L audition - compte-rendu ; n°2 ; vol.60, pg 405-409
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L'audition - compte-rendu ; n°2 ; vol.60, pg 405-409

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Description

L'année psychologique - Année 1960 - Volume 60 - Numéro 2 - Pages 405-409
5 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1960
Nombre de lectures 20
Langue Français

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L'audition
In: L'année psychologique. 1960 vol. 60, n°2. pp. 405-409.
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L'audition. In: L'année psychologique. 1960 vol. 60, n°2. pp. 405-409.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1960_num_60_2_6862PSYOHOPHYSIOT.OrïIE SE NSOR! RU,K 405
L'audition.
Legouix (J.P.), Takab (S.). — Experimental study of bone conduct
ion in ears with mechanical impairment of the ossicles (Étude
expérimentale de la conduction dans des oreilles ayant des difficultés
mécaniques de transmission dans les osselets). — J. acoust. Soc.
Amer., 1959, 31 (11), 1453-1457.
Deux mécanismes ont été proposés pour expliquer comment des
vibrations transmises aux os du crâne peuvent arriver à exciter les
éléments sensoriels de l'oreille interne. La première explication repose
sur l'apparition d'un déplacement translationnel, parallèle à la cochlée,
des liquides de l'oreille interne, de la fenêtre ovale, et donc aussi de
l'étrier et des osselets : il s'agit dans ce cas du mode dit de translation.
La deuxième explication repose sur l'apparition de suites de compress
ions, dans le sens perpendiculaire à la cochlée, des liquides de l'oreille
interne : comme ceux-ci sont incompressibles, il y a déplacement vers
l'une des fenêtres ; il s'agit alors du mode dit de compression.
Les deux mécanismes coexistent probablement avec prédominance
du mode de translation au-dessous de 1 000 Hz et du mode de compress
ion au-dessus.
Les auteurs ont repris la question en utilisant la méthode des potent
iels microphoniques (technique de Davis).
Quand on immobilise la chaîne des osselets au moyen d'une petite
pièce de bois par exemple, on trouve une réduction d'amplitude des
potentiels aux fréquences graves, et une avance de phase ; rien ne se
produit par contre aux fréquences aiguës. Au contraire, quand on aug
mente la masse en attachant un petit bout de métal sur le manche du
marteau par exemple, l'amplitude des potentiels augmente et la phase
recule aux fréquences graves et moyennes ; on arrive aux mêmes résul
tats en introduisant de la paraffine dans la bulle, ou en augmentant la
pression dans la bulle.
Dans ces derniers cas, on peut, en augmentant progressivement la
pression, passer d'une augmentation d'amplitude à une diminution
ou même à la disparition des potentiels ; de même pour le déphasage.
Les auteurs en concluent à la coexistence des deux effets, l'un
pouvant être plus important que l'autre ou inversement, selon les condit
ions. On peut expliquer également de cette façon les résultats para
doxaux obtenus au test de Weber.
R. Gho.
Pickett (J. M.). — Backward masking (Effet de masque en retour).
— /. acoust. Soc. Amer., 1959, 31, 1613-1615. — Small (A. M. Jr.).
— Pure-tone masking (L'effet de masque en sons purs). — J. acoust.
Soc. Amer., 1959, 31, 1619-1625.
Des expériences récentes de Samoïlova en Union Soviétique mont
raient qu'il pouvait y avoir effet de masque sur un stimulus précédant
le stimulus masquant. 406 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
Pickett a repris cette question ; il présentait aux sujets un son bref
de 1 000 Hz, suivi ou non d'une bouffée de bruit blanc de 50 ms ; l'inter
valle de silence entre les deux était de durée variable ; le sujet devait
rechercher quel était son nouveau seuil.
L'effet de masque en retour augmente de 10 à 50 dB quand l'inter
valle de temps diminue, lorsque cet intervalle ne dépasse pas 50 ms ;
l'effet est surtout net avec des intervalles de temps inférieurs à 25 ms ; de masque augmente avec l'intensité du bruit ; la durée du son
semble par contre n'avoir aucun effet.
Dans les expériences sur l'effet de masque, on recherche d'habitude
le seuil du son masqué ; Small a cherché ici l'intensité du son masquant
tout juste capable de masquer un autre signal, en fonction de la fr
équence du premier.
Des essais furent faits à un niveau de son masqué ayant 15 et 30 dB ;
le son masqué était de 400, 800, 1 600, 3 200 et 6 400 Hz.
On retrouve par cette méthode les résultats déjà connus.
Il y a quelques différences cependant : les courbes d'effet de masque
en fonction de la fréquence du son masquant sont asymétriques, avec
un minimum très marqué à la fréquence du son masqué ; ces courbes
sont très redressées aux fréquences plus aiguës, mais évoluent par
contre très lentement aux plus graves ; les courbes de l'effet
de masque sont identiques quelle que soit la fréquence du son masqué ;
un petit crochet se répète sur toutes lorsque la fréquence est égale
à 0,80 ou 0,85 de celle du son masqué. Par ailleurs, il faut augmenter
l'intensité du son masquant si le signal masqué est plus intense.
La forme des courbes de l'effet de masque obtenues par Small rappelle
celle des courbes de réponse des neurones de la voie auditive ou des
centres supérieurs auditifs en fonction de la fréquence.
R. Gho.
Mills (A. W.). — Lateralization of high-frequency tones (Latéral
isation des sons de haute fréquence). — /. acoust. Soc. Amer.,
1960, 32, 132-134. — Moushegian (G.), Jeffress (L. A.). — Role
of interaural tone and intensity differences in the lateralization
of low-frequency tones (he rôle des différences de temps et d'intensité
interaurales dans la latéralisation des sons de basse fréquence). —
J. acoust. Soc. Amer., 1959, 31, 1441-1445. — Tobias (J. V.),
Schubert (E. D.). — Effective onset duration of auditory stimuli
(Durée d'apparition efficace des stimuli auditifs). — J. acoust.
Soc. Amer., 1959, 31, 1595-1605. — Tobias (J. V.), Zerlin (S.). —
Lateralization threshold as a function of stimulus duration (Le seuil
de latéralisation en fonction de la durée du stimulus). — J. acoust.
Soc. Amer., 1959, 31, 1591-1594.
Mills a mesuré les différences d'intensité interaurales juste percept
ibles pour des sons de durée brève (1 s) en fonction de la fréquence.
On commençait par fixer l'intensité sur chaque oreille dans les
• PSYCHOPHYSIOLOGIE SENSORIELLE 407
écouteurs à un niveau de 50 dB au-dessus du seuil trouvé par Sivian
et White ; puis on l'ajustait de façon que les sujets entendent réellement
le son comme s'il provenait du plan médian de la tête. Les essais étaient
faits par la méthode des stimuli constants, de part et d'autre de cet
équilibre.
Le seuil paraît plus grand à 1 000 Hz (1 dB environ), un peu plus
faible vers les fréquences plus graves (0,6 dB), et plus faible encore vers
les fréquences plus élevées (0,5 dB).
Dans des expériences précédentes, l'auteur avait mesuré l'angle de
déplacement minimum pour que les sujets aient l'impression d'une
source de son quittant le plan médian de la tête ; les résultats sont à
rapprocher des précédents : cet angle passe de 4° à 1 000 Hz à 1° aux
fréquences plus graves et à 2° aux fréquences plus aiguës.
En comparant ces résultats avec ceux d'autres auteurs sur la locali
sation, on voit que, par degré d'angle de déplacement d'une source,
le nombre de décibels de différence décroît progressivement au-dessous
de 1 500 Hz lorsque la fréquence diminue, jusqu'à être pratiquement
nul vers 200 Hz.
Dans les expériences de Moushegian et Jefîress, les sujets entendaient
d'abord un son d'une durée d'une seconde 1/4, décalé d'une oreille
sur l'autre dans le temps ; le décalage dans le temps ainsi que la diffé
rence d'intensité interaurale variaient au gré de l'opérateur ; puis les
sujets entendaient un bruit de même durée décalé dans le temps d'une
oreille sur l'autre ; ils devaient alors régler la différence interaurale dans
le temps d'arrivée, de façon que la localisation de ce bruit paraisse
identique à celle du son. Les fréquences utilisées furent 500, 800 et
1 000 Hz à 75 dB environ au-dessus du seuil ; les différences de temps
d'arrivée du son furent de 0, 90, 180, 270 et parfois 360 jxs et les diff
érences d'intensité de 0, ±3, ±6, et ± 9 dB ; les différences de temps d'arri
vée du bruit mis à la disposition du sujet pour les égalisations s'éche
lonnaient de 9 en 9 \is, de 450 pis sur une oreille à 450 [is sur l'autre.
Trois sujets furent utilisés.
Il semble qu'une différence d'intensité interaurale puisse compenser
une différence interaurale de temps d'arrivée

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