Généralités. Théories. Lois psychologiques. Processus physiologiques - compte-rendu ; n°1 ; vol.26, pg 453-469
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Généralités. Théories. Lois psychologiques. Processus physiologiques - compte-rendu ; n°1 ; vol.26, pg 453-469

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Description

L'année psychologique - Année 1925 - Volume 26 - Numéro 1 - Pages 453-469
17 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1925
Nombre de lectures 8
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

a) Généralités. Théories. Lois psychologiques. Processus
physiologiques
In: L'année psychologique. 1925 vol. 26. pp. 453-469.
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a) Généralités. Théories. Lois psychologiques. Processus physiologiques. In: L'année psychologique. 1925 vol. 26. pp. 453-
469.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1925_num_26_1_6277SENSATION ET PERCEPTION 453
par l'auteur avec le dispositif de V. Hornbostel-Wertheimer — iden
tique au dispositif plus ancien de Myers, ignoré, semble-t-il, des
auteurs allemands, comme tout l'ensemble des travaux français,
anglais et américains sur le problème de la localisation auditive — , et
aboutissent à cette conclusion que ce sont les différences d'intensité
qui interviennent. Quel travail perdu que de reprendre toujours les
mêmes questions, alors que des recherches décisives ont à l'heure
actuelle précisé les mécanismes, leur degré d'exactitude et leur limite
d'intervention, comme si rien n'avait été fait !
Une deuxième série de recherches porte snr l'appréciation des in
tensités dans l'audition uniauriculaire, une tro'sième sur l'apprécia
tion de l'intensité et de la qualité avec des pavillons écouteurs, une
quatrième sur le seuil de perception d'un changement de direction
d'un son, en rapport avec la position de l'axe de direction vis-à-vis
de l'oreille externe, et de l'ouverture de la conque ; enfin une ci
nquième sur l'appréciation des qualités du son en rapport avec la
position de la source vis-à-vis de l'oreille.
L'auteur met en évidence le fait que la perception du caractère
du son change notablement avec la position de la source. Il y a un
champ auditif central, caractérisé par une force apparente plus
grande du son entier, et par une clarté plus grande du complexe de
sensation, et un champ périphérique subdivisé en une partie anté
rieure, une postérieure, une inférieure et une supérieure. Le champ
central est défini pour chaque oreille par des axes atteignant le
conduit auriculaire sans rencontrer l'obstacle de la tête, de la
conque, du tragus. L'impression de champ périphérique est donnée
si, dans la région du champ central on interpose un obstacle sur l'axe
de direction de la source, une plaque de bois par exemple, près de
l'oreille. La localisation monotique d'un son est très grossière et peu
exacte, et son inexactitude est parallèle à celle de la mémoire absolue
des bruits ; mais, pour deux sons successifs, avec déplacement de la
source, la localisation relative, l'appréciation du déplacement, se
montre assez exacte, avec des différences individuelles, et une varia
tion notable suivant la nature et la position initiale du son : c'est
dans le champ central que le seuil de déplacement est le plus élevé, la partie antéro -inférieure du champ périphérique qu'il est le
plus fin. H. P.
7° Vision. Motricité oculaire
a) Généralités. Théories. Lois psychologiques.
Processus physiologiques.
E. ESTANAVE. — La photographie intégrale. — Photo-Revue,
37e Année, 17, 1er septembre 1925, p. 132-134.
G. Lippmann avait découvert qu'en prenant, sur une plaque pho
tographique, de nombreuses images d'un objet, avec une multitude-
de petits objectifs, on pouvait obtenir la perception visuelle d'une
seule image, douée de relief. Estanave a développé cette découverte
de Lippmann et réalisé des objectifs par juxtaposition de multiples 454 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
loupes stanhopes de 6 millimètres de distance focale, à faces latérales
noircies, objectifs ayant l'aspect d'un œil composé d'insecte (avec
un nombre de loupes qui a été, au cours d'essais successifs, de 56, 95^
et enfin 432 loupes). L'objectif est simplement posé sur une plaque
photographique de 6 1 /2 x 9, le tout étant mis sous châssis. En
ouvrant le châssis, on obtient une impression, qui, au développement,
fournit autant de petites images que de loupes dans l'objectif. Il
suffit ensuite de replacer l'objectif dans la position initiale sur la
plaque développée et inversée du noir au blanc, pour que, en regar
dant par le côté lenticulaire après retournement de 180°, on perçoive
une image unique, douée de relief, localisée derrière la plaque, et se
déplaçant par rapport aux bords suivant l'orientation du regard.
Quel est le mécanisme de l'unification de l'image ? L'œil placé en
une position donnée verra un point de l'objet emprunté à une image,
un autre point emprunté à une autre imagé, mais ne pourra pas voir
un même à plusieurs images ; il reconstituera ainsi
une image par éléments juxtaposés empruntés aux diverses images
de la plaque (ou du moins à un certain nombre de celles-ci, suivant la
position de l'œil).
Dans la figure explicative, on représente un point A d'un certain
objet donnant sur la plaque PP' un certain nombre d'images telles
a' , a". Si l'on éclaire ensuite la plaque par une source à rayons que a,
parallèles L, les différentes images a, a', a", se projetteront toutes
en A, sur l'écran EE'. Si l'œil, est placé en O, sur le trajet Asa, il voit
le point a, mais ne peut voir a' ni a", en O' il verra seulement a' ;
en O" seulement a". Et ce qui est vrai de a est vrai de b et de tout
autre point de l'image.
Les deux yeux n'étant pas à la même place, l'image composite est
différente pour l'un et pour l'autre, et il en résulte, en vision binocul
aire, une impression de relief très vive.
Est-ce que cette « photographie intégrale » peut rendre compte de
la vision des insectes par yeux composés, comme le pensait Lipp-
mann ? Ceci est une autre histoire. Il n'y a plus ici un œil pour
regarder l'image en dehors à travers les ocelles juxtaposés. Si, derrière
chaque loupe de l'objectif, on plaçait un grain unique d'émulsion,
correspondant à la fibre nerveuse unique, on ne pourrait avoir de
multiples images, mais une série de taches plus ou moins foncées,
suivant Péclairement moyen de chaque loupe ; l'ensemble donnerait
quelque chose de très différent d'une image des objets, une représen
tation de la distribution moyenne des clartés dans le champ oculaire
global. Une grande masse d'ombre ou de lumière se dessinera assez
bien, mais non les formes un peu fines. C'est cela seul, qui pourra
servir de base à la perception de l'insecte au moyen des yeux compos
és. Mais la sensibilité pourra être très grande à un mouvement de
niasses sombres ou lumineuses, grâce à des phénomènes de sommat
ion.
Très intéressant par lui-même, le procédé de Lippmann et
Estanave ne peut rien apporter d'utile pour le mécanisme de la vision
des Insectes. H. P. SENSATION ET PERCEPTION 455
A. KOUTARIC. — Les actions chimiques de la lumière. - — Nat. 2655,
1925, p. 115-119.
Les actions chimiques de la lumière peuvent être, schématique-
ment, de deux ordres : catalytiques ou énergétiques. Pour employer
la formule de Bouasse : « Un âne tire une voiture, il reçoit des coups
de fouet de son conducteur ; la lumière joue-t-elle le rôle de l'âne ou
le rôle du ? «
Le mécanisme des actions catalytiques est obscur. Dans certains
cas, probablement, la lumière produit, en très petites quantités, un
corps de la nature d'un catalyseur qui atténue les frottements ch
imiques ; dans d'autres cas, un échauffement local peut faciliter la
réaction ; mais aucune relation n'existe entre l'énergie lumineuse
reçue par le système et l'ampleur de l'effet produit. Aussi bien, les
actinomètres proposés pour mesurer l'intensité d'un faisceau lumi
neux par les actions chimiques qu'ils déterminent ne semblent pas
avoir de base théorique solide.
Les réactions purement énergétiques seraient plus rares, surtout
dans le domaine de la lumière visible. Elles semblent plus impor
tantes dans celui de l'ultra-violet. Un grand nombre de réactions
endothermiques s'effectuent sous l'action de rayons ultra-violets de
fréquence convenable.
Généralement, l'action de la lumière croît à mesure qu'on va vers
l

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