Habitude et Mémoire. Apprentissage. Témoignage. - compte-rendu ; n°1 ; vol.27, pg 675-694
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Description

L'année psychologique - Année 1926 - Volume 27 - Numéro 1 - Pages 675-694
20 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1926
Nombre de lectures 29
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

VII. Habitude et Mémoire. Apprentissage. Témoignage.
In: L'année psychologique. 1926 vol. 27. pp. 675-694.
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VII. Habitude et Mémoire. Apprentissage. Témoignage. In: L'année psychologique. 1926 vol. 27. pp. 675-694.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1926_num_27_1_6378HABITUDE ET MEMOIRE. APPRENTISSAGE. TEMOIGNAGE 675
II y a eu, semble-t-il, quelques accrocs dans la technique ; toutefois,
•certaines conclusions se dégagent avec assez de netteté et les expé
riences ne manquent pas d'intérêt.
Le résultat le plus intéressant de l'étude concerne le sens de l'ha
rmonie chez les enfants de 6 à 7 ans. Les combinaisons qui font souffrir
les adultes par leur caractère cacophonique ne sont pas ressenties
comme désagréables. Parfois, elles plaisent franchement même aux
■ enfants bien doués pour la musique. A noter que les enfants en
• étaient à leur deuxième année d'enseignement musical : chants et
gymnastique rythmique. La différence affective du majeur et du
mineur ne semble pas clairement perçue à cet âge.
Par contre, environ la moitié des enfants testés ont reconnu le
morceau présenté trois fois de suite. 30 % ont été capables de re
connaître l'identité d'un thème au milieu des variations.
Ce que les enfants perçoivent le mieux, c'est le rythme. L'impres
sion générale qu'ils retirent de l'audition musicale, s'explique, en
;.grande partie, par les différences de rythme. D. W.
VII. — Habitude et Mémoire. Apprentissage.
Témoignage.
FÉLIX RAVAISSON. — De l'habitude. — Nouvelle édition, avec
introduction par Jean Baruzi. — In-16 de xxxv-62 p. Paris,
Alcan,1926.
Le célèbre mémoire de Ravaisson (1838), réédité par Baruzi, cons
titue pour ce dernier l'occasion d'établir, dans son introduction, une
intéressante notice sur ce philosophe original donnant le primat à
l'esthétique et qui, à 25 ans, dans la thèse de doctorat qui constituait
son travail sur l'habitude, exposait en quelques pages toute une phi-
ilosophie de la nature avec laquelle le bergsonisme n'est pas sans avoir
une réelle affinité. H. P.
G. SNODDY. — Learning and Stability. A Psychophysical Analysis
of a Case of Motor Learning with Clinical Applications. (Apprent
issage et stabilité. Analyse psychologique d'un cas d1 apprentissage
moteur avec applications cliniques). — J. of appl. Ps., X, I, 1926,
p. 1-36.
Expériences de dessin au miroir avec intervalles variables entre
-deux essais successifs. On a employé les suivants : 0 ; 1 mi
nute ; 2 minutes ; 1 heure ; 24 heures, et l'on a constaté que, plus les
■essais étaient espacés, plus l'apprentissage était parfait et le
nombre de répétitions nécessaires était petit.
Lorsqu'un sujet atteint la limite de l'apprentissage le nombre
d'erreurs dans un essai devient égal au temps employé, en secondes
(si la consigne recommande de travailler vite sans faire des fautes).
Si l'on insiste davantage sur l'exactitude, le temps s'allonge, mais la
somme : temps -*- erreurs, reste constante. C'est la réciproque de
■ cette somme qui sert à exprimer le rendement dans le test.
Dans les courbes d'apprentissage, S. distingue deux parties : la pre- .

'
ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 676
mière présente une pente brusque ; elle dépend du mode d'apprent
issage, c'est-à-dire des intervalles entre les essais.
La partie suivante (à partir du 6e essai avec les intervalles de 24 h.)
présente une élévation plus lente ; sa pente reste la même quel que
soit le mode d'apprentissage et ne dépend que du nombre de répé
titions. .
La formule de cette partie de la courbe est : y = Bx*, où n = cons
tante exprimant la pente de la sur papier logarithmique ;.
elle est la même chez tous les sujets (0,25 d'après une étude de
1.000 cas normaux et de 500 aliénés) et B = l'ordonnée à l'origine,
variable chez les différents sujets à différents moments ; elle four
nirait une mesure de la stabilité. *
Suivant les hypothèses de l'auteur, la première phase serait la
croissance d'un processus neuro-musculaire ; c'est la d'adaptat
ion. La deuxième phase est une phase de facilitation dont l'auteur
rapproche la formule des formules de certains phénomènes physio-
chimiques ; mais nous préférons ne pas le suivre dans cette voie.
D. W.
A.-I. GATES et G.-A. TAYLOR. — An experimental study of the na
ture of improvement resulting from practice in a mental function.
(Etude expérimentale sur la nature de V amélioration résultant de
Vexercice d'une fonction mentale). — J. of ed. Ps., XVI, 9, 1925,
p. 583-592. — An experimental study of the nature of improvement
resulting from practice in a motor function. (Etude expérimentale
sur la nature de V amélioration" résultant de Vexercice d'une fonction
motrice). — Id., XVII, 4, 1926, p. 226-236.
Un test de mémoire immédiate des chiffres, tel qu'il est employé
dans l'échelle de Binet-Simon, a été appliqué pendant 78 jours à 16-
enfants âgés de 5 ans environ. La moyenne du nombre de chiffres
correctement répétés a passé, pendant cette période, de 4,36 à 6,36.
Pour cette même durée le gain n'a été que de 0,36 dans le groupe de
contrôle formé d'enfants de même âge et de même capacité. Après
4 mois et demi de repos, l'avantage du premier groupe avait entièr
ement disparu et ne s'est pas même fait sentir au cours d'une nouvelle
nouvelle période d'entraînement de 22 jours, à laquelle les deux
groupes ont été soumis.
Une expérience analogue portant sur une fonction motrice, le
tapping, a donné des résultats tout à fait comparables : 1° La rapidité
du chez de jeunes enfants, augmente rapidement pendant les
12 premiers jours d'exercice. 2° Après ce gain initial, l'apprentissage,
poursuivi pendant 100 jours consécutifs, n'a révélé qu'une améliora
tion lente bien que progressive. 3° Pour un groupe de contrôle, non
soumis à l'exercice entre le 18e et le 94e jours de l'expérience, on
obtient après le repos, un rendement supérieur à ce qu'il était
avant l'interruption du travail. Ce rendement, inférieur à celui du
groupe exercé, lui redevient égal en moins de 10 jours. 4° Après une
période de 6 mois de repos, le groupe exercé ne révèle aucune supér
iorité dans la rapidité du tapping, pas plus que dans une série de
6 autres tests moteurs.
Il semble donc bien que, dans ces deux cas, l'amélioration résultant ET MEMOIRE. APPRENTISSAGE. TEMOIGNAGE 677 HABITUDE
de l'exercice d'une fonction mentale et d'une fonction motrice ait
été due principalement à une adaptation des sujets, à des modificat
ions de méthodes. C'est du moins la conclusion à laquelle aboutissent
les auteurs dans ces deux petites études aussi bien menées que clair
ement exposées. A. B.-F,
W.-H. ROBERTS et P.-R. FARNSWORTH. — An attentional
learning board. (Tableau pour V étude de V attention dans V apprent
issage). — J. of ed. Ps., XVII, 4, 1926, p. 275-277.
Les auteurs, persuadés que la phase « idéationnelle » ou « atten-
tionnelle » a été trop négligée dans l'étude de l'apprentissage, exposent
le projet d'un tableau (peg board) permettant la présentation de
problèmes variés. Il sera aisé d'imaginer pour chaque âge un certain
nombre de problèmes dont l'application pourra servir utilement à
l'étude du raisonnement inductif. A. B.-F.
JOSEPH PETERSON. — Limits of learning by trial and error. [Les
limites de V apprentissage par essais et erreurs). — J. of exp. Ps., IX,
1, 1926. p. 45-55.
On oppose souvent à l'apprentissage par essais et erreurs l'appren
tissage rationnel dirigé par des idées. Mais celui-ci est également tr
ibutaire des essais et des erreurs. Les oscillations passent inaperçues
et le problème essentiel est toujours de savoir comment les erreurs
sont éliminées. Les lois de fréquence et de récence ne l'expliquent pas,
et il ne faut pas non plus croire que les erreurs s'éliminent une à une,
laissant comme résidus les actes corrects. Les faits sont moins simples;
il y a dans toute hab

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