Fonctions végétatives, réflexe psycho-galvanique et sommeil. - compte-rendu ; n°1 ; vol.47, pg 319-329
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Description

L'année psychologique - Année 1946 - Volume 47 - Numéro 1 - Pages 319-329
11 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1946
Nombre de lectures 64
Langue Français

Extrait

4° Fonctions végétatives, réflexe psycho-galvanique et sommeil.
In: L'année psychologique. 1946 vol. 47-48. pp. 319-329.
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4° Fonctions végétatives, réflexe psycho-galvanique et sommeil. In: L'année psychologique. 1946 vol. 47-48. pp. 319-329.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1946_num_47_1_8304z™im™w^J
fonctions vÊcÉrecavmM
l'auteur constate que la disparition du rythme alpha n'est pas liée
au réflexe pupillaire, ni au réflexe d'accommodation, mi aux mouve
ments des yeux.
Il étudie ensuite la réapparition du rythme alpha. Le sujet est
d'abord placé devant un faisceau lumineux continu, et il referme
les yeux, après les avoir ouverts. Puis, il garde les yeux constamment
ouverts devant un faisceau lumineux intermittent. On s'aperçoit
que le rythme alpha reparaît plus vite et avec une amplitude plus
grande dans le premier cas. Cela «st particulièrement visible quand
la dérivation est prise au voisinage du pôle occipital- Le phénomène
n'est pas lié aux contractions de l'orbiculaire.
L'auteur observe également une réapparition momentanée du
rythme alpha chez un sujet qui, fatigué de fixer longtemps la même
source lumineuse, se laisse aller à une distraction.
Il conclut à l'influence facilitante de l'effort d'attention dans
l'atténuation du rythme alpha.
L'article est accompagné de dix reproductions de tracés élec-
troencéphalographïques.
M. R.
4° Fonctions végétatives,
réflexe psycho-galvanique et sommeil.
24. — KINKEL (M.), GREENBLATT (M.), COON (G. P.), SOLO
MON (H. C). — Relation of the frontal lote to the autonomie
nervous system in l&aa (Relation du lobe frontal avec le système
nerveux autonome chez V homme). — Arch. Neurol. Psychiat-,
1947, 58, 570-581.
Aux résultats déjà acquis par expérimentation sur l'animal
correspondent des observations faites sur l'homme après interven
tions neuro-chirurgicales par lobotomie : section sous-çorticale,
bilatérale, aux lobes frontaux. D'où possibilité* d'envisager les
conséquences en ce qui concerne le système nerveux autonome.
Parmi les recherches récentes, notamment : Bailey et Sweet, par
stimulation électrique à la surface orbitaire des lobes frontaux, ont
déterminé divers effets, tels qu'inhibition de la respiration, éléva
tion de la pression sanguine, diminution dans 1« tonus de la muscul
ature gastrique; Kennard, par ablation bilatérale des lobes fron
taux chez le Chat, a retrouvé toutes les manifestations de « sham
rage ».
Les auteurs ont mis à profit les observations que permettaient
29 malades ayant subi la lobotomie pré-frontale, en comparaison
avec 14 sujets normaux et 52 malades d'hôpital, en les soumettant
à deux ordres d'épreuves.
1° A une épreuve pharmacodynamique, lfet*îiiSS*<m intravei
dansîe* sens adré- neuse de chlorhydrate d'épinéphrine, agissait
nergique, pour étudier la réaction sympathique;
2° A une épreuve par voie réflexe, appliquée au sinus carotidien,
pour étudier la Téaction parasympathique.
Chez les sujets ayant subi Ja lobotomie, est -constatée une surréac-
tivité du réflexe du sinus carotidien, ce qui donnait à penser que e
ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
l'interruption des voies libère le système parasympathique d'une
inhibition cortico-autonome en sens vagal. Mais pareille surréac-
tivité du système adrénergique est constatée à l'épreuve pharma-
codynamique; il y aurait donc à penser que le système sympathique,
lui aussi, est libéré d'une influence inhibitrice. Aussi bien a-t-on
relevé chez quelques patients des accès de colère rappelant la sham
rage.
Ces conclusions n'excluent pas la possibilité que dans les lobes
frontaux soient aussi localisés des centres cortico-autonomes agis
sant dans le sens d'excitation, comme l'indiqueraient des observa
tions sur la pression sanguine.
Au total, par le jeu de ces diverses influences, il peut être supposé
que l'homéostasie s'établit elle-même sur un niveau différent.
A. T.
25. — GELLHORN (E.), CORTELL (R.), MURPHY (J. P.). —
Are mass discharges characteristic of central autonomie struc
tures? (Les structures autonomes centrales sont-elles caractérisées
par des décharges généralisées?). — Amer. J. Physiol., 1946,
146, 376-385.
On a réalisé des stimulations électriques de différents niveaux
de la moelle ou de certaines structures du bulbe et de l'hypotha
lamus en rapport avec les fonctions autonomes. Qu'il s'agisse de la
moelle ou des étages supérieurs, les réponses viscérales obtenues
(dilatation pupillaire, contraction de la nictitante, augmentation
de la pression sanguine, accélération cardiaque, etc.) restent, même
pour des stimuli très intenses, spécifiques de l'étage excité. Il semble
donc que la stimulation d'un centre viscéromoteur déterminé ne
provoque qu'une mise en jeu localisée du système sympathique.
Ces faits seraient en rapport, soit avec la disposition segmentaire
des fonctions autonomes dans la moelle, soit, pour les étages plus
élevés, avec des différences d'excitabilité des neurones viscéro-
moteurs.
P. B.
26. — KREMER (W. F.). — Autonomie and somatic reactions
induced by stimulation of the cingular gyrus in dogs (Réponses
autonomes et somatiques à la stimulation du lobe cingulaire du
Chien). — J. NeurophysioL, 1947, 10, 371-379.
Stimulation de divers points de la surface latérale du cingulum
chez le Chien. Observation de réactions autonomes et somatiques :
modification de la pression sanguine, contraction de la vessie,
perturbations des mouvements respiratoires, inhibition des mouve
ments somatiques spontanés, et parfois une légère réponse tonique
des extenseurs.
P. B.
27. — WARD (A. A.), REED (H. L.). — Mechanism of pupillary
dilatation elicited by cortical stimulation (Mécanisme de la dila
tation pupillaire provoquée par du cortex). — J. Neu
rophysioL, 1946, 9, 329-335. VÉGÉTATIVES ■ 321 FONCTIONS
Etude de la dilatation pupillaire provoquée chez le Macaque par
stimulation de l'aire 8 du cortex. Deux composantes, d'importance
inégale, sont mises en évidence : 1° une stimulation active du sym
pathique, transmise par une voie complexe passant par l'hypotha
lamus latéral ; 2° une légère inhibition du parasympathique, portant
sur le noyau autonome de l'oculomoteur, puisque dans certaines
conditions (selon l'anesthésique utilisé, en particulier) la sympa-
thectomie cervicale bilatérale ne supprime pas toute réaction pupill
aire. Il existe une liaison directe, mise en évidence par la strychnine,
entre l'aire frontale 8 et le noyau oculomoteur.
P. B.
28. — INGERSOLL (E. H.)., JONES (L.). — The effect upon the
colon of electrical stimulation of forebrain areas in the Cat
(Effet produit sur le côlon du Chat, par la stimulation électrique
de certaines structures du cerveau antérieur). — Amer. J. Physiol.,
1946, 146, 187.
La stimulation faradique du thalamus, de l'hypothalamus et de
certaines structures plus médianes, région préoptique et tubercules
mamillaires, évoque des réponses variables du côlon inférieur du
Chat; on y distingue souvent une phase d'inhibition suivie d'une
période d'excitation retardée. Les caractéristiques de la réponse ne
dépendent ni de l'intensité du stimulus ni de la région excitée.
La disparition de toute réponse par section médullaire au niveau
de L6 met en lumière le rôle important de la voie parasympathique
sacrée dans ce mécanisme.
P. B.
29. — GERNANDT (B.), ZOTTERMAN (G.). — Intestinal pain :
an electrophysiological investigation on mesenteric nerves (Doul
eur intestinale : une recherche électrophysiologique sur les nerfs
mésentériques). — Acta physiol. Scand., 1946, 12, 56-72.
Sur le nerf splanchnique et de fines branches des nerfs mésentér
iques sont recueillis les influx afférents corrélatifs des stimulations
portées sur la région intestinale. Un souffle d'air exerçant une pres
sion sur les corpuscules de Pacini du mésentère provoque des
réponses qui, sous l'influence des poussées périodiques du pouls,
sont déclenchées spon

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