La philosophie des lumières en France
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Description

Traduire les Lumières en chinois. Ce document vous le permettra. Vous retrouverez ici de nombreux termes de vocabulaire propres à ce courant traduits en chinois.
Montesquieu, Voltaire, Rousseau, Condorcet...autant de noms qui incarnent le siècle des Lumières. Apprenez-en plus sur ce courant grâce à ce document.

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Publié le 27 décembre 2013
Nombre de lectures 46
Langue Français

Extrait

La philosophie des lumières en France

I LA PHILOSOPHIE DES LUMIERES

eLa philosophie des lumières s’est développée au cours du XVIII siècle (pendant le XVIIIe
siècle, le « siècle des lumières ») dans toute l’Europe. Les Lumières se basent sur (启蒙哲学
的基础是) la croyance en un monde rationnel, ordonné et compréhensible (le siècle des
lumières est marqué par des découvertes scientifiques). Cette philosophie se base également
(aussi) sur la raison et la liberté de l’être humain, sur la tolérance et l’égalité. Elle combat
l’irrationnel, la superstition et la tyrannie.. La philosophie des lumières n’était pas caractérisée
par un rationalisme froid (il n’y avait pas que le rationalisme dans la philosophie des
lumières) : il y avait aussi une place pour la sensibilité, pour les émotions (surtout chez
Rousseau), et pour la recherche du bonheur (une citation de Voltaire qui illustre la recherche
du bonheur: « cultivons notre jardin »).

Ce mouvement ne touche que les élites. Il a eu une grande influence sur la révolution
française et sur les indépendantistes américains (en Amérique, Thomas JEFFERSON était très
influencé par les lumières).

Les philosophes des lumières cherchèrent à rassembler (=voulurent rassembler) tout le savoir
de leur temps et à le diffuser largement : ainsi (=par exemple), le philosophe Denis Diderot et
le mathématicien d’Alembert publient en 1751 l’Encyclopédie, dont les articles sont écrits par
des philosophes ou des scientifiques.

La diffusion du savoir et des idées fut facilitée avec la presse (gazettes et journaux) = la presse
aida à la diffusion du savoir et des idées. Les intellectuels se rencontraient dans les salons
(animés par des dames cultivées), dans des cafés ou des bibliothèques. Ils s’écrivaient
beaucoup entre eux (par exemple, il y a eu une correspondance violente entre Rousseau et
Voltaire, car ils n’étaient pas d’accord entre eux). Les philosophes des lumières croyaient
dans le progrès (progrès scientifiques et progrès de l’humanité).

En France, la philosophie des lumières s’opposait à un ordre social figé (les trois ordres). La
bourgeoisie souhaitait (= voulait) davantage de liberté (= plus de liberté) dans le domaine
économique. Certains nobles contestaient le pouvoir monarchique (= le pouvoir du roi). La
philosophie des lumières remettait en cause (critiquait) l’ordre et la hiérarchie religieuse, la
monarchie absolue.

Les philosophes durent (= ont du) parfois publier leurs écrits sous l’anonymat. Ils furent
parfois emprisonnés.

Bien des (beaucoup de) rois et empeurs européens (Charles III d'Espagne, Marie-Thérèse et
Joseph II d’Autriche, Catherine II de Russie, Gustave III de Suède) lisaient et appréciaient
(aimaient bien) les philosophes

Comme Voltaire, qui fut accueilli à la cour de Frédéric II de Prusse ou Diderot, qui fut
accueilli à la cour de Catherine II, les Philosophes étaient favorables au « despotisme éclairé »
(sauf Rousseau, qui pensait que le pouvoir n’appartenait qu’au peuple, et était contre tout
despotisme) car ils espéraient que leurs idées seraient plus rapidement appliquées si elles
touchaient les souverains (rois et empereurs).
From http://civifrance.blog.lemonde.fr par Flore-Hélène MORAND 1

En France, la philosophie des lumières a été marquée par le rejet du christianisme (le slogan
de Voltaire était : « Ecrasons l’infâme ! » l’infâme = le dogmatisme, le cléricalisme). Mais les
philosophes ne rejetaient pas Dieu : ils avaient adopté une religion naturelle, le déisme (croire
en Dieu sans avoir besoin de prêtre, ne pas croire aux doctrines du christianisme). Robespierre
s’en inspirera pour créer le culte de l’être suprême.

II LES PHILOSOPHES DES LUMIERES EN FRANCE

A Montesquieu
Montesquieu élabora un système de philosophie politique. Il défendit l’idée de la séparation et
de l’équilibre des trois pouvoirs (pouvoir législatif, pouvoir exécutif et pouvoir judiciaire),
que l’on doit respecter pour élaborer une constitution. Il s’inspirait pour cela du régime
politique anglais (le régime politique anglais était son modèle). Il était contre la tyrannie, il
militait en faveur d’une monarchie constitutionnelle (il était pour la monarchie
constitutionnelle). Il était contre l’esclavage.

B Voltaire
Voltaire a écrit des contes philosophiques comme Zadig, Candide, ou Micromégas, pour faire
passer ses idées (pour diffuser ses idées). Il a également écrit des pamphlets (un pamphlet =
un livre pour critiquer quelque chose). Son style est souvent ironique et mordant : on dit de lui
qu’il « trempe sa plume dans l’acide » avant d’écrire.

Il est anticlérical, mais il n’est pas athée : il est déiste. Il a écrit à ce propos des vers qui sont
restés célèbres : « L'univers m'embarrasse, et je ne puis songer / Que cette horloge existe et
n'ait point d'horloger » (l’horloge représente l’univers, et une horloge a besoin d’un horloger
pour fonctionner : cela signifie donc que l’univers ne peut pas exister sans Dieu). Il est contre
l’optimisme (l’idée chrétienne de la providence divine, selon laquelle toute chose qui arrive
est juste car Dieu l’a voulu ainsi) car il y a des guerres et des catastrophes (donc toute chose
n’est pas juste).

Voltaire prêche la tolérance entre les différentes religions et entre les différentes idées. Une de
ses phrases est restée célèbre : « Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me
battrai jusqu'à la mort pour que vous ayez le droit de le dire. »

Voltaire combat la torture (« la question »). De plus, pour lui, une condamnation ne doit être
prononcée que si la preuve de la culpabilité de l’accusé a été faite (que si on a pu prouver que
l’accusé était coupable), et les magistrats (= les juges) doivent proportionner le poids des
peines à a gravité des délits (la gravité de la peine doit être proportionnelle à la gravité du
délit).

Il s’est mobilisé dans plusieurs affaires judiciaires comme l’affaire Calas et l’affaire du
chevalier de la Barre.

1. L’affaire Calas : le jeune Marc-Antoine CALAS est retrouvé pendu. La rumeur accuse
son père de meurtre. On dit qu’il l’a tué parce qu’il était protestant et qu’il voulait
empêcher son fils de se convertir au catholicisme. Le père est condamné à mort.
Voltaire dénonce cette erreur judiciaire.

From http://civifrance.blog.lemonde.fr par Flore-Hélène MORAND 2
2. L’affaire du Chevalier de La Barre : condamné à mort pour blasphème, le chevalier de
la Barre (un jeune noble) est jeune homme accusé à tort d’avoir dégradé une statue du
Christ, d’avoir chanté des chansons libertines irrespectueuses à l’égard de la religion et
d’avoir refusé de se découvrir et de s’agenouiller au passage d’une procession (quand
la procession passait). Il est condamné à mort pour blasphème. Voltaire s’indigne
contre cette injustice.

Voltaire est invité à la cour de Frédéric II à Berlin (en Prusse, c'est-à-dire en Allemagne). Il
s’y rend (= il y va), mais au bout de quelques années, Frédéric II et lui se brouillent.

Voltaire achète des terres à Ferney (près de la Suisse) en 1758 et y développe l’économie. Il
est mort à la tête d’une immense fortune (il avait beaucoup d’argent quand il est mort).

Voltaire dénonçait (= était contre) l’esclavage, mais certains l’accusent, à tort, d’avoir investi
dans le commerce triangulaire (dans le commerce des esclaves).

C Condorcet
Condorcet est philosophe et mathématicien.

Il exerça de hautes responsabilités politiques (ce fut un homme politique important, qui exerça
de hautes fonctions politiques). Il prit la défense des droits de l’homme ( = il défendit les
droits de l’homme), en particulier les droits des femmes, des juifs

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