Généralités. Lois de la sensation et de la perception. Illusions. Sens spatial. La forme - compte-rendu ; n°1 ; vol.24, pg 397-412
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Généralités. Lois de la sensation et de la perception. Illusions. Sens spatial. La forme - compte-rendu ; n°1 ; vol.24, pg 397-412

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Description

L'année psychologique - Année 1923 - Volume 24 - Numéro 1 - Pages 397-412
16 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1923
Nombre de lectures 34
Langue Français
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Extrait

1° Généralités. Lois de la sensation et de la perception.
Illusions. Sens spatial. La forme
In: L'année psychologique. 1923 vol. 24. pp. 397-412.
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1° Généralités. Lois de la sensation et de la perception. Illusions. Sens spatial. La forme. In: L'année psychologique. 1923 vol.
24. pp. 397-412.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1923_num_24_1_4543SENSATION ET PERCEPTION 397
V. — Sensation et perception
1° Généralités. Lois db la sensation et de la perception.
Illusions. Sens spatial. La forme
JAMES L. MURSELL. — The Concept of Sensation. — J. of Ph.-
XIX, 25, 1922, p. 684-690.
On étudie d'excellente façon, dit l'auteur, les différentes sensa
tions, mais la notion de sensation en général est fort peu claire.
Pour lui, la sensation peut prendre une signification objective
bien définie pour le behavioriste ; mais c'est à condition de ne pas
lier, comme le fait Watson, la spécificité des sensations à la nature
-des réponses ; au contraire, ce qui appartient en propre à la sensat
ion, c'est ce qui relève de la de l'appareil récepteur : la
sensation, c'est la réponse du récepteur (receptor response).
Ainsi la vocalité sera ou ne sera pas une sensation, suivant qu'elle
proviendra de changements spécifiques dans l'appareil récepteur
ou non ; le signe local des sensations visuelles sera « sensational »,
s'il dérive d'une condition spécifique réalisée dans le récepteur ocul
aire, et non s'il provient de conditions réalisées dans les centres
ou dans d'autres appareils récepteurs, kinesthésiques, par exemple.
Après tout, c'est affaire de définition !
H. P.
W.-W. EFIMOFF et A.-W. EFIMOFF. — Das Weber-Fechnersche
Gesetz bei der Arbeit des Menschenmuskels {La loi de Weber-
Fechner dans le travail du muscle de Vhomme). — Pf. A., 196,
1922, p. 243-246.
Les auteurs examinent le rapport du travail fourni avec la charge,
<lans le mouvement, répété avec la plus grande vitesse possible, de
flexion de l'avant-bras chargé sur le bras. Voici les chiffres obtenus,
relatifs, pour chaque charge en kilogrammes, au nombre de contrac
tions effectuées en 5 secondes, et à la quantité de travail par s
econde (en kilogrammètres).
Charge : 0, 0,6 2,0 4,8 10,0 12,0 20,0
Nombre de contractions ; 18,9 15,6 12,5 8,8 5,8 4,9 3,46
Travail : 0,65 1,75 2,96 3,96 4,20 4,7
Pour le bras chargé, le nombre des contractions varie en raison
inverse du logarithme de la charge, et le travail accompli en
directe de ce : sur une échelle logarithmique des poids,
■la décroissance de la fréquence de contractions et l'augmentation
•du travail suivent, en effet, une marche linéaire.
H. P. 398 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
H. DINGLER et R. PAULI. — Untersuchungen zu dem Weber-
Fechnerschen Gesetze und dem Relativitätssatz (Recherches sur
la loi de Weber- Fechner et le principe de relativité). — A. f. ges. Ps.
XLIV, 3-4, 1923, p. 325-370.
Les auteurs s'efforcent de donner une revue critique des faits et
des théories relatifs à loi de la Weber- Fechner. En se basant sur
une bibliographie d'une soixantaine d'ouvrages presque exclusiv
ement allemands, ils aboutissent aux conclusions suivantes :
L'examen des faits montre que, dans toute la vie biologique, les
phénomènes de réaction et de croissance sont liés à leurs causes par
des relations se rapprochant plus ou moins de la forme logarit
hmique ; cependant, une formule mathématique unique ne pouvant
s'appliquer à tous les cas, il est prudent d'exprimer cette relation en
termes qualitatifs, par le principe de relativité : une grandeur bio
logique varie en fonction d'une variable, d'abord plus vite, ensuite
plus lentement en tendant vers l'asymptote.
Du point de vue finaliste, on peut montrer que le principe de rela
tivité n'est pas dénué d'utilité biologique : grâce à lui, l'effet initial
utile est atteint plus vite, la limite supérieure (souvent nuisible),
l'est plus lentement.
Les explications physiologiques qui ont été proposées peuvent
être réparties en deux groupes. Les unes rattachent la loi de Weber-
Fechner à l'effet combiné d'un grand nombre de réactions physico
chimiques. Ces théories font appel, soit à la loi d'action de masses,
soit aux variations de pression osmotique et électrolytique, soit enfin
à l'effet combiné des deux. Les théories d'un autre groupe envi
sagent l'influx nerveux comme une unité et essayent de ramener la
loi de Weber-Fechner aux phénomènes de distribution ou d'inhibi
tion de l'influx. Aucune des théories proposées n'a pu donner une
explication entièrement satisfaisante et qui engloberait tous les
faits connus.
D. W.
TANENARI GHIBA. — Ueber die Asymmetrie der Unterschied-
semplindlichkeit (Sur F asymétrie de la sensibilité différentielle). — -
Z. für Ps., XCII, 1923, p. 177-226.
L'examen de la sensibilité différentielle pour la pression, les exci
tations auditives et les excitations visuelles, conduit l'auteur à la
conclusion que la est plus grande à l'augmentation d'in
tensité qu'à la diminution.
Cette constatation découle directement des expériences, pour ce
qui a trait à la pression ; elle est moins nette dans les deux autres
domaines où cependant une certaine interprétation des faits permet,
à l'auteur, de la confirmer également.
Les raisons en sont physiologiques et psychologiques. On a déjà
indiqué le rôle de la persistance et des images consécutives, qui ren
forcent la seconde sensation et, partant, favorisent l'augmentation
d'intensité. Il faut y ajouter l'action de l'attention qui s'exerce
différemment dans les deux cas. Dans l'augmentation, l'attention
se tourne vers l'excitation nouvelle ; dans la diminution, elle reste
fixée sur précédente. De plus, plusieurs auteurs l'ont SENSATION ET PERCEPTION 399
signalé, avant de sentir la direction de la différence, on a simplement
la notion d'un changement. Or, génétiquement, il semble bien qu'on
sente l'augmentation avant la diminution. La première notion,
obscure encore, de changement, sera donc l'augmentation.
Ce fait a une signification et une importance biologiques. L'aug
mentation d'intensité d'un stimulant met nos organes des sens en
péril en quelque sorte, elle provoque toujours le sentiment du désa
gréable. Il est donc utile de la bien percevoir. Dans le même ordre
d'idées et pour des raisons analogues, le déplaisir psychique laisserait
plus de souvenirs que le plaisir.
I. M.
HAZELHOFF et W. WIERSMA. — Untersuchungen über die
Frage der sensorischen Asymmetrie (Recherches relatives à V asy
métrie sensorielle). — Z. für Ps., XCI, 6, 1923, p. 349-364.
Les deux assistants de la clinique de psychiatrie et de neurologie
de Groningue apportent une contribution aux travaux précédents
de Van Biervliet, Kramer et Moskiewicz, Schuyten, Joteyko, Gries-
bach et Stier, dont les conclusions se contredisent parfois.
Il est certain qu'on ne peut percevoir, au point de vue sensibilité,
les mêmes différences entre droite et gauche, que celles qui s'ac
cusent pour les mouvements, par exemple. Au reste, pour obtenir
des résultats scientifiquement probants, il faudrait que les excitants,
droit et gauche, eussent toujours la même intensité et que, pour être
nettement indépendants de l'impression subjective des sujets, ils
aient la force de la « valeur du seuil ». Gomme ceci est difficile à dé
terminer en ce qui concerne les impressions de douleur et de contact,
les auteurs ont expérimenté avec des excitants dont ils pouvaient
constater régulièrement la force, à savoir un courant électrique de
la force de la « valeur du seuil. »
Une première expérience sur 10 sujets soumis à 10 séries de 60 ex
citants (20 à droite, 20 à gauche, 20 des deux mains, à 5 jours diffé
rents), donne les résultats suivants :
Sur 2 000 excitants (droite), 1 042 sont perçus par la main droite
» » (gauche), 1598 > » » gauche
» » (2 mains), 152 ne » que » » droite
925 ne »» »
784 sont perçus des deux mains.
Donc, prédominance, sur ce point, de la main gauche. Confirmation
de ce fait dans l'appréciation de deux poids de 9 et 15 grammes.
Sur 500 excitants,

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