Généralités. Traités. Méthodologie et Histoire. Théories - compte-rendu ; n°1 ; vol.23, pg 223-240
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Description

L'année psychologique - Année 1922 - Volume 23 - Numéro 1 - Pages 223-240
18 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1922
Nombre de lectures 6
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

I. Généralités. Traités. Méthodologie et Histoire. Théories
In: L'année psychologique. 1922 vol. 23. pp. 223-240.
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I. Généralités. Traités. Méthodologie et Histoire. Théories. In: L'année psychologique. 1922 vol. 23. pp. 223-240.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1922_num_23_1_29800ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
T. — Généralités. Traités. Méthodologie et Histoire.
Théories.
PIERRE TISSERAND. — Œuvres de Maine de Biran. — T. II, in-8
de 364 pages. Paris, Alcan, 1922. — PAUL FONTANA. — Ent
retiens sur la métaphysique, de Malebranche, 2 vol. in-16, de
383 pages. Paris, A. Colin, 1922.
Voici deux excellentes rééditions d'oeuvres classiques, rendues
ainsi facilement accessibles, et dont il faut remercier Pierre Tisserand
et Paul Fontana.
Le mémoire sur l'Habitude de Maine de Biran est justement cé
lèbre ; il a valu à ce philosophe la réputation d'on psychologue et
même d'un psychophysiologiste. P. Tisserand attribue au prestige
de Cabanis ce fait, qui lui paraît tout à fait étonnant, de l'existence
d'un véritable traité de psychologie physiologique « inspiré par des
tendances matérialistes » dans l'œuvre de Maine de Biran. « Le fait
surprenant, dit il, ce n'est pas que Moine ?e Biran soit revenu a»
spiritualisme, mais bien ou'il sVn so>t écarté ».
Seulement, ayant envisagé cette attitude de Maine de Biran
comme un accident de sa vie affective, il cite aussitôt «?près son
exemple comme celui d'un philosophe parti de la physiologie, croyant
y trouver l'explication de la pensée, et, après une courte illusion, se
rendant compte que les causes des opérations intellectuelles ne se
peuvent trouver dans la pensée même. 11 y a contradiction entre
ces deux opinions de Pierre Tisserand, qui paraît bien préoccupé de
dogmatisme dans des problèmes d'histoire philosophique qui exi
geraient plus d'objectivité. Mais le texte publié est excellent, avec
les différentes et instructives versions successives (le brouillon, les
deux versions successives du mémoire, les notes supplémentaires du
texte imprimé, et les notes manuscrites surajoutées).
A côté d'une utile bibliographie des éditions successives des
œuvres de Malebranche, c'est une note courte mais enthousiaste que
Paul Fontana a consacrée à ce philosophe, comme introduction aux
« Entretiens sur la Métaphysique », publiés d'après l'édition de 1711,
avec les variantes, sous une forme agréable, dans les élégants vo
lumes des Classiques de la Philosophie. Il signale justement le talent
d'écrivain de Malebranche, qui, dit-il, « sans jamais affaiblir la force
des principes abstraits, sait à chaque instant les revêtir de charme,
de poésie et de grâce ».
H. P. 22 4 ANALYSES ßlBLlOUKAPHIQUES
CH. LALO. — Aristote. — In-18 de 160 pages.Paris, Mellotée, 1922.
Dans cette étude, facile à lire, dépourvue de tout appareil tech
nique, mais très sérieusement étayée, on trouve l'essentiel des
conceptions philosophiques et scientifiques de l'universel génie que
fut Aristote.
Signalons particulièrement le chapitre sur la psychophysiologie
et la psychologie. On sait que la psychologie « objective » est souvent
rattachée à l'empirisme aristotélicien ; c'est le dualisme cartésien
qui fait intervenir, comme discipline indépendante, l'étude de la
conscience, alors que les âmes d'Aristote ne représentent qu'un
aspect des organismes, et qu'étudier les fonctions, c'est, pour lui,
étudier à la fois corps et âme. Mais que représente au juste la notion du
« Noù; », de l'intellect, cette parcelle du divin en l'homme, et com
ment rattache- 1- elle l'empirisme au rationalisme ? Problèmes restés
obscurs, pour lesquels l'auteur montre les incertitudes qui persistent
sur la pensée réelle d'Aristote.
H. P.
AMERICAN STUDENTS. — In Memory of Wilhelm Wundt (by
his). {En Mémoire de W. Wundt, parses anciens étudiants d'Amé
rique).— Ps. Rev., XXVIII, 3, 1921, p. 153-188.
L'Année Psychologique a fait allusion à ce fascicule dans la notice
néciologique qu'elle consacrait à Wundt il y a un an (XXII,
p. 597-8,1922). Mais peut-être n'est-il pas inutile de rappeler encore
une fois la grandeur de son œuvre en psychologie, l'impulsion
énergique qu'il a donnée aux recherches de laboratoire, et sa longue
vie tout entière consacrée à la science. Ce fascicule contient des dis
cours prononcés à différentes cérémonies, à Iowa, et à Chicago, en
l'honneur du maître, et une série de lettres de ses étudiants — la
presque totalité des psychologues américains — , rapportant surtout
des souvenirs personnels. On trouve là une foule de détails intéres
sants sur les habitudes et les coutumes des universités allemandes,
et une image très vivante du laboratoire de Leipzig.
B. T. Baldwin signale que W. James (qui n'avait jamais suivi
l'enseignement de Wundt) donnait, dès 1875, un cours de psychologie,
avec expériences, à Harvard, alors que Wundt n'a établi son premier
laboratoire qu'en 1879. — Notons encore, entre autres faits dignes
d'intérêt, que l'enseignement de Wundt n'était nullement spécialisé :
il portait sur toutes les parties de la philosophie. Tous ses élèves
notent le soin qu'il apportait à la préparation de son cours public,
très suivi, et le présentent comme un remarquable directeur de
recherches personnelles.
G. Poyer.
E. B. TITCHENER. — A note on Wundt's doctrine of creative syn
thesis, {Note sur la théorie de la synthèse créatrice, de Wundt). —
Am. J. of Ps., XXXIII, 3, juillet 1922, p. 351-360.
La notion de synthèse créatrice est née dans l'esprit de Wundt en
réponse à l'énigme de la perception visuelle de l'espace. Or, malgré GÉNÉRALITÉS. TRAITES. METHODOLOGIE. HISTOIRE. THÉORIES 225
l'apparence extérieure, la conception que Wundt se faisait de la
synthèse créatrice a radicalement changé des Beiträge zur Theorie
der Sinneswahrnehmung de 1862 à la Physiologische Psychologie de
1910. Ce changement est particulièrement manifeste en ce qui
concerne précisément la perception de l'espace. La théorie du rôle
qu'y joue la synthèse créatrice, après avoir d'abord fait appel à des
opérations logiques inconscientes, est devenue chez Wundt, au cours
des années, de plus en plus essentiellement psychologique. Si ce d
éveloppement de la pensée de Wundt n'est pas plus apparent encore,
c'est qu'un des traits les plus saillants de son caractère était le respect
de la continuité de sa propre pensée. Il conserve ses conceptions
premières tout en les remaniant profondément et chacune d'elles se
trouve ainsi répondre en fin de compte, non pas à une théorie, mais
à plusieurs : Telle la doctrine de l'aperception, par exemple.
B.
J. D REVER. — The contributions of the various countries to the
science oï psychology. {Les contributions des différents pays à la psychologique). — Scientia, XVI, 8, 1922, p. 83-92 (et
Supplément français, p. 13-22).
James Drever, de l'Université d'Edimbourg, a apporté sa collabo
ration à l'intéressante enquête de Scientia sur les contributions des
diverses nations aux progrès des sciences. Malheureusement, dans ce
très bref article, l'auteur montre qu'il connaît mal la question, qu'il
ne possède pas une information assez large pour avoir une vue d'en
semble comprehensive et des notions exactes sur les diverses branches
psychologiques. En psychologie expérimentale, il méconnaît le rôle
des Italiens, de Buccola par exemple, celui de Beaunis en France ;
il ne paraît pas soupçonner l'existence d'une véritable psychologie
physiologique des sensations, dont l'importance est considérable ;
il ne voit pas la place véritable qu'occupe la psychopathologie fran
çaise (et cite sur le même plan Coué, et Pierre Janet, dont le nom
est d'ailleurs omis dans la traduction française), et ignore la contri
bution propre des psychiatres, comme, en psychophysique, il ne
cite pas les précurseurs, tels que Bouguer qui a le premier formul

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