Généralités. L écolier. Développement et Intelligence. Caractère. Goûts. Aptitudes. Anormaux et Surnormaux. - compte-rendu ; n°1 ; vol.29, pg 831-847
18 pages
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Généralités. L'écolier. Développement et Intelligence. Caractère. Goûts. Aptitudes. Anormaux et Surnormaux. - compte-rendu ; n°1 ; vol.29, pg 831-847

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Description

L'année psychologique - Année 1928 - Volume 29 - Numéro 1 - Pages 831-847
17 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1928
Nombre de lectures 17
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

a) Généralités. L'écolier. Développement et Intelligence.
Caractère. Goûts. Aptitudes. Anormaux et Surnormaux.
In: L'année psychologique. 1928 vol. 29. pp. 831-847.
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a) Généralités. L'écolier. Développement et Intelligence. Caractère. Goûts. Aptitudes. Anormaux et Surnormaux. In: L'année
psychologique. 1928 vol. 29. pp. 831-847.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1928_num_29_1_4897APPLICATIONS PÉDAGOGIQUES 831
par conséquent de la lumière blanche, une intensité moyenne
étant dans ces conditions suffisante pour effectuer des travaux
même minutieux. M. L.
1193. — W. RUFFER. — Ueber die Beeinflussung menschlicher
Leistungen durch farbiges Licht {De Vinfluence de la lumière colorée
sur le rendement humain). — Ind. Psychot., V, 6T 1928, p. 161-177.
La lumière colorée diffuse ne semble pas influencer d'une manière
très nette le rendement dans des tests d'acuité visuelle, de rapidité,
de perception au tachistoscope, d'enfilage de perles, de manipulations-
de fils de fer minces. Par contre, une lumière colorée de 50 Lux sur
la table de travail dans une chambre obscure influerait sur le rende
ment. Chez 5 sujets, des tests d'acuité visuelle et de tachistoscopifr
ont donné des résultats différents pour les différentes lumières. Mal
gré les différences individuelles particulièrement fortes pour le rouge,
R. croit pouvoir établir, d'après les résultats moyens, un classement
des lumières chromatiques du point de vue de la quantité de rende
ment dans les tests : jaune-vert-rouge-lumière du jour (par lampes
solaires) — bleu. L'addition d'un éclairage diffus de 25 Lux fait d
iminuer les différences entre les lumières chromatiques, ce que R.
attribue à une adaptation psychologique qui contrebalancerait les-
effets physiologiques de la lumière chromatique. On serait plutôt
tenté de croire à une accoutumance qui se serait manifestée au cours
des expériences successives. D. W.
2° Applications Pédagogiques
a) Généralités. VEcolier. Développement et Intelligence. Caractère.
Goûts. Aptitudes. Anormaux et Surnormaux 1
1194. — MICHAEL WEST. — Psychology and Education [Psy
chologie et Education). — Ind. J. of Ps., III, 1, 1928, p. 1-16.
On peut distinguer deux grandes écoles d'éducateurs. La première
qui remonte à Aristote et va jusqu'à Spencer vise à produire des-
« types » parfaits : citoyen, orateur, savant. La seconde avec Erasme
et Frœbel insiste plutôt sur l'importance du matériel humain. La
forme qu'il peut prendre passe au second plan. Pour eux, l'éducation
n'est pas un moule, mais une croissance, un épanouissement. Le véri
table éducateur doit chercher à concilier ces points de vue. D*une
façon générale la fonction de l'école est triple : elle doit apprendre à
l'enfant la vie sociale, elle doit lui fournir certaines connaissances, elle
doit lui permettre de remplir intelligemment ses loisirs. Le psycho
logue et l'éducateur doivent collaborer pour réaliser ce triple objectif.
P. A.-B.
1195. — J. DE LA VAISSIÈRE. — La coeducation et la psychologie
pédagogique. — Archives de Philosophie, V, 2, 1927, p. 1-22.
L'auteur, se fondant sur les caractères généraux des tendances
1. Voir aussi les n°» 387- [393-395] -957-1140-1323. 832 A.VALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
affectives, déclare que les deux types psychologiques masculin et
féminin sont essentiellement distincts, qu'ils sont dominateurs, et
harmoniquement ordonnés à se compléter pour le bien des individus,
de la famille et de la société.
Dès lors, il est illogique d'après lui de sacrifier le perfectionnement
de ces types à des raisons d'économie et de simplicité, la coeducation
ne pouvant favoriser le développement des types psychologiques
naturels.
Mais la thèse soutenue ne peut être considérée comme en relation
étroite avec les constatations scientifiques.
D'une part, il n'est pas établi que la coeducation (et surtout la
co -instruction) s'oppose au développement naturel des types psy
chologiques, et l'éducation familiale n'est pas accusée de ce méfait
bien qu'elle soit une coeducation dans la plupart des cas. D'autre
part l'existence même de types distincts, surtout dans la sphère affec
tive, ne correspond qu'à une différence dans les modes de courbes
de fréquence qui s'interpénétrent étroitement, ce qui enlève à l'a
rgumentation la plus grande partie de sa valeur. • H. P.
1196. — CHARLES BRUNEAU. — L'Ecole publique et le milieu.
— A. F. A. S., Lie Session (1927), 1928, p. 587-590.
L'Ecole est encore trop considérée en abstraction plutôt que
comme une chose vivante placée dans un milieu caractérisé, dit
l'auteur.
Nul compte n'est tenu de la différence de province et presque de
race des différents écoliers et l'école populeuse de la banlieue comme
l'école réduite du petit coin de montagne doivent suivre les mêmes
programmes.
L'auteur estime que l'enseignement devrait être étroitement lié et
adapte au milieu dans lequel vivent et se recrutent les élèves.
M. H. P.
1197. — S. FERENCZY. — The adaptation of the family to the
child (L'adaptation de la famille à V enfant). — Br. J. of Med. Ps.,
VIII, 1, 1928, p. 1-13.
La famille ne se préoccupera de s'adaptera l'enfant que le jour où
elle aura compris dans la mentalité de l'enfant le travail latent de
facteurs sous-jacents qui ne peuvent être décelés que par l'intros
pection, autrement dit, lorsqu'elle se sera convertie à la psychanalyse.
Néanmoins les observations psychologiques à propos des exemples à
éviter de mettre sous les yeux des enfants, au cours de leurs premières
années, les précautions en vue de rendre l'enfant propre, de le retenir
dans les pratiques de masturbation, de l'initier aux questions sexuelles
appartiennent, sauf en ce qui concerne ce dernier point de vue
(exclusivement psychanalytique) au domaine d'une psychologie
générale assez souple pour devoir s'adapter aux divers cas particul
iers, sans qu'il soit nécessaire de faire appel au vocabulaire ésotérique
et aux impressionnants diagrammes de l'auteur. A noter une conclu
sion assez judicieuse de pédagogie pratique : l'enfant doit être enti
èrement libre imaginativement, non dans le domaine de l'action.
M. L. ,
APPL1CATI0.NS PÉDAGOGIQUES 833
1198. — J. SEGOND. — La pédagogie réelle et la culture de
l'imagination. — Archives de Philosophie, V, 2, 1927, p. 46-81.
L'auteur est préoccupé du développement de l'imagination enfant
ine, de la « puissance d'invention spirituelle » qu'une pédagogie
« exacte et réelle » doit favoriser avant tout, à l'opposé de la
abstraite, aussi bien celle à priori que celle qui se dit expérimentale
et qui, si elle étudie bien des individus, ne les étudie que sous une
forme mécanisée, sous un aspect moyen.
La méthode des tests « ignore la nature des enfants, qui lui servent
uniquement de sujets d'expériences pour établir ou remplir des cadres
abstraits ». Et S. ajoute : « que le mot expérience ne vienne pas ici
nous abuser. Ces éducateurs ont beau tracer leurs courbes et diffuser
leurs questionnaires ; ils demeurent étrangers à l'expérience réelle des
natures enfantines, puisqu'ils négligent justement le principe ori
ginal de chacune d'elles, la vision des choses qui la caractérise, la
disposition sentimentale propre qui engendre son action personnelle ».
La pédagogie, au lieu de réaliser sujétion et nivellement, doit
échapper à l'emprise sociologique et accomplir une œuvre de libé
ration, par un renouvellement de la maïeutique. Le concert entre les
natures individuelles qu'on aura laissé se développer s'établira de
lui-même. La pédagogie des politiciens nivelant les âmes « paralyse
dans la conscience mensongère d'un idéal efficace, l'effort de chaque
nature pour être pleinement soi » et pour, créer une harmonie agis
sante avec les autres natures.
On voit que, si les remarques de l'auteur ne manquent pas de jus
tesse en ce qui concerne l'intellectualisme excessif de la pé

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