Généralités. Traités. Méthodologie et Histoire. Théories. - compte-rendu ; n°1 ; vol.25, pg 218-244
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Généralités. Traités. Méthodologie et Histoire. Théories. - compte-rendu ; n°1 ; vol.25, pg 218-244

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Description

L'année psychologique - Année 1924 - Volume 25 - Numéro 1 - Pages 218-244
27 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1924
Nombre de lectures 13
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

Henri Piéron
M. F.
G. P.
D. W.
G. P.
C. N. P.
I. M.
I. Généralités. Traités. Méthodologie et Histoire. Théories.
In: L'année psychologique. 1924 vol. 25. pp. 218-244.
Citer ce document / Cite this document :
Piéron Henri, F. M., P. G., W. D., P. G., N. P. C., M. I. I. Généralités. Traités. Méthodologie et Histoire. Théories. In: L'année
psychologique. 1924 vol. 25. pp. 218-244.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1924_num_25_1_6169BIBLIOGRAPHIQUES ANALYSES
I. — Généralités. Traités. Méthodologie et Histoire.
Théories.
CHARLES S. MYERS, — VIIth International Congress of Psychol
ogy, — In. 4°, 388 p., Cambridge. University Press. 1924 (12 sh, 6).
Le président du Congrès d'Oxford, C. S. Myers, a assuré la publi
cation de ce volume de comptes rendus du Congrès, des rapports et
des communications (en renonçant seulement à la publication des
discussions).
On y trouvera, en particulier, les rapports sur la notion d'intell
igence générale de G.vH. Thomson, Claparède et Thurstone, sur la
conception de l'énergie nerveuse et mentale de Adrian, Head et
Myers, ainsi que l'étude corrélative de Pierre Janet sur asthénie
psychique et atonie, sur la classification des instincts de Drever
et Jones, sur les principes de l'orientation professionnelle de Lip-
mann, Burt et Thurstone, et la série des communications, dont cer
taines réellement importantes, que nous avons signalées dans le
compte rendu du Congrès (An. Ps., XXIV, p. 182 sqq.).
H. P.
W. HEINRICH. — Travaux du Laboratoire de Psychologie expéri
mentale de l'Université de Cracovie. — Gr. in-8°, 391 p. Paris,
Alcan, 1923.
Le directeur du Laboratoire de Cracovie a eu l'excellente idée de
réunir, pour les publier en français, toute une série de travaux
sortis de ce laboratoire.
On trouve tout d'abord une introduction philosophique et mé
thodologique de Heinrich, qui, après avoir discuté les problèmes géné
raux de la théorie de la connaissance, pose comme objet des études
psychologiques « l'homme en général, pris individu psycho
physique ». Il fait entrer dans cette notion les recherches « relatives
aux manifestations physiologiques du système nerveux, qui forment
une série de phénomènes reliée aux autres manifestations étudiées
objectivement, et à causalité fermée ». Pour déterminer la cause
d'un .comportement, il faut donc se reporter aux phénomènes phy- GÉNÉRALITÉS. TRAITES. METHODOLOGIE ET HISTOIRE. THEORIES 219
siologiques. Mais, en outre de ces phénomènes, relèvent de l'individu
psycho-physique des « manifestations qualitatives que nous obte
nons en tenant compte de la signification symbolique des énoncia-
tions du sujet ». L'analyse de ces manifestations « de conscience »
constitue le domaine de la psychologie descriptive, et l'étude des
rapports des deux séries celui de la psychologie physiologique.
Une première partie concerne des recherches expérimentales sur
la psychologie de l'espace : J. Zajac a étudié la localisation en pro
fondeur des images doubles, montrant que la vision binoculaire
non unifiée se ramène à la vision monoculaire, à l'encontre des
conceptions de Hering ; d'après lui, c'est l'accommodation qui régit
la perception de la profondeur.
M. Boniecka a donné une détermination mathématique des courbes
de repère de la vision monoculaire en lumière homogène (courbes
qui, dans chaque plan de section, passent par le point de fixation
avec cette propriété que tous leurs points sont vus à une distance
égale) formant lieu géométrique des de l'espace qui, pour
une position de la lentille, donnent sur la rétine des images nettes,
l'ensemble des courbes donnant la surface de repère.
Dans la deuxième partie sont réunies des études sur la psychol
ogie de l'attention, qui comprennent tout d'abord les intéressantes
recherches & Heinrich sur la fonction de la membrane tympanique,
montrant que l'accommodation, en changeant la tension de la memb
rane, modifie le ton fondamental de celle-ci quand elle vibre, d'où
une influence de l'attention mettant au point sur telle ou telle mod
alité vibratoire ; puis un important travail de M. Falski (thèse
de doctorat) sur l'acte de lecture, qui montre la différenciation de
deux grandes catégories de types individuels, les subjectifs et les
objectifs, les premiers, dans une exposition tachistoscopique des
mots, lisant déjà pour des durées très courtes, mais commettant de
nombreuses erreurs, les seconds ne commençant à lire que pour une
durée bien définie, mais lisant exactement ; des recherches sur les
rapports entre la perception et la reproduction des images, de Cyrus
Sobolewska (abrégé posthume d'une thèse de doctorat), mettant en
évidence une prédominance de la région supérieure du modèle sur
l'inférieure, de la gauche sur la droite, une meilleure reproduction
des lettres que des signes conventionnels, des différences indivi
duelles réductibles à des types spécifiques ; enfin une courte note de
C. Bankowska sur l'acuité visuelle périphérique, établissant cette
loi (pour la perception des lettres) que les distances du point de
fixation auxquelles les lettres sont perçues distinctement sont pro
portionnelles aux épaisseurs des lignes (les lettres étaat déplacées
sur la « courbe de repère »).
Une troisième partie est entièrement remplie par l'étude de
H. Trzcinska sur la courbe pléthysmographique du travail mental.
La conclusion de cette étude sur 4 sujets (134 expériences) est
que le travail mental, si intense soit-il, ne provoque pas de change
ments du volume du bras (pléthysmographe de Lehmann utilisé),
l'influence des émotions agissant seule toutes les fois qu'une varia
tion pléthysmographique est obtenue. En général, il y a une diminut
ion de l'amplitude de la pulsation (72 cas contre 48 d'augmenta- 220 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
tion), et variation de fréquence, à peu près aussi souvent dans le
sens de l'accélération (56 cas) que du ralentissement (58 cas),
L'ensemble des travaux fait le plus grand honneur au laborat
oire de Cracovie et à son directeur. Les recherches sont bien conçues,
rigoureusement exécutées, les conclusions solidement étayées. On
devra consulter et utiliser les données qu'elles apportent.
H. P.
GEORGES DUMAS. — Traité de Psychologie. — Tome II, in-8,
1173 p. Paris, Alcan, 1924 (60 francs).
Il serait vain de vouloir rendre compte de ce volume si dense,.
qui complète heureusement l'œuvre magistrale dont la publication
a été assurée par G. Dumas. Ce serait inutile aussi, car l'ouvrage se
trouve certainement entre toutes les mains.
Nous nous contenterons donc d'en résumer la table des matières
pour souligner, par le contenu du volume, les grandes lignes du plan
adopté. Le livre I est consacré aux « fonctions systématisées de la
vie mentale », qui comprennent les perceptions (B. Bourdon), les sou
venirs (Delacroix), les opérations intellectuelles de la pensée, du lan
gage, de l'intelligence, de la croyance et du rêve (Delacroix), les
sentiments complexes, amoureux (G. Dumas), social, religieux, moral
(Belot), esthétique (Delacroix), les volitions (Blondel). Y invention
artistique, scientifique et pratique (Rey),
Le livre II traite des « synthèses mentales » et groupe des cha
pitres sur la conscience (Wallon), la personnalité (Blondel). les carac
tères (Poyer). Y activité mentale, comportant travail et fatigue (Poyer).
Enfin, dans le livre III sont réunies les « sciences annexes « : la
psychologie zoologique (Piéron), la psychologie génétique et ethnique
(Ghallaye), Y interpsychologie (Dumas), la sociologie (Davy), la patho
logie mentale et la psychopathologie (Dumas), enfin la psycho-physiol
ogie des glandes endocrines et du système neuro-végétatif (Dumas)
présentée comme un nouveau chapitre de psychologie.
Dans une Conclusion, G. Dumas examine les grands courants de
la psychologie française contemporaine, dégage leur influence sur
le traité, expose les tendances propres de l'école sociologique et celles
de la nouvelle « psychologie de réaction » ou psychologie objective.
« Notre Trait

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