16 % dans la parc de logements de 9,4 %Epeu près maintenue en région profitant des croissances fortes entre 1990 et 1999, la
Basse-Normandie par rapport aux an de la population dans le Calvados ainsi- Basse-Normandie se place au
nées quatre-vingt. Le parc immobilier que dans la Manche en phase avec les e11 rang des régions françaises.
a connu une progression de 9,4 % en grands travaux du nucléaire dans le
neuf ans, contre 9,6 % entre 1982 et Nord-Cotentin. % Le nombre de bas-nor-1990. La construction de logements Toutefois, le maintien du rythme d’ex-
mands vivant dans chaque loge-s’est en revanche durablement ralentie pansion du parc immobilier au cours
ment diminue sensiblement : ilspar rapport à la deuxième moitié de la des deux dernières décennies cache
décennie soixante-dix. Entre 1975 et deux mouvements opposés : une amé étaient 3,2 en moyenne en-
1968, ils ne sont plus que 2,4 au-
jourd’hui.
% Avec 4 000 résidences se-
condaires de plus qu’ilyadix
ans, la Basse-Normandie
montre un dynamisme particu-
lier de son parc immobilier tou-
ristique, notamment dans les
zones côtières.
% Près de 39 500 logements
restent inoccupés en
Basse-Normandie, pour la plu-
part dans les zones bocagères
de la Manche et de l’Orne.
. . . . . . . . . . . CENT POUR CENT BASSE-NORMANDIE n° 89. . . . . . . . . . . .RESULTATS RESULTATS RESULTATS RESULTATS RESULTATS RESULTATS RESULTATS RESULTATS
tiers des construc (voire 63 % dans la Manche) contre-
tions. Avec une ré 45 % par des locataires, les autres mé- -
sidence principale nages étant logés gratuitement.
sur sept construite Si, en Basse-Normandie, les résiden-
entre 1990 et 1999, ces principales construites depuis 1990
Caen est, avec comprennent en moyenne quatre piè-
Granville et ces, les situations sont en fait très varia-
Avranches, la ville bles d’un département à l’autre. Dans
où le renouvelle le Calvados, plus du quart (et même-
ment du parc a été près du tiers pour l’aire urbaine de
le plus fort depuis Caen) ne compte qu’une ou deux piè-
dix ans. Il en va de ces soit proportionnellement deux fois
même du Nord plus que pour les départements de la
Pays d’Auge, de Manche et de l’Orne, Alençon excepté.
l’Avranchin et du A contrario, 45 % des logements cons-
littoral du Cotentin. truits dans le département de la
lioration de la position du Calvados qui Un nouveau logement sur cinq est une Manche comprennent au minimum
e epasse du 40 au 17 rang des départe- Habitation à Loyer Modéré (HLM). cinq pièces, contre 35 % pour le Calva-
ments métropolitains pour la crois- Les constructions à caractère social ont dos et l’Orne.
sance du nombre de logements et un été particulièrement nombreuses dans
net recul de la Manche qui passe de la Quand croissanceles aires urbaines de Caen et de Trou-
e e42 àla55 place. Ainsi, la région, après du nombre de logementsville-sur-Mer, ainsi que dans les zones
eavoir occupé le 4 rang entre 1975 et ne rime plus avec essorrurales des trois départements. La nou-
démographique1982 en terme de construction de loge- velle offre locative privée se concentre
ments, se positionne désormais, en quant à elle sur l’aire urbaine de Caen, Une construction dynamique n’im-
e1999 comme en 1990, au 11 rang des mais elle s’affirme aussi à Avranches plique cependant pas toujours une
régions françaises derrière la façade et à Coutances. Dans l’ensemble de la croissance de la population de la même
méridionale (Languedoc-Roussillon, région, 53 % des nouveaux logements ampleur. C’est le principe de la déco-
Midi-Pyrénées, Provence-Alpes-Côte-d’Azur, sont occupés par leur propriétaire habitation, phénomène dont les prémi-
Rhône-Alpes, Aquitaine et Corse), le
Grand-Ouest (Pays de la Loire, Bre-
LE PARC DE LOGEMENTS EN BASSE-NORMANDIE
tagne et Poitou-Charentes) et l’Alsace.
Pour la Basse-Normandie, qui n’oc-
Résidences Logementse Ensemblecupe que le 15 rang en terme de crois-
(1) du parce principales secondaires Occasionnels vacantssance démographique, cette 11 place
Basse-Normandiepour la croissance des logements cons-
571 785 113 181 5 714 39 424 730 104Nombre de logementstitue une bonne performance. L’aug-
78,3 % 15,5 % 0,8 % 5,4 % 100 %Structure du parcmentation des résidences secondaires y
10,4 % 11,2 % - 23,6 % - 1,0 % 9,4 %Variation entre 1990 et 1999concourt pour une part mais l’impulsion
majeure provient des résidences princi Calvados-
pales qui représentent 78 % du parc. 258 334 62 809 2 384 15 261 338 788Nombre de logements
76,3 % 18,5 % 0,7 % 4,5 % 100 %Structure du parc
55 000 résidences 13,4 % 12,5 % - 14,0 % 8,7 % 12,8 %Variation entre 1990 et 1999
principales construites
Manche
depuis 1990
194 718 33 775 2 066 14 710 245 269Nombre de logements
Entre 1990 et 1999, ce sont près de 79,4 % 13,8 % 0,8 % 6,0 % 100 %Structure du parc
55 000 résidences principales qui ont 8,3 % 17,0 % - 34,2 % - 6,1 % 7,8 %Variation entre 1990 et 1999
été construites sur l’ensemble du terri- Orne
toire bas-normand. Ces logements
118 733 16 597 1 264 9 453 146 047Nombre de logements
neufs représentent 9,6 % du parc total,
81,3 % 11,4 % 0,9 % 6,5 % 100 %Structure du parc
la majorité d’entre eux se situant dans
7,4 % - 3,0 % -19,3 % - 6,4 % 4,8 %Variation entre 1990 et 1999
le département du Calvados et plus
(1) Logements utilisés une partie de l’année seulement pour raisons professionnelles.particulièrement dans l’aire urbaine de
Caen qui, à elle seule, regroupe plus du Source : Insee, recensement de la population 1999
. . . . . . . . . . . CENT POUR CENT BASSE-NORMANDIE n° 89. . . . . . . . . . . .RESULTATS RESULTATS RESULTATS RESULTATS RESULTATS RESULTATS RESULTATS RESULTATS
ces se sont fait sentir à la fin des années la Picardie d’autre part, où le nombre domicile des personnes âgées. S’agis-
soixante et qui se traduit par une baisse d’habitants par logement est resté su- sant de la monoparentalité, on compte
tendancielle du nombre de personnes périeur. aujourd’hui 7 500 enfants de moins de
par logement. Celui-ci est passé de 3,2 La décohabitation s’est d’abord con- 15 ans vivant, sans frère ni soeur, avec
personnes en 1968 à 2,6 en 1990 pour crétisée par le départ des jeunes adultes un unique parent, contre 5 600 neuf ans
atteindre 2,4 en 1999. Dorénavant le du domicile de leurs parents. Entre plus tôt. Quant à la solitude en milieu
nombre de personnes par logement 1990 et 1999, la proportion de jeunes urbain, elle s’est fortement accrue :
dans la région est comparable à celui de 20 à 24 ans vivant seuls dans leur lo- quelle que soit la croissance des diffé-
du reste du territoire national. Mais la gement est passée de 10%à14%et rentes aires urbaines bas-normandes,
baisse y a été un peu plus rapide que celle des 25-29 ans de 11 % à 15 %. dans chacune d’elles le nombre de per-
dans les quatre régions qui connaissent Mais la décohabitation recouvre égale- sonnes vivant seules entre 30 et 60 ans
une croissance démographique voi- ment aujourd’hui la forte progression a augmenté de plus de 40 %. Les per-
sine : l’Ile-de-France et le Centre d’une des familles monoparentales, la sonnes âgées ne vivent quant à elles
part, qui comptent moins d’habitants montée de la solitude, notamment en guère plus souvent seules que par le
par logement, la Haute-Normandie et milieu urbain, et le maintien prolongé à passé. Mais leur nombre augmentant
. . . . . . . . . . . CENT POUR CENT BASSE-NORMANDIE n° 89. . . . . . . . . . . .RESULTATS RESULTATS RESULTATS RESULTATS RESULTATS RESULTATS RESULTATS RESULTATS
avec l’allongement de l’espérance de
vie, ce sont aujourd’hui plus de 87 000
bas-normands de 60 ans et plus qui vi-
vent seuls contre 75 500 en 1990.
Les villes plus touchées
par la décohabitation,
notamment les centres-villes
Autant que la diminution du nombre de
familles nombreuses, tous ces phéno-
mènes concourent à réduire le nombre
de personnes vivant dans chaque loge-
ment. A elle seule, cette évolution de la
structure des familles aurait entraîné
une croissance de 8,3 % du nombre de
résidences principales (à population
inchangée). A celle-ci s’ajoute l’aug-
mentation de la population r&

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