Habitude et Mémoire. Apprentissage. Témoignage - compte-rendu ; n°1 ; vol.23, pg 469-482
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Description

L'année psychologique - Année 1922 - Volume 23 - Numéro 1 - Pages 469-482
14 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1922
Nombre de lectures 22
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

VII. Habitude et Mémoire. Apprentissage. Témoignage
In: L'année psychologique. 1922 vol. 23. pp. 469-482.
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VII. Habitude et Mémoire. Apprentissage. Témoignage. In: L'année psychologique. 1922 vol. 23. pp. 469-482.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1922_num_23_1_29831HABITUDE ET MEMOIRE. APPRENTISSAGE. TEMOIGNAGE 469
lève du stimulus étudié et de ce qui revient aux stimuli concomit
ants, il faut tenir les résultats pour douteux. D'ailleurs il n'est
pas impossible que le jugement esthétique dépende non seulement
de l'intensité, mais aussi de la qualité de l'émotion, et qu'il y ait
des jugements esthétiques intellectuels aussi bien que des juge
ments esthétiques émotionnels. Les difficultés pratiques que ren
contre l'interprétation de la déviation galvanique donnent à croire
que, si utile que puisse être le réflexe psycho-galvanique pour ré
véler l'existence d'états affectifs, il ne convient pas, au moins dans
sa présente forme, pour une investigation psychologique exacte.
B.
S. BAGLIONI. — Quelques observations expérimentales sur les in
tervalles musicaux enharmoniques également tempérés (enharmo-
nium). — Ar. int. de Ph., XVIII, 1921, p. 343-354.
On a souvent considéré comme impossible le genre « enharmon
ique » ; or l'auteur a construit un harmonium comportant 24 inter
valles à l'octave, distants d'un quart de ton, en juxtaposant au cla
vier tempéré ordinaire un clavier supplémentaire décalé d'un quart
de ton. Il a constaté que l'intervalle du quart de ton était très bien
perçu et que, s'il existait au début une certaine répugnance de
l'oreille pour des sons jugés « faux », ce n'était là qu'une affaire d'ha
bitude.
Le genre enharmonique permettrait d'enrichir beaucoup l'ex
pression artistique musicale ; on peut par exemple diviser un accord
de quinte ou de quarte par une note équidistante (de 7 quarts de
tons pour la quinte qui en comporte 14, de 5 pour la quarte qui en
comporte 10) ; on peut réaliser une tierce « neutre » (à 7 quarts de ton)
comme dans la gamme chinoise, intermédiaire entre la' tierce maj
eure (à 8 quarts de ton) et la tierce mineure (à 6), et ayant un carac
tère propre, plus plein, plus agréable que la dernière, etc.
H. P.
VII. — Habitude et mémoire. Apprentissage.
Témoignage
RUPPRECHT MATTHAEI. — Von den Theorien über eine allg
emein-physiologische Grundlage des Gedächtnisses (Des théories
relatives au fondement physiologique général de la mémoire). — Z.
für allgemeine Physiologie, 19, 1921, Ref., p. 146.
Revue générale des théories sur les bases organiques de la mé
moire, appuyée de 108 références bibliographiques. Une première
partie concerne la modification quantitative de la substance exci
table (cellules ganglionnaires, neurofibrilles, etc.), une seconde la
modification qualitative (variation d'excitabilité, formation de
substances accélératrices des réactions, etc.), une troisième la modif
ication quantitative du métabolisme de repos (résidu dynamique 470 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
quantitatif, forces de tension), une quatrième la modification quali
tative de ce métabolisme .Conclusions sur l'adaptation plus exacte
à telle ou telle catégorie de faits d'une théorie ou d'une autre.
H. P.
F. A. C. PERRIN. — Conscious analysis versus habit hierarchies
in the learning process (Analyse consciente et hiérarchies d'habi
tudes dans le processus de V apprentissage), — J. of comp. Ps., I,
1921, p. 287-308.
Une série d'adultes sont soumis à l'apprentissage avec trois caté
gories de tests, et doivent indiquer l'objet de leur attention, énumérer
leurs expériences sensorielles, etc., en sorte qu'on puisse mettre en
parallèle la série des expériences conscientes avec les modifications
objectives du comportement.
La comparaison montre que des variations fructueuses dans la
technique d'activité surviennent sans analyse, sans connaissance
consciente préalable, ni parfois même consécutive. La conscience
apparaîtrait moins dans un but cognitif que sous une influence
affective, liée d'une façon originale à l'effort.
L'explication du learning d'autre part ne se peut fonder sur une
pure séquence d'acquisitions d'habitudes coordonnées, il faut faire
intervenir une hiérarchie des habitudes se manifestant au cours des
essais et erreurs : quand un ajustement est défavorable, nuisible à
l'apprentissage, il est éliminé par suite d'un jeu d'inhibitions. Et,
parmi les inibitions, il en est de spéciales qui s'appliquent à telle ou
telle réaction particulière, d'effet douloureux par exemple, et il
en est aussj de générales suscitées par l'échec de l'activité dans son
ensemble, ce qui entraîne des essais dans des directions différentes,
jusqu'à réussite totale.
H. P.
G. STOERRING. — Zur Psychologie der Erinnerungsgewissheit
(Sur la psychologie de la certitude du souvenir). — A. f. ges. Ps.,
XLIII, 1, 1922, p. 24-31.
Réflexions à propos d'expériences dans lesquelles les sujets de
vaient reproduire — à plusieurs reprises — des figures sans signif
ication présentées de 1 à 10 minutes, en indiquant le -degré de cert
itude de leur reproduction (de 9 à 1). Aucun détail n'est donné sur
les expériences ni sur les résultats, mais seulement sur les impres
sions subjectives, d'après lesquelles Störring attribue la certitude,
la conviction de l'exactitude d'un souvenir à la reproduction d'un
complexus s'imposant à l'esprit, fait d'un état antérieur du moi
(état psychique total) de processus reproduits de jugement (surtout
chez les mauvais visualisateurs) et de représentation de l'objet (sur
tout chez les bons visualisateurs), tout se tenant par des relations
internes.
H. P. HABITUDE ET MEMOIRE. APPRENTISSAGE. TEMOIGNAGE 471
GEORG RIESS. — Untersuchungen ueber die Sicherheit der Aus
sage (Recherches sur la certitude dans le témoignage). — Z. für Ps.,
LXXXVIII, 145-204, 1922. — F. SCHUMANN. — Das Erken
nungsurteil (Le jugement de reconnaissance [«de recognition»]). —
Z. für Ps., LXXXVIII, 205-224, 1922.
Le jugement et la conduite sont fondés sur le sentiment, plus ou
moins profond, de certitude subjective. La nature de cette certitude
est controversée, et on a mis en avant successivement le sentiment,
un état ineffable, le résultat d'une réflexion. Une recherche objective
peut difficilement élucider cette question, mais elle peut déterminer
les conditions et les critères du phénomène.
Pour G.-E. Müller, nous paraît exacte une représentation qui est
exclusive, prompte, précise, vive, pleine et incoercible. Pour vérifier
«es critères. G. Riess a posé à ses sujets, tous psychologues professionn
els, trois séries de problèmes : 1° indiquer des chiffres ou des lettres
présentés au tachistoscope ; 2° comparer deux objets présentés au
tachistoscope successivement ; 3° reconnaître une odeur.
Ces expériences, qui font l'objet d'une thèse de sciences à
l'Université de Francfort, confirment dans l'ensemble les cons
tatations de Müller : résultat un peu menu.
Dans un appendice, F. Schumann rappelle des r
echerches tachistoscopiques sur le jugement de récognition : Her
mann et Dodge ont indiqué que les mots familiers étaient reconnus
beaucoup plus facilement que dès séries de lettres sans signification
et ont expliqué la différence par l'action de la forme générale du mot
(gröbere Gesammtform) ; Künstler et Wagner ont réduit cette diffé
rence en délimitant les conditions de l'attention du sujet. La petite
différence qui persiste dans ce cas semble liée à l'action des résidus
complexes des mots connus qui ne sont pas égaux à la somme des
résidus des lettres, comme c'est le cas pour des séries de lettres sans
signification. Il faut y ajouter la qualité de familier (Bekanntheits-
qualität), et la reproduction de l'image auditivo- motrice du mot.
C'est la conviction que l'image auditivo-motrice concorde avec
l'image visuelle qui donne la certitude de la reconnaissance, certitude
d'autant plus grande que la reconnaiss

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