L Ariège poursuit son lent repeuplement.
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En grande partie montagneux, l'Ariège est faiblement peuplé. Cependant le lent repeuplement amorcé dans les années quatre-vingt se poursuit. Entre 1990 et 1999, sa population a gagné environ huit cents habitants, un important apport migratoire compensant un fort déficit naturel. La population du département se densifie essentiellement dans la vallée de l'Ariège, le long de la nationale 20, entre Saverdun et Foix. Par contre la partie sud, pyrénéenne, se dépeuple légèrement.

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Langue Français
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Extrait

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N20
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Ariège
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A64
© Insee 1999 - IGN 1999
Numéro 34-09 : février 2000
L'Ariège poursuit
son lent repeuplement
Variation annuelle
de population
par commune
HAUTE-GARONNE
entre 1990 et 1999
Saverdun
AUDEPamiers
Mirepoix
Saint-Girons
Laroque-d'OlmesFoix
Lavelanet
Tarascon-sur-Ariège
Taux de variation (en %) ESPAGNE
forte hausse (plus de 0,6)
hausse (de 0,2 à 0,6) ANDORRE
stabilité (entre -0,2 et 0,2) PYRENEES-ORIENTALES
baisse (de - 0,6 à -0,2)
forte baisse (moins de -0,6)
Source : Insee - Recensements de la population
En grande partie montagneux, l’Ariège est faiblement INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE
ET DES ÉTUDES ÉCONOMIQUES
DIRECTION REGIONALEpeuplé. Cependant le lent repeuplement amorcé dans
DE MIDI-PYRENEES
Téléphone : 05 61 36 61 36les années quatre-vingt se poursuit. Entre 1990 et
Télécopie : 05 61 36 62 00
Adresse : 36, rue des Trente-Six-Ponts1999, sa population a gagné environ huit cents 31054 TOULOUSE CEDEX 4
Directeur de la publication :habitants, un important apport migratoire compensant Benjamin Camus
Rédacteur en chef :
Bruno Muraun fort déficit naturel.
Maquettiste :
Madeleine CambounetLa population du département se densifie
Imprimeur : Reprographie Moderne,
31770 Colomiersessentiellement dans la vallée de l’Ariège, le long
Dépôt légal : février 2000
ISSN : 1262-442X
CPPAP : 183ADde la nationale 20, entre Saverdun et Foix. Par contre
SAGE : SIP340976
la partie sud, pyrénéenne, se dépeuple légèrement. Prix : 15 F - 2,29
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Ariège
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© Insee 1999 - IGN 1999
L'Ariège poursuit son lent repeuplement
u 8 mars 1999, la population Orientales (+ 0,9 %) et l’Aude (+ 0,4 %). Il 1990 et 1999. Au milieu du siècle
de l’Ariège s’élève à 137 205 fait partie des départements de France dernier, l’Ariège était deux fois plus peu-A habitants. Le département a les moins peuplés et les moins denses, plée. Les guerres, les épidémies, l’exode
2ainsi gagné 800 habitants au cours de avec 28 habitants au km . des jeunes ont entraîné un
la dernière décennie. Cette faible évo- dépeuplement rapide du département
lution représente une croissance Cependant cette légère croissance, jusqu’au début des années soixante. Puis
annuelle de l’ordre de + 0,1 %. L’Ariège identique à celle de la période précé- le rythme du déclin de la
se situe bien loin de ses voisins, la dente 1982-1990, permet au départe- population s’est fait plus lent et depuis
Haute-Garonne (+ 1,4 %), les Pyrénées- ment de maintenir sa population entre 1982 l’Ariège se repeuple lentement.
Car, si le déficit naturel est toujours im-
Depuis les années soixante, le département ne se dépeuple plus portant, le nombre d’arrivées dans le
Evolution de la population de l'Ariège depuis le début du siècle département est devenu supérieur au
Nombre d'habitants
nombre de départs et permet de220 000
compenser ce déficit.210 000
200 000
Les migrations, seul
190 000
facteur de croissance
180 000
L’Ariège est un département170 000
attractif. C’est uniquement sous l’effet160 000
des échanges migratoires que la150 000
137 205
population ariégeoise croît légèrement.140 000
Ce phénomène n’est pas nouveau ;130 000
depuis une quarantaine d’années,120 000
19011906 1911 1921 1926 19311936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 l’Ariège est devenue une terre d’accueil.
Source : Insee - Recensements de la population
Entre 1990 et 1999, le solde apparent
Plus de décès que de naissances des entrées-sorties de population
dans trois communes sur quatre s’établit à environ 5 500 personnes, lé-
Variation annuelle de population par commune due
gèrement plus élevé que celui de la dé-au solde naturel entre 1990 et 1999
cennie précédente. La croissance
annuelle due à ce solde est, comme dans
HAUTE-GARONNE les années quatre-vingt, de + 0,5 %,
identique à celle de la région Midi-
Pyrénées.Saverdun
AUDEPamiers Ainsi plus de trois communes
Mirepoix
ariégeoises sur quatre et la majorité des
cantons enregistrent plus d’arrivées que
Saint-Girons
Laroque-d'Olmes de départs sur leur territoire.Foix
Lavelanet
Le pouvoir attractif du départe-
Tarascon-sur-Ariège
ment se concentre dans la vallée de
l’Ariège de part et d’autre de la
ESPAGNE nationale 20 depuis Saverdun jusqu’aux
abords de Foix. Les deux tiers de
Taux de variation (en %) l’excédent migratoire sont localisés dans
forte hausse (plus de 0,6) les cantons de Varilhes, Saverdun, Foix-
hausse (de 0,2 à 0,6)
stabilité (entre - 0,2 et 0,2) ANDORRE Rural et dans l’ensemble des cantons
baisse (de - 0,6 à - 0,2) PYRENEES-ORIENTALES de Pamiers. Au-delà de Foix, en longeantforte baisse (moins de - 0,6)
la vallée de l’Ariège, la croissance due
Source : Insee - Recensements de la population
2au solde apparent des entrées-sorties est des naissances. Entre 1990 et 1999, le Pays d’Olmes : Mirepoix, Lavelanet,
plus faible mais permet toutefois de déficit des naissances sur les décès at- Laroque-d’Olmes.
ralentir la désertification de cantons teint 4 700 personnes. La varia-tion an-
Dynamisme urbaindéjà faiblement peuplés comme ceux nuelle due au solde naturel est de -
et lent déclin ruraldes Cabannes, d’Ax-les-Thermes ou de 0,4 %, identique à celle de la pério-de
Quérigut. précédente. L’Ariège enregistre ainsi Grâce à l’apport migratoire et malgré
avec la Creuse, le Cantal et la Nièvre l’influence négative du solde naturel sur
Dans le Couserans et une partie un des taux d’évolution naturelle les plus la croissance de la population, une
du Plantaurel, les cantons de la frange bas de France métropolitaine. majorité de communes gagnent des
ouest du département, Castillon-en- habitants entre 1990 et 1999. Dans ce
Couserans, Saint-Lizier, Sainte-Croix- Dans ce domaine, la situation département assez faiblement urbanisé
Volvestre, Le Mas-d’Azil et Le Fossat apparaît contrastée entre espaces urbains (sa plus grande ville, Pamiers, n’atteint
bénéficient aussi largement de flux mi- et ruraux. La variation annuelle de que 13 400 habitants), l’espace à
gratoires positifs. population due au solde naturel atteint dominante urbaine s’accroît de 1 600
- 0,1 % en milieu urbain. Elle tombe à personnes entre 1990 et 1999, ce qui
Peu de cantons perdent des habi- - 0,5 % dans l’espace à dominante représente une croissance annuelle de
tants dans ces échanges. Les plus tou- rurale. Ainsi la vallée de l’Ariège, qui + 0,4 % ; l’espace rural, quant à lui, en
chés sont ceux de Lavelanet, frappé par abrite une population relativement perd 800, soit une évolution annuelle
la crise de l’industrie du textile, et de jeune favorisant le mouvement naturel, de - 0,1 %.
Foix-Ville, marqué par un phénomène s’oppose au reste du département à la
de périurbanisation. population plus âgée. A l’ouest, tout Au fil du temps, la population
l’arrondissement de Saint-Girons ainsi ariégeoise se concentre toujours
Beaucoup plus de décès que les cantons du Mas-d’Azil, du Fossat davantage dans une large zone traversée
que de naissances et de La Bastide-de-Sérou par la nationale 20 entre Saverdun et
enregistrent un fort déficit naturel. LesDans un département parmi les Tarascon-sur-Ariège et par la départe-
décès l’emportent aussi sur les naissancesplus vieillis de France, le nombre de dé- mentale 919 entre Crampagna au nord
dans presque toutes les communes ducès est inévitablement supérieur à celui de Foix et Lézat-sur-Lèze en limite avec
Evolution de la population de 1982 à 1999
Population (en milliers) Taux de variation (en %) 1990-1999 Taux de variation (en %) 1982-1990
1999 1990 1982 Total dû au solde dû au solde Total dû au solde dû au solde
naturel apparent des naturel apparent des
entrées-sorties entrées-sorties
Ariège 137,2 136,5 135,7 + 0,1 - 0,4 + 0,5 + 0,1 - 0,4 + 0,5
Espace à d

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