L audition - compte-rendu ; n°1 ; vol.60, pg 106-116
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L'audition - compte-rendu ; n°1 ; vol.60, pg 106-116

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Description

L'année psychologique - Année 1960 - Volume 60 - Numéro 1 - Pages 106-116
11 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1960
Nombre de lectures 8
Langue Français

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L'audition
In: L'année psychologique. 1960 vol. 60, n°1. pp. 106-116.
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L'audition. In: L'année psychologique. 1960 vol. 60, n°1. pp. 106-116.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1960_num_60_1_6767106 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
fronto-parallèle, subir une contraction, par rapprochement de ses deux
guides verticaux ; l'ombre reçoit alors une autre déformation. Dans
l'expérience, on règle les deux mouvements en sorte que leurs résultats
soient équivalents quant au nombre d'éléments (losanges) de l'ombre
qui pénètrent sur l'écran du côté droit.
Ces stimuli sont soumis à 20 sujets ; on leur demande d'abord de
décrire spontanément ce qu'ils pensent voir et quelle sorte de mouve
ment. Puis, en leur donnant deux mots différents à utiliser, on leur
demande d'indiquer quand ils se trouvent en présence d'un mouvement,
et quand d'un autre. Enfin, on projette des cycles où l'un des mouve
ments est interrompu et laisse place immédiatement à l'autre et les S
doivent indiquer le moment de la transition.
Toutes ces épreuves montrent sans conteste que les sujets distinguent
parfaitement les deux sortes de changements.
J.-L. N.
Ogilvie (J. O.), Taylor (M. M.). — Effect of length on the visibility
of a fine line (L'effet de la longueur d'une raie mince sur sa visibilité).
— J. opt. Soc. Amer., 1959, 49, 898-90.
On utilise comme objets-tests :
1° Raies de 1,25° de longueur;
2° de 0,625° de longueur ;
3° Raies dont le rapport longueur/largeur va de 500 à 1 ;
4° le va de 50 à 1 ;
5° Carrés de différentes aires.
Plus l'objet test est allongé et plus l'aire liminaire du test augmente.
Le rapport entre aire minimum et aire maximum varie, selon les sujets,
entre 10 et 30. La limite de la visibilité est < 0,5", lorsque le champ
test de 1,25° de diamètre est éclairé à 800 nits, et la raie est noire.
Des expériences de Hecht et Mintz (1939) et de Hecht, Ross et
Müller (1947), avaient été faites à des luminances de, respectivement,
95 et 12 600 nits. Les résultats de tous ces travaux ne diffèrent guère,
tandis que le maximum de visibilité de la brisure d'un anneau de
Landolt n'est atteint que lorsque la luminance atteint 300 nits.
E. B.
L'audition.
Ehmer (R. H.). — Masking patterns of tones (Figures de l'effet de
masque des sons). — /. acoust. Soc. Amer., 1959, 31, 1115-1120. —
Ingham (I. J.). — Variations in cross-masking with frequency
(Variations de l'effet de masque croisé en fonction de la fréquence). —
J. exp. Psychol., 1959, 58, 199-205.
Ehmer a mesuré l'effet de masque au moyen de l'audiomètre de
Békésy sur 3 sujets : les sons masquants allaient de 250 à 8 000 Hz, à
des niveaux de 20 à 100 dB au-dessus du seuil. PSYCIIOPHYSIOLOGIE SENSORIELLE 107
Les résultats confirment ceux d'auteurs antérieurs, avec quelques
différences cependant.
Ainsi, la dissymétrie des courbes d'effet de masque en fonction de la
fréquence (avec extension considérable vers les fréquences aiguës et
limitation vers les fréquences graves) est bien nette au-dessous de
1 000 Hz comme fréquence masquante à tous les niveaux d'intensité ;
au-dessus de 1 000 Hz, l'effet de masque est beaucoup plus nettement
symétrique, surtout aux faibles niveaux d'intensité. Aux fréquences
de masque inférieures à 1 000 Hz, même aux niveaux élevés d'intensité,
il n'y a jamais effet de masque sur des fréquences harmoniques ; aux
fréquences de masque supérieures, et à des niveaux de 80-100 dB,
des pointes apparaissent sur des fréquences plus aiguës : à ces fréquences,
l'effet de masque redevient un peu plus important qu'aux fréquences
voisines situées de part et d'autre de ces pointes ; mais, contrairement à
ce qu'avaient vu les auteurs antérieurs, ces ne correspondent pas
exactement avec des harmoniques supérieurs du son masquant, sauf
aux niveaux élevés (100 dB). Ces pointes se déplacent au fur et à mesure
qu'on élève l'intensité du son masquant : sur un exemple pris sur un
sujet avec un son masquant de 1 000 Hz, l'auteur montre que la pointe
peut se déplacer de 1 300 Hz à un niveau de 55 dB, à 1 950 Hz à un
niveau de 85 dB. Des pointes sans relation avec un harmonique supérieur
peuvent même apparaître à une fréquence de 2 000 cycles plus élevée
que la fréquence de masque.
L'auteur pense que la modulation des potentiels d'action doit
intervenir pour expliquer les pointes, de même que pour expliquer les
battements ou la sensation de sons différentiels. D'autre part, les
harmoniques auraux n'apparaissant qu'aux intensités élevées, l'effet
de masque sur des fréquences harmoniques ne peut elle-même appar
aître qu'aux intensités élevées ; le déplacement des pointes avec l'in
tensité proviendrait de l'importance relative progressivement plus
grande de ces dernières pointes par rapport à celles venant de la
modulation.
Ingham a fait de son côté des essais sur l'effet de masque d'une
oreille par rapport à l'autre. Sur une oreille était donné 200, 400, 840
ou 1 000 Hz à 30 dB au-dessus du seuil et l'augmentation du seuil était
mesurée à d'autres fréquences sur l'autre oreille. L'augmentation du
seuil est nette dans tous les cas ; elle peut atteindre jusqu'à 13 ou 15 dB
sur des fréquences voisines du son masquant. La bande d'interférence
se rétrécit très rapidement de part et d'autre du son agissant sur l'autre
oreille, surtout lorsque ces fréquences sont aiguës ; si ce son est grave,
la zone d'interférence est plus large et s'étend plus vers les fréquences
aiguës que vers les fréquences graves.
L'auteur discute plusieurs hypothèses possibles : inhibition mutuelle,
superposition de représentations d'activité, mécanisme statistique du
seuil par rapport à un bruit de fond.
R. Gho. 108 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
Ward (W. D.), Glorig (A.), Sklar (D. L.). — Temporary threshold
shift from octave band noise : applications to damage-risk criteria
(Augmentation temporaire du seuil créée par un bruit de bande
limité à une octave : applications aux critères de risque de lésions). —
J. acousl. Soc. Amer., 1959, 31, 522-528. — Ward (W. D.), Glo-
rig (A.), Sklar (D. L.). — Relation between recovery from temporary
threshold shift and duration of exposure (Relations entre la récupé
ration d'une augmentation temporaire du seuil et la durée de
l'exposition). — /. acoust. Soc. Amer., 1959, 31, 600-602. —
Ward (W. D.), Glorig (A.), Sklar (D. L.). — Temporary threshold
shift produced by intermittent exposure to noise (Augmentation
temporaire du seuil résultant d'une exposition intermittente au
bruit). — /. acoust. Soc. Amer., 1959, 31, 791-799.
Dans le 1er travail, les auteurs fatiguaient les sujets au moyen de
bruits de bande d'octave centrés à divers niveaux du spectre audible et
à divers niveaux d'intensité (niveaux toujours très intenses).
Les sujets restèrent de 12 à 162 minutes dans le bruit suivant les
expériences ; les mesures furent faites 2 après l'arrêt du bruit,
puis au bout de 17, 47 et 92 minutes.
Les essais de fatigue furent entrepris sur un certain nombre de
fréquences situées dans la bande d'octave supérieure en chaque cas.
La fatigue est d'autant plus grande que le niveau est plus élevé, et
que le bruit a duré plus longtemps ; les bruits situés dans la bande
1 200-2 400 Hz semblent les plus fatigants, et ceci est encore plus
marqué si la fréquence testée est 4 000 Hz.
L'augmentation du seuil en décibels en fonction du temps d'exposi
tion est linéaire, et la pente d'autant plus rapide que le niveau est plus intense. Les différentes droites semblent se rejoindre non
pas au seuil, mais à un niveau infraliminaire.
Les auteurs proposent une relation linéaire pour calculer la fatigue
dans les diverses conditions.
La récupération (réduction progressive de la fatigue en dB) se fait
également linéairement en fonction du temps ; elle est d'autant plus
rapide que le niveau de fatigue était plus faible. Les auteurs proposent une relation linéaire pour calculer la récupération.
Nous ne

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