La rue de la République : analyse exploratoire de données de terrain. Qui sont les habitants de la rue ?
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Annika Dippel, Enquête cadre de vie : rue de la République à Marseille, équipe Peuplement, Q55 Systèmes d’information géographique, Master 1 Géographie, Aix-Marseille Université, janvier 2016, www.encre.hypotheses.org

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Publié le 22 mai 2017
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Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

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La Rue de la République : analyse exploratoire de données de terrain
Qui sont les habitants de la rue ?
Annika Dippel Niveau Intermédiaire, MapInfoQ55 Systèmes d’information géographiqueMaster 1 Géographie Aix-Marseille Université 2016/2017
Enseignant : M Bridier
Q55 Systèmes d’information géographiqDippelue Annika Aix-Marseille Université 2016/17 Master1 GéographieTraitements exploratoires de données spatialisées d’enquête
Table des matières :
Introduction: description du cadre de l’enquête..................................................................................... 2 Proxy de la population mère de l’enquête................................................................................................. 4 Présentation de la base de données ............................................................................................................. 9 Passer de l’enquête brute aux traitements et aux premières analyses............................................. 9 Partie 1 : Les trajectoires résidentielles ................................................................................................... 11 Partie 2: Pratiques spatiales de proximité, quelle appropriation de l’espace de proximité? .18 Conclusion......................................................................................................................................................... 23 Annexes.............................................................................................................................................................. 24
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Q55 Systèmes d’information géographiqDippelue Annika Aix-Marseille Université 2016/17 Master1 GéographieTraitements exploratoires de données spatialisées d’enquêteIntroduction: description du cadre de l’enquête
L’étude géomatique suivante s’appuiesur les données issues del’ENquête Citoyenne RÉpublique (ENCRE 2016), qui a l’objectif principal de questionner les conséquences des larges investissements étrangers sur le parc de logement, ainsi que de la réhabilitation intensive de la Rue de la République. L’enjeu principal de l’enquête, menée entre février et juillet 2016, était l’observation des changements sociaux des habitants de lade la Rue République, afin de produire un bilan après une dizaines d’années de travaux de requalification urbaine.
Depuis le début, cette opération a suscité de nombreuses réactions exprimant un mécontentement, qui ont été relayées par des associations et des médias (insérer références). Le ressenti du changement de ce « quartier » est très divers; certains ont l’impression d’un « vide » en termes de population, d’autres ressentent une importante gentrification du quartier, auparavant largement populaire. Les travaux de réhabilitation auraient impliqué un important brassage de population, avec le départ des « anciens » habitants, qui incarnaient «l’âme» de la rue... Il faut aussi dire, que l’un des objectifs de cette opération était et est de rendre plus attractif le centre-ville de Marseille pour les populations plus aisées.
L’enquête de terrain a été réalisée dans unecoopération universitaire pluridisciplinaire (géographes, sociologues, architectes) initiée à travers un appel à participation lancé par l’association marseillaiseUnCentre-Ville pour tous(CVPT). L’association s’engage depuis de nombreuses années pour une réhabilitations du centre-ville avec et pour ses habitants. Elle a été très active, surtout dans les premières années de l’opération, pour soutenir leslocataires de la Rue de la République. Ces derniers ont été confrontés à des nombreuses reprises à des demandes de délogement (temporaire ou définitif) de la part de leurs bailleurs et dans certains cas à des expulsions, plus violentes. Dans ce cadre, l’équipe des géographes, équipe peuplement (cf. Annexe 1 : Description des équipes participantes), encadré par Madame DORIER au Laboratoire Population Environnement Développement (UMR AMU-IRD), situé au pôle Saint-Charles, a cherché à dessiner un bilan des réhabilitations,chose qui n’a pas été faite par les pouvoirs publics. Le questionnement global de ce bilan était : Qui sont les habitants de la Rue de la République ?
L’hypothèse de départ est la présence de logiques de peuplement différentes selon les différents types de propriété (bailleurs sociaux, copropriétés traditionnelles, grands propriétaires de la branche financière, etc.). Sur cette base a été constitué le corpus stratifié de l’enquête, dont l’objectif était d’enquêter le même nombre de personnes/ménages pour chaque bailleur (cf. Figure 1)ou type de bailleur (bailleurs sociaux, bailleurs privés du marché libre, bailleurs de logement étudiant).Les données sur l’état de la propriété entre autres ont été recueillies pendant une pré-enquête réalisée par CVPT en 2015. La réalisation d’un corpus stratifié est également dueà la difficulté de collecte de données (socio-économiques) sur la population locale à une échelle fine et donc à la difficulté de construire une « population mère » fiable à cette échelle. Le corpus a également été défini en fonction de capacités d’enquête de notre équipe et du temps limité dont disposaient les enquêteurs. L’objectif absolu en nombre de questionnaires-ménages à passer a donc été fixé à 250, sur 5.647 (CVPT, 2015) logementsdans le périmètre de l’OPAH République.
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Q55 Systèmes d’information géographique Annika Dippel Aix-Marseille Université 2016/17 Master1 GéographieTraitements exploratoires de données spatialisées d’enquêteLa démarche de l’enquête, pour parvenir à l’établissement d’une base de données à l’échelle des ménages, a été l’entretien directif, guidé par une grilled’entretien dont une partie est assimilable à un questionnaire (cf. Annexe 2 : Questionnaire). La rencontre des habitants de la Rue de la République s’est faite par un porte-à-porte, pour permettre la réalisation des entretiens, ceux-ci ont duré en moyenne 45 minutes. Parmi les questions posées et discutées lors des entretiens il y avait des questions sur les conditions d’installation et d’occupation du logement (trajectoires résidentielles, motifs d’installation, ancienneté dans le logement, statut d’occupation, etc.), les caractéristiques plus factuelles Figure 1État et structure de la du logement (loyer, augmentations de loyer et propriété en 2015 charges, surface, réalisation de travaux, demandes de Source : CVPT, 2015 délogement par le bailleur, etc.), la satisfaction résidentielle aux 3 échelles du logement, immeuble, quartier (ressenti sur les évolutions et points forts et faibles), les pratiques spatiales de proximité (fréquentation de la rue, situation commerciale et culturelle, liens sociaux, etc.) et les caractéristiques du ménage (données socio-économiques).
Les traitements de données présentées dans ce dossier, correspondent à un stade exploratoire et vont pouvoir ouvrir des pistes pour des traitements postérieurs plus avancés, prenant en compte le grand nombre de réponse qualitatives. Le but est de travailler, dans le cadre de l’UE de systèmes d’informations géographiques, sur toutes les données recueillies localisables : trajectoires résidentielles et les pratiques spatiales de proximité ; fréquentation des commerces de proximité (achats alimentaires et vestimentaires), sorties de loisirs, réseaux de connaissances et familiaux.
À ce jour nous avons, avec un effectif de 190 ménages enquêtés (cf. Figure 2), atteint le premier objectif d’enquête, à savoir un nombre de questionnaire équivalent pour chaquetype de bailleur. Cependant, les plus petits bailleurs, pour la plupart sociaux(propriétaires d’un seul immeuble), ont été exclusde l’enquêtedans un souci de représentativité par rapport au reste du parc locatifd’autant plus que l’objectif des 14 ménages par bailleur y n’était pas toujours réalisable (cf. Figure 1). Cependant, il serait probablement possible, en faisant une typologie de ces bailleurs, d’enquêter 14 ménages pour l’ensemble des «petits bailleurs sociaux.
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Q55 Systèmes d’information géographique Annika Dippel Aix-Marseille Université 2016/17 Master1 GéographieTraitements exploratoires de données spatialisées d’enquête
Figure 2État d'avancement des enquêtes
Durant les phases de collecte (phase test du questionnaire et phase de collecte 1 avec ajustements du questionnaire) nous avons régulièrement analysé les caractéristiques de notre corpus, donc des interviewés, en termes sociaux, le but étant d’équilibrer les individus en termes de genre, d’âge et catégories socio-professionnelles.
Néanmoins,nous prenons des précautions à l’usage de ces données, qui ne sont pas représentatives de la population globale duterrain d’étude (OPAH République). Les sources d’information disponibles à cette échelle ont contraint la recherche et la constitution du corpus, d’autant plus qu’il a été difficile, de construire une population mère fiable en termes socio-économiques (limites administratives ne correspondent pas aux limites du terrain d’étude). Cependant, l’analyse des données génériques à l’échelle des Iris, qui touchent le périmètre de l’OPAHpermet de construire un proxy pour la population mère.
Une limite importante de l’enquête dans l’analyse des résultats est liée à la méthode de passation. Le porte-à-porte a été le plus souvent fait durant les horaires de travail et en semaine (même s’il y a eu un effort de faire passer les questionnaires pendant les heures du soirou en weekend et durant les périodes de vacances d’été), ce qui constitue un biais important, notamment en ce qui concerne les caractéristiques socio -économiques des personnes enquêtées. C’est très certainement une des raisons explicatives aux nombres importants de retraités et de personnes sans activité professionnelle que nous avons rencontrées.
Proxy de la population mère de l’enquête
À l’échelle du terrain d’étude,il est difficile de construire une image de la « population mère » carle périmètre de l’OPAH République est éclaté entre 9 iris dont certains très étendus :Forbin, l’Evêché-Les Docks, Mazenod-République, Dames, Charité République, Panier, Les Carmes, Hôtel Dieu, Quai du Port.
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Q55 Systèmes d’information géographiqDippelue Annika Aix-Marseille Université 2016/17 Master1 GéographieTraitements exploratoires de données spatialisées d’enquêteCes Iris regroupent 16.476 personnes et 8183 ménages selon le recensement de 2011 (pour 5647 logements seulementdans le périmètre d’étude). Pour l’évaluation des données produites lors de l’enquête nous allonsnéanmoins dans leur analyse revenir sur cette échelle de données génériques qui est la seule disponible. Un seul Iris est intégralement contenu dans le périmètre OPAH, c’est l’Iris Mazenod, qui pourrait nous servir à tester des évolutions. Il faut rappeler que les données à l’échelle des iris datent de2012, une échelle de temps qui n’est pas anecdotique par rapport aux changements dans la Rue de la République (postérieure à lamise en service du tram, ouverture des Terrasses du Port…).
Figure 3Carte de cadrage du terrain d'étude
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Q55 Systèmes d’information géographiqDippelue Annika Aix-Marseille Université 2016/17 Master1 GéographieTraitements exploratoires de données spatialisées d’enquêteLa comparaison entre notre corpus actuel d’enquête2016 et les données génériques 2012 à l’échelle des iris est sans surtout indicative des choix opérés et des conditions de l’enquête, puisque nous avons ciblé des immeubles situés au cour du périmètre OPAH.
Figure 4Immeubles enquêtés et délimitations administratives du terrain d'étude Le corpus actuel de l’enquête compte5646 logements et 190 individus, représentant 190 ménages de la Rue de la République, dont un nombre quasi-équilibré de femmes (51,6%) et d’hommes (48,4%).Les données génériques affichent cependant une part légèrement plus importante d’hommes (50,1%). La moyenne d’âge des personnes interviewées est de 44,8 ans. La médiane d’âge nous indique que 50% des personnes enquêtées ont moins de 43 ans, et 50% plus. L’âge moyen et médian relativement, par rapport aux données de la population mère, est lié au mode d’enquête, dans le sens où nous avons le plus souvent enquêté les « chefs de famille », àsavoir les adultes ou les parents quand il s’agissait d’un ménage de type « famille ».
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Q55 Systèmes d’information géographique Annika Dippel Aix-Marseille Université 2016/17 Master1 GéographieTraitements exploratoires de données spatialisées d’enquêteStatut d'occupation Iris CorpusDans un second temps il est autant Locataires 74,67 85,79 important de considérer les statuts Propriétaires 23,23 8,95 d’occupation. Globalement, les données ci-Hébergés 2,10 2,63 contre montrent aux deux échelles Sources : Insee 2011, ENCRE 2016 d’analyse une grande prévalence des Auteur : Annika Dippel 2016 locataires (74,7% et 85,8%), même s’ils Figure 5Statuts d'occupation des ménages selon les données génériques (Iris 2012) et le corpus d’enquêtesemblent encore plus nombreux dans notre corpus d’analyse. Cette différence en termes d’ampleur du phénomène «locataire » ne doit pas être interprétée comme résultat des changements entre 2011 et 2016 en termes de population. Il parait important de rappeler que la grande part des copropriétés traditionnelles présentes dans la Rue de la République n’est pasencore suffisamment priseen compte par notre corpus d’étude (cf. Figure 1), raison pour laquelle celui-ci n’est pas représentatif.
L’analyse des professions et Iris Corpus (populationcatégories socio-professionnelles est ENCRE de 15 ans ou 2016d’autant plus importante que l’enjeu plus) Profe ssions de l’opération de réhabilitationest de Autres 23,6 31,6 dont Étudiants 17,4rendre le centre-ville de Marseille attractif pour des populations aisées. Retraités 21,6 19,5 Employés 17,9 18,9 Il faut toutefois rappeler que les Professions intermédiaires 12,1 9,5 chiffres obtenus lors de l’enquêtene Ouvriers 11,8 2,1 sont pas représentatifs de la Cadres, Professions intel supérieures 9,9 10,5 Artisans, Commerçants, Chefs d'entreprise 3,0 5,3 population globale de la Rue de la Agriculteurs exploitants 0,0 0,5 République. L’importante part de Source : Insee 2011, ENCRE 2016 Auteur : Annika Dippel 2016 personnes sans activité Figure 6Catégories socio-professionnelles selon lesprofessionnelle (Autres) et de données génériques et le corpus ENCRE 2016retraités est certainement liée au fait que nos horaires de passage se superposaient souvent aux heures de bureau et de travail, même si l’effort était fait de passer dans le weekend et en début de soirée, pour toucher potentiellement toutes les populations. L’importante part d’étudiants dans notre corpus est entre autres liée au fait que l’un des bailleurs (Les Estudines) dédie l’intégralité de son parc de logements aux étudiants (résidence étudiante).
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Q55 Systèmes d’information géographiqDippelue Annika Aix-Marseille Université 2016/17 Master1 GéographieTraitements exploratoires de données spatialisées d’enquêteL’exemple de l’Iris Mazenod-République :
Profe ssions Autres dont étudiants
Iris Maze nod-publique 19,8
ENCRE Maze nod-publique 45,6 13,0
Retraités 18,3 17,5 Employés 17,6 15,8 Ouvriers 12,1 3,5 Professions intermédiaires 6,4 3,5 Cadres, Professions intell. supérieures 5,2 5,3 Artisans, Comm., Chefs d'entreprise 2,8 7,0 Agriculteurs exploitants 0,0 1,8 Total 1579 57 Source : Insee 2011, ENCRE 2016 Auteur : Annika Dippel 2016 Figure 7Catégories socio-professionnelles
d’approfondir l’enquête dans cet iris.
L’Iris Mazenod-République semble être potentiellement le découpage le mieux représenté dans notre corpus de départ (cf. Figure 4). Avec 57 questionnaires réalisés pour au total 715 ménages présents en 2011. L’analyse des chiffres de cet iris permettra éventuellement de voir des changements sociaux entre ces deux dates. Cependant, au vu du petit nombre des enquêtes réalisés, le résultat ne peut en aucun cas permettre de tirer des conclusions au stade actuel. Il serait intéressant
Le périmètre de l’iris semble en plus connaitre des évolutions particulières : une partie importante des logements a été transformé en logement social (Rue Vincent Leblanc, où une partie importante des enquêtés de notre corpus habite. L’un des îlots (22) dans le secteur est en plus vide pour cause de travaux.
Les chiffres dans le tableau ci-dessus (Figure 7) montrent quelques écarts des données génériques et des résultats de notre corpus. Notamment le grand écart pour les personnes sans activité professionnelle (Autres) marque une évolution socio-économique à l’échelle de l’iris, qui ne peut pas être généralisée sur l’ensemble du terrain d’étude, du fait des caractéristiques particulières de l’iris en termes de structure de logement (logement social en grande partie).
Iris Dans le Maze nod-corpus Ré publique Statut Locataires 84,5 80,7 Propriétaires 14,0 14,0 Hébergés 1,5 5,3 Sources : Insee 2011, ENCRE 2016 Auteur : Annika Dippel 2016 Figure 8Statuts d'occupation dans l'Iris Mazenod République
Toutefois, la Figure 8, etles statuts d’occupation montrent une stabilité dans le temps et l’équivalence entre les données génériques (2011) et les résultats d’enquête (2016). Selon ces caractéristiques le corpus à l’exemple de l’Iris Mazenod-République correspond donc globalement aux données génériques. La part d’hébergés plus importante dans le corpus peut être expliquée par le fait que nous avons enregistré lors de l’enquête les jeunes comme « hébergés» lorsqu’ils vivaient chez leurs parents, ce qui a été une faute de codage (à « réparer »).
Pour finir cette partie de cadrage des données d’enquête nous pouvons seulement répéter que les résultats de l’enquête ne sont pas représentatifs de la population de la Rue de la République, puisque les caractéristiques socio-économiques ne correspondent pas à une population mère(d’autant plus que nous ne l’avons pas construite). Cependant, il serait possible d’appliquerun redressement des résultats, soit selon les parts de parc immobilier 8 |P a g e
Q55 Systèmes d’information géographiqDippelue Annika Aix-Marseille Université 2016/17 Master1 GéographieTraitements exploratoires de données spatialisées d’enquêtepour chaque type de bailleur, soit selon les caractéristiques socio-économiques issues de la base de donnéesInsee à l’échelle des Iris.
L’intervalle de confiance issu de notre corpus d’enquêtepar rapport au nombre de (190), logements dans le périmètre République (5647) est de 7%, avec un niveau de confiance de 95%.
Présentation de la base de données
La base de données issue des entretiens a été construiteà l’aide du masque de saisie Lime Survey, qui facilite la saisie collaborative et la gestion en ligne de la base de données, mais nécessite un codage des questions et un précodage des réponses possibles, afin de permettre un traitement statistique à postériori. Cependant, la saisie ayant été effectuée par une équipe de plusieurs personnes montre des irrégularités qui nécessitent un reco dage et nettoyage avant de pouvoir être exploités. Cette étape a été une partie importante du travail fourni dans le cadre de ce dossier.
La base contient un grand nombre d’informations à caractère :différent (cf. Annexe 3 Tableau récapitulatif de la base de données) :
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Descoordonnées géoréférencées notamment de la localisation des immeubles, les lieux de travail et de naissance, la trajectoire résidentielle sur trois étapes et un certain nombre de lieux fréquentés par les personnes interviewées (commerces, lieux de loisirs, lieux de résidence d’amis ou de famille). Desdonnées de type quantitatif, comme par exemple l’âge, le nombre de personnes résidant dans le logement, le loyer, revenu, ancienneté Desdonnées de type qualitatif(CSP, itinéraires résidentiels, lieux factuelles fréquentés) Desdonnées d’opinionsur le ressenti des habitants et leurs observations par rapportchangements de la rue, leur satisfaction (indice de satisfaction aux aux échelles du logement, immeuble et quartier), leur vécu des travaux et leur projet de rester vivre ou non dans la Rue de la République.
Passer de l’enquête brute aux traitements et aux premières analyses
Au vu de cette base de données très richeet de l’objectif de l’enquête nous pouvons poser un certain nombre de questionsen termes d’analyse spatiale, qui guideront cette première analyse exploratoire des données, qui peuvent être articulées sous deux lignes : les trajectoires résidentielles et les pratiques spatiales de proximité.
Qui sont les habitants de la Rue de la République ?Qui sont les personnes qui s’installent dans la rue aux différentes périodes ? Quels sont leurs projets résidentiels pour l’avenir? Peut-on parler d’une gentrification de la Rue de la République? Les bailleurs, privés marchands et sociaux pratiquent-ils des logiques de peuplement différentes ? Il y a-t-il un retour au centre de populations marseillaises qui résidaient antérieurement en périphérie à la faveur de cette opération ? Peut-on observer une centralité des pratiques quotidiennes ?
Afin de répondre à ces questions, et de construire une analyse spatiale à partir des résultats bruts plusieurs étapes ont été nécessaires. Le tableau ci-dessous résume les différentes 9 |P a g e
Q55 Systèmes d’information géographique Annika Dippel Aix-Marseille Université 2016/17 Master1 GéographieTraitements exploratoires de données spatialisées d’enquêteétapes, de la conception de l’enquête jusqu’aux analyses spatiales desrésultats obtenus. Les colonnes apparaissant en gris, montrent des étapes antérieures à la réalisation de cette étude géomatique.
Étape
1
2
3
4 5
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7
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9 10
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12
13
Actions
Question de recherche
Réflexion collective et élaboration du questionnaire Confection du questionnaire sur Lime Survey (masque de saisie) Enquêtes
Saisie des résultats sur Lime
Contenu du livrable
Qui sont les habitants actuels ? D’où viennent-ils ? Quelles sont leurs pratiques spatiales de proximité ? Formulation du questionnaire/ grille d’entretien, pré-tests, reformulation Création d’un questionnaire interactif en ligne
Questionnaires papiers
Extraction brute des résultats
Prétraitements (nettoyage Base de données complète et de la base de données exploitable brute) Description du corpus et de Tableaux de synthèse la population mère Création de nouvelles De type : count colonnes Importation SIG Création de fonds de cartesÉchelles : Cadastre,Îlots, Iris, Arrondissements de Marseille
Géolocalisation des immeubles enquêtés et thématiques (jusqu’à 17 points par ménage) Traitements SIG avec requêtes
Cartographies
Cartes : immeubles enquêtés, Domiciles antérieurs (x3), Commerces (x6), Loisirs (x3), Visites (x3), Lieu de travail/étude Cartes : lieux de résidence antérieures selon les motifs d’installation (notamment relogés), selon le type de logement (social, libre/privé, étudiant)
Applications SIG (QGIS)
OpenLayer(OSM) Découper, Assembler, Désagréger
SpiderGrapRT QSpiderpour points et lignes
Requête SQL, requêtes simples
Analyses thématiques
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