Habitude et Mémoire. Apprentissage. Témoignage. - compte-rendu ; n°1 ; vol.21, pg 428-444
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Description

L'année psychologique - Année 1914 - Volume 21 - Numéro 1 - Pages 428-444
17 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1914
Nombre de lectures 14
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Henri Piéron
VII. Habitude et Mémoire. Apprentissage. Témoignage.
In: L'année psychologique. 1914 vol. 21. pp. 428-444.
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Piéron Henri. VII. Habitude et Mémoire. Apprentissage. Témoignage. In: L'année psychologique. 1914 vol. 21. pp. 428-444.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1914_num_21_1_8030ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 428
tivité chez les filles. L'auteur ne se juge pas en mesure de déterminer
à quel sexe appartient la supériorité esthétique.
Les différences qualitatives mises en évidence sont d'ailleurs
beaucoup plus intéressantes qu'une évaluation quantitative nécessai
rement arbitraire.
H. P.
VIL — Habitude et Mémoire. Apprentissage. Témoignage.
L. A. PECHSTE1N. — Alleged elements of waste in learning a motor
problem by the « part » method (Des facteurs de gaspillage dans
l'apprentissage, vis-à-vis d'un problème moteur, par la méthode part
ielle). — J. of ed. Ps., VIII, 5, 1917, p. 303-310. — Whole vs. Part
Methods in motor Learning (Méthodes globale et partielle, respect
ivement, dans r apprentissage moteur). — Ps. Mon., XXII, 2, 1917, 88 p.
L'auteur, en comparant la méthode partielle — par tranches — et
la méthode globale, pour l'apprentissage du labyrinthe chez des rats
et chez des hommes, a constaté que, pour les habitudes motrices
comme pour les acquisitions verbales, c'était la deuxième méthode
qui donnait les meilleurs résultats (supériorité de 126 p. 100 chez '
l'homme et de 13 p. 100 chez le rat, au point de vue du temps nécess
aire).
Il examine ensuite les diverses hypothèses possibles, en les crit
iquant, et montre que l'expérience permet de trancher. En effet par
la méthode partielle « progressive », en faisant apprendre le laby
rinthe en 3 sections, mais en dressant le sujet à établir des connexions-
entre les on obtient de meilleurs résultats encore qu'avec la
méthode globale. Gela tient à ce que la méthode partielle a des avan
tages, qui ressortent bien quand on pallie à ses inconvénients, lesquels
résultent de l'influence des positions respectives des éléments moteurs^
qui se modifient lorsqu'on est en présence du labyrinthe dans s&
totalité, et non plus en présence des sections distinctes. Il faut un effort
spécial pour s'adapter aux nouvelles positions des actes moteurs.
H. P.
WARNER BROWN. — Habit interference in sorting cards {Interférence
J d'habitudes dans le classement des cartes). — Un. of Gal. Pub. in Ps.,.
I, 4, 1914, p. 269-321.
L'évaluation du phénomène d'interférence par trois méthodes
différentes (diminution des gains dus à la pratique par l'exercice
du classement dans un ordre nouveau, diminution de vitesse dans
l'ancien et dans le nouveau classement) a donné des résultats très
semblables, qui montrent de très grandes différences individuelles:
ce sont les individus qui sont à la fois les plus rapides, et les plus aptes
à faire des progrès par la pratique, qui sont le plus affectés par le HABITUDE ET MEMOIRE. APPRENTISSAGE. TEMOIGNAGE
phénomène d'interférence, alors que les individus lents et peu aptes
au « learning », ne le sont pour ainsi dire pas du tout.
H. P.
J. PETERSON. — Experiments in ball tossing. The significance of
learning curves (Expériences sur le lancer de la balle. La signification
des courbes d'apprentissage. — J. of exp. Ps., II, 1917, p. 178-224.
L'auteur, en se basant sur ses expériences personnelles, montre que
bien des idées fausses ont été émises au sujet de l'acquisition des
habitudes, parce qu'on n'a pas pris garde que le mode de traduction
graphique des résultats pouvait donner aux mêmes faits des allures
différentes. Il distingue les courbes d'acquisition moyenne, « accom-
plishement curves », et les de temps, d'erreurs, etc. La courbe
des erreurs et la courbe des acquisitions ont des allures opposées,
chute rapide pour une ascension lente, et chute lente pour une
ascension rapide, la seconde ayant seule en général un plateau au
voisinage de la limite physiologique, plateau qui n'apparaît d'ailleurs
que pour l'apprentissage moteur et non pour la discrimination sensor
ielle.
H. P.
.CEPHAS GUILLET. — Â study of the memory of young women [Étude
de la mémoire chez des jeunes femmes). — J. of ed. Ps., VIII, 2, 1917,
p. 65-84.
Quelques recherches expérimentales donnent lieu à une infinité de
conclusions théoriques plus ou moins fondées, plutôt moins que plus,
"dans la plupart des cas. Il y a, dans les faits, des données intéressantes,
mais la méthode n'était pas très rigoureuse (au, point de vue des
fraudes possibles, en particulier), et la position du problème n'a pas
été satisfaisante.
L'étude a été faite sur 169 élèves d'une école normale féminine
en 1915 et 1916 (29 et 27 de section A; 27 et 32 de B-G; 26 et 28 de D).
L'auteur donnait oralement une série de 10 chiffres, une de 10 syllabes,
une de 10 mots sans lien, une de 10 mots ayant une parenté logique
(vert, gazon, fleurs, pétales, etc.), \0 courtes phrases (69 mots) et un
texte de prose (62 mots). Les sujets, par séries de 10, reproduisaient
ce qu'ils avaient retenu; on redonnait les mêmes séries 2 ou 5 jours
après, de la même façon. Enfin, 2 à 9 jours après la deuxième présent
ation, on demandait au sujet de retrouver les séries, en lui indiquant
au besoin le premier terme. Les résultats furent comptés en points
de 1 à 10.
Cette expérience est viciée par la part excessive faite à l'appréhension
(mémoire immédiate), dans un travail qui vise à l'étude de la mémoire
vraie. Dans les limites de la recherche expérimentale on note, avec
d'énormes différences individuelles, l'homogénéité des groupes.
Parmi les il en est d'intéressantes, con
cernant l'influence des relations logiques dans le matériel à reproduire.
En général, la fixation est bien plus facile pour les textes ayant un 430 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
sens, et voici, par exemple, le pourcentage moyen retenu après la
première présentation :
Chiffres. Syllabes. Mots sans lien. Mots parents. Phrases. Texte.
1915 : 65 p, 100 36 p. 100 58 p. 100 69 p. 100 42 p. 100 51 p. 100
191.6 : 64 — 33 — 54 — 73 — 37 — 49 —
On voit que les 62 mots du texte de prose sont retenus presque
aussi bien que les 10 mots sans lien logique. Mais il y a des indivi
dualités qui retiennent mieux, au contraire, le matériel privé de sens.
Si l'on réunit les trois premiers tests pour les comparer aux trois
suivants, on constate que, sur les 82 étudiants de 1915, il y en a 16
qui sont supérieurs pour les premiers, 66 pour les seconds.
Mais on ne peut, encore une fois, considérer ces données comme
relevant de la mémoire, étant donnée la part considérable de
l'appréhension perceptive.
H. P.
JOHN J. B. MORGAN. — The effect of sound-distraction upon memory
(L'effet de la distraction par les sons sur la mémoire). — Am. J. of Ps.,
XXVIII, 2, 1917, p. 191-208.
Lès bruits retardent l'acquisition de couples associés (mot-chiffre),
surtout au début; ils ont montré un« influence permanente, qui ne
diminue pas par répétition, sur la persistance du souvenir, toujours
moindre quand l'effet de fixation a été gêné par le bruit.
H. P.
M. FOUCAULT. — La loi de l'oubli.
H. PIÉRON. — De la détermination et de l'interprétation de la loi de
l'oubli et des lois psychologiques en général. — R. Ph., XLIII, 11-
12, 1918, p. 416-434, et XLIV, 7-8, 1919, p. 104-118.
Foucault a repris les recherches d'Ebbinghaus sur l'oubli, en évitant
certains défauts de technique.
Dans une première expérience, 10 sujets apprennent, successivement,
10 séries de 12 mots, lues sur une bande que le sujet fait défiler à la
vitesse qu'il veut, puis récitées, avec correction des erreurs, et cela
jusqu'à récitation sans faute. Les temps sont totalisés. Ensuite inter
vient un intervalle d'oubli occupé par la lecture à haute voix d'un ouvrage
philosophique. Enfin il y a essai de récitation nouvelle, avec correc
tions, et nouvelle acquisition s'il y a lieu, mesure du temps et compar
aison au temps primitif.
Préoccupé de trouver une loi simple, Foucault c

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