L apprentissage et le conditionnement chez l homme - compte-rendu ; n°1 ; vol.64, pg 195-205
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L'apprentissage et le conditionnement chez l'homme - compte-rendu ; n°1 ; vol.64, pg 195-205

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Description

L'année psychologique - Année 1964 - Volume 64 - Numéro 1 - Pages 195-205
11 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1964
Nombre de lectures 18
Langue Français

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L'apprentissage et le conditionnement chez l'homme
In: L'année psychologique. 1964 vol. 64, n°1. pp. 195-205.
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L'apprentissage et le conditionnement chez l'homme. In: L'année psychologique. 1964 vol. 64, n°1. pp. 195-205.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1964_num_64_1_27184les processus d'acquisition 195
du comportement est plus grande que ne l'aurait laissé prévoir le seul
hasard. Ceci accompagne une augmentation de la performance.
Pendant l'extinction, la variabilité du comportement décroît jusqu'à
un niveau non significatif, à mesure que la performance diminue. Ceci
suggère que l'extinction est un processus actif dans toutes ses phases.
Pendant le reconditionnement, la variabilité du comportement
continue à diminuer jusqu'à un niveau significativement plus bas
qu'une variabilité qui serait due au seul hasard. Diverses possibilités
d'explication de ce phénomène sont mentionnées.
J.-M. P.
L'apprentissage et le conditionnement chez l'homme.
Znamenskaia (A. N.). — (En russe) (Interaction entre différents
types de connexion conditionnelle dans l'élaboration d'une commuta
tion). — J. vysch. nerv. Deiat., 1961, 11, 645-650.
Une expérience est entreprise avec des enfants de 5 ans avec pour
but de faire d'un même stimulus (une cloche et un sifflet) le signal de
deux activités différentes, défensive (une réaction palpébrale) ou
alimentaire (une réaction motrice de préhension). Dans le premier cas
le stimulus est précédé d'un complexe lumière verte + lumière blanche,
présentées dans un ordre constant durant 5 s chacune ; dans le second
cas on présente une lumière bleue et une lumière rouge. Les renforce
ments sont un jet d'air sur la cornée, ou de la nourriture. La distinction
entre les deux situations est acquise en 15 à 19 essais.
Pour un second groupe on procède de façon semblable, mais l'ordre
des lumières précédant le stimulus proprement dit n'est pas constant.
On ne parvient pas dans ces conditions à élaborer une distinction, et
au bout de 48 essais (58 pour certains sujets) l'expérience est interrom
pue, les enfants se montrant agités et turbulents, alors que ceux du
premier groupe ont été très coopératifs.
Dans une deuxième partie de l'expérience on éprouve la générali
sation du stimulus pour le premier groupe. On introduit à la place de la
cloche ou du sifflet un nouveau stimulus, auditif (vibreur ou métro
nome) ou visuel (lumière jaune ou bleue clignotante). On constate
que les sujets répondent à ces stimuli, comme aux stimuli originaux,
de façon correcte, c'est-à-dire conforme au signal lumineux antérieur.
L'auteur attribue la différence de réussite entre les groupes I et II
au rôle de la systématisation des stimuli, c'est-à-dire de leur ordre,
constant dans un cas, variable dans l'autre. Les expériences antérieures
de Pavlov, Ivanov-Smolenski et Iurman ont montré que dans le cas
d'une suite non ordonnée de stimuli l'apprentissage demande plusieurs
centaines d'essais lorsque même il est possible.
J.-F. L. N.
Grice (G. R.), Simmons (M. J.), Hunter (J. J.). — Failures to
obtain mediated generalization effects in eyelid conditioning
(Échec dans un essai de mise en évidence d'effets de généralisation 196 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
médiate dans le conditionnement de la réaction palpébrale). —
/. exp. Psychol, 1963, 65, 485-489.
Des effets de généralisation médiate ont été obtenus avec des
réponses médiatrices explicites. Cette recherche vise à déterminer si de
semblables effets peuvent être obtenus avec des réponses restant à
l'état implicite. Une même réponse (motrice ou verbale) est associée
au stimulus renforcé (lumière ou son) et à l'un des stimuli non renforcés
(sons de hauteur différente) tandis qu'une autre réponse est associée
à l'autre stimulus non renforcé. La réaction conditionnée est la réaction
palpébrale et le stimulus inconditionné une bouffée d'air. Dans une
première expérience, après avoir fourni les réactions motrices un certain
temps les sujets avaient pour consigne de penser seulement à la réaction
à produire ; dans deux autres expériences les conditions étaient telles
que les réponses explicites intervenaient seulement après l'apparition
des réponses conditionnées ou généralisées. Dans une dernière expérience
la réponse médiatrice se produisait juste avant l'apparition du stimulus
conditionné. Dans aucune des expériences un effet de généralisation
médiate ne fut observé : les sujets ne répondent pas plus au stimulus
négatif pour lequel la réponse médiate est la même que pour le
positif qu'à l'autre stimulus négatif. Il semble donc qu'un effet de
médiation soit obtenu seulement si la réponse médiate est explicite et se
trouve voisine temporellement de la médiatisée.
J.-F. R,
Hartman (T. F). — Semantic transfer of the differential condi
tioned eyelid response from words to objects (Généralisation sémant
ique des mots aux objets de la réaction palpébrale conditionnée
différentiellement). — /. exp. Psychol., 1963, 65, 194-200.
La réaction palpébrale est conditionnée différentiellement à l'un
de deux mots (lion-deer ou pink- blue ou left-right). Puis on présente
deux couleurs (rose et bleu) qui apparaissent à droite ou à gauche et
on demande au sujet d'indiquer soit la couleur soit la position. Puis
le conditionnement continue en utilisant les couleurs comme stimuli
conditionnels : la couleur et la position renforcées sont celles désignées
par le mot renforcé dans la première partie de l'expérience. On observe
un transfert très net de la discrimination même lorsque les mots stimuli
sont sans rapport avec les objets stimuli (groupe ayant eu lion et deer
dans la première phase de conditionnement). Le transfert est plus impor
tant lorsque les sujets ont eu à désigner la dimension de l'objet corre
spondant aux mots-stimuli utilisés dans la première phase (groupe ayant
eu left-right et ayant désigné les objets par la position ; groupe ayant eu
pink-blue et les par la couleur). L'effet de la verba
lisation semble être d'obliger le sujet à porter son attention sur une
dimension particulière de l'objet ; de l'avis de l'auteur il ne semble pas
que la verbalisation entre dans le complexe-stimulus auquel le sujet
répond.
J.-F. R. processus d'acquisition1 197 u:s
Thomas (D. R.), Miss (R, M.). — A Test of the « unit hypothesis »
employing wave-length generalization in human subjects (Un
test de « l'hypothèse du nombre d'unités » utilisant la généralisation
selon la longueur d'onde chez des sujets humains). — ./. exp. Psychoi.,
1963, 65, 59-62.
Mednick et Freedman ont émis l'hypothèse que le facteur détermi
nant de la généralisation du stimulus n'est pas la distance physique entre
le stimulus conditionné et le stimulus-test mais la différence de rang qui
sépare le stimulus conditionné du dans la série des stimuli
utilisés dans le test de généralisation. Les auteurs rapportent une expé
rience destinée à tester cette hypothèse. Les sujets regardent pendant une
minute un stimulus monochromatique de 530 mjj., puis on leur présente
des séries de 5 stimuli de longueur d'onde variable et ils doivent indiquer
si le stimulus présenté leur paraît être le même que celui qu'ils ont vu
au début. Différentes gammes de stimuli-tests sont utilisées : 520-
540 my. avec un intervalle de 5 my. ; 510-550 my. avec un intervalle de
10 miji et 490-570 my. avec un intervalle de 20 my.. Conformément à
l'hypothèse de Mednick et Freedman pour une longueur d'onde déter
minée, le taux de généralisation est d'autant plus faible qu'il y a un plus
grand nombre de stimuli entre le stimulus conditionné et le stimulus-
test. Toutefois en contradiction avec l'hypothèse la distance physique
entre les stimuli affecte le taux de généralisation.
J.-F. R.
Flament (C), Richard (J. F.). — Structure et mesure dans une
expérience de généralisation conditionnelle. —

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