Habitude et mémoire. Apprentissage. Témoignage - compte-rendu ; n°1 ; vol.40, pg 672-692
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Description

L'année psychologique - Année 1939 - Volume 40 - Numéro 1 - Pages 672-692
21 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1939
Nombre de lectures 20
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

VII. Habitude et mémoire. Apprentissage. Témoignage
In: L'année psychologique. 1939 vol. 40. pp. 672-692.
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VII. Habitude et mémoire. Apprentissage. Témoignage. In: L'année psychologique. 1939 vol. 40. pp. 672-692.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1939_num_40_1_5840ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 672
la faiblesse de la vision et la qualité de l'exécution artistique, mais
ne donne encore aucune conclusion valable. I. L.
1102. — B. LARK-HOROVITZ. — On art appreciation of children.
III. Textile pattern preference Study (Appréciations artistiques chez
les enfants. III. Préférence pour des échantillons de tissus). —
J. of Ed. Res., XXXIII, 1, 1939, p. 7-35.
L'A. poursuit ses recherches sur les préférences des enfants en
matière artistique. Elle choisit cette fois 39 échantillons de tissus à
ramages, tissus anciens et tissus modernes et les présente à 259 gar
çons et 261 filles de 6 à 15 ans et à un groupe critère d'enfants bien
doués, 25 garçons et 17 filles de 6 à 15 ans.
Le choix des enfants en matière artistique est étroitement lié à
leurs intérêts ; les filles paraissent avoir plus de goût pour la décoration
pure, abstraction faite de tout symbole. Les enfants plus jeunes sont
attirés par les couleurs et non par les formes, le goût pour le moderne
s'affirme chez les enfants plus âgés. Le groupe des bien doués a un
vocabulaire plus riche et nuancé lorsqu'il s'agit de justifier le
choix. I. L.
1103. — D . J. WILSON. — An experimental investigation of Birkhoff 's
aesthetic measure (Recherche expérimentale sur la mesure esthé
tique de Birkhoff). — J. of Abn. Ps., XXXIV, 3, 1939, p. 390-394.
On se souvient de la formule de Birkhoff : M — -^, M étant la
mesure esthétique, 0, l'ordre et C les éléments complexes. L'A.
demande à 95 sujets de classer les figures géométriques de Birkhoff
selon leurs préférences, les corrélations avec le classement de
ne s'élevant pas au-dessus de + 0,38 ou -f 0,44. En outre les préfé
rences des sujets vont vers un certain type de figures, par exemple
les triangles qui occupent un rang peu élevé dans la classification
de Birkhoff. Si un tel désaccord se manifeste déjà à partir des él
éments les plus simples, il y a peu de chance pour que la formule de
Birkhoff ait une signification quelconque dans des appréciations
d'ordre plus complexe. I. L.
VII. — Habitude et mémoire. Apprentissage. Témoignage
1104. — H. B. ENGLISH et A. L. EDWARDS. — Reminiscence,
substance learning and initial difficulty. A methodological study
(Réminiscence, apprentissage du fond, et. difficulté initiale). ■ —
Ps. Rev., XLVI, 3, 1939, p. 253-263.
Selon la conception traditionnelle de la mémoire et de l'appren
tissage, les idées sont reliées entre elles par des liens ; dans l'oubli,
ces liens se relâchent ou s'affaiblissent. Les fameuses expériences
d'Ebbinghaus semblent confirmer ces vues. L'oubli est d'abord rapide
au début, puis se fait de plus en plus lent. Mais les recherches ulté
rieures ont montré que cette courbe de l'oubli n'est pas universelle.
Les A., utilisant de nouvelles techniques, ont trouvé que la
«ourbe d'Ebbinghaus caractérisait l'apprentissage du matériel brut HABITUDE ET MÉMOIRE. APPRENTISSAGE 673
(verbal), mais non celui du matériel compris. Au contraire, chez les
élèves de collège, au bout de plusieurs mois, les souvenirs de cette
catégorie montrent un gain et non pas une perte.
Avec le temps, deux tendances opposées affectent la mémoire :
l'une destructive, l'autre constructive, cette dernière associée avec la
compréhension intelligente. La courbe ordinaire de l'oubli est une
résultante de ces deux tendances, où prédomine pourtant la première.
Les A. trouvent aussi que l'étude des groupes masque les faits
essentiels et qu'il est préférable d'en faire l'étude chez des individus.
Il faut aussi tenir compte de la difficulté initiale. G. P.
1105. — R. T. ROSS. — Optimal orders in the method of paired
comparisons (Les meilleurs ordres de présentation dans la méthode
des comparaisons binaires). — R. J. WHERRY. — A reply to
Ross on orders in paired comparisons (Réplique à Ross sur les
ordres dans les comparaisons binaires). — J. of exp. Ps., XXV,
1939, p.. 414-430.
Polémique entre R. et W. Ce dernier ayant critiqué les méthodes
de présentation de couples de termes à comparer imaginées par le
premier, celui-ci montre que les autres méthodes proposées par son
adversaire sont contenues dans les siennes ou peuvent en être déri
vées, en satisfaisant à toutes les nouvelles exigences imposées •
Réplique de Wherry. P. G.
1106. — N. R. F. MAI ER. — The specific processes constituting the
learning function (Les processus spécifiques constituant la fonction
de l'apprentissage). — Ps. Rev., XLVI, 3, 1939, p. 241-252.
Le terme d'apprentissage, tel qu'on l'emploie communément,
semble s'appliquer à toutes les formes d'adaptation à une situation
qu'un organisme acquiert. Bien que les vitesses d'apprentissage dans
les différentes situations diffèrent, les psychologues continuent à
traiter l'apprentissage comme une fonction simple. Pour M., il y a là
une série de mécanismes différents qu'il importe de distinguer. Il
étudie par exemple, la variabilité, la plasticité, la perception, le
répertoire du comportement, la fixation. Chacune de ces notions
répond à des faits expérimentaux différents. G. P.
1107. — R. KURODA. — Learning interpreted in the light of pola
rization (L'apprentissage interprété à la lumière de la polarisat
ion). — Acta Psychologica Keijo, III, 2, 1939, p. 95-103.
Pour K. la polarisation mûrie est à la base de l'habileté. Dans
l'apprentissage, il y a un problème posé à l'organisme, dont la solution
surviendra après des expériences de succès et d'échec, jusqu'à éta
blissement d'un lien apparent entre l'effet des démarches adoptées
et l'étape initiale (par exemple, dans le labyrinthe, entre le comparti
ment de départ, et l'arrivée finale au compartiment où se trouve la
nourriture). C'est ce qui ressortirait à une polarisation comprehensive.
H. P.
1108. — M. HERTZMAN. — The specificity of correlations between
initial and final abilities in learning (La spécificité des corrélations
l'année psychologique, xt. 43 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 674
entre les aptitudes initiales et finales dans V apprentissage). —
Ps. Rev., XLVI, 2, 1939, p. 163-175.
La corrélation entre l'aptitude initiale et l'aptitude finale varie
considérablement. Les chiffres publiés vont de 0,96 à 0,08. Cette
variabilité suggère que l'on a là le reflet d'un grand nombre de
conditions différentes. Il y a en effet des différences dans le nombre
fies sujets examinés, souvent trop faible, des différences dans la
longueur de là tâche donnée, des différences dans la longueur de-
temps de chaque épreuve, des différences dans la nature de la tâche.
Le coefficient de corrélation est donc fonction de bien des aspects
différents de la tâche apprise. Mais on peut se demander alors quelle
est sa valeur. Le chiffre brut ne nous apprend pas grand'chose sur le
problème de l'apprentissage, mais il doit lui-même être interprété en
fonction des conditions de cet apprentissage. Il n'a pas non plus de
signification en ce qui concerne les individus dont le travail est
organisé de façon totalement différente. G. P.
1109. — R. H. WATERS. — The law of acquaintance (La loi de
familiarité). — J. of exp. Ps., XXIV, 1939, p. 180-191.
Robinson a voulu expliquer par sa loi de familiarité le fait, constaté
par Ebbinghaus, qu'il est plus facile d'apprendre une liste de syllabes
rangées dans un ordre nouveau que la liste originale ; il
ne s'agirait donc pas, comme le croyait Ebbinghaus, d'associations
entre termes éloignés, mais' d'un privilège absolu des éléments
connus.
W. a imaginé un certain nombre d'expériences pour trancher la
question. II fait apprendre des couples de syllabes qui sont entièr
ement nouvelles pour le groupe de contrôle, tandis que le groupe
expérimental a été d'abord familiaris

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