La Santé en Haute-Normandie : D un schéma régional d organisation    sanitaire à l autre
1 page
Français

La Santé en Haute-Normandie : D'un schéma régional d'organisation sanitaire à l'autre

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
1 page
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

La loi de Juillet 1991 portant réforme hospitalière, a obligé chaque région à élaborer un schéma régional d'organisation sanitaire (SROS) incluant deux parties : - La carte sanitaire qui définit les limites géographiques des secteurs sanitaires, les indices de besoins en lits et les équipements lourds (scanners,IRM...), et qui intègre les structures de soins alternatives à l'hospitalisation et les activités de soins coûteux. - Le SROS proprement dit la complète par une approche qualitative des activités de soins et des équipements . Il détermine la répartition géographique dse installations et des activités de soins.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 42
Langue Français

Extrait

POPULATION - SOCIETE
La santé en Haute-Normandie
D’un schéma régional d’organisation
sanitaire à l’autre
a loi de juillet 1991 portant ré Eure-Seine et Rouen et Elbeuf pour plus et, au total, le secteur hospitalier-
52 forme hospitalière, a obligé Seine et Plateaux. public et privé offre maintenant unLchaque région à élaborer un Vingt-quatre cliniques privées peu plus de 17 000 lits, dont 6 500
schéma régional d’organisation sani et douze centres hospitaliers cons dans les services de médecine, chi- - -
taire (SROS) incluant deux parties : tituent les établissements périphé rurgie et gynécologie-obstétrique-
- La carte sanitaire qui définit riques de ces secteurs. Treize hôpi (MCO). Ces services de courte-
les limites géographiques des sec taux locaux viennent compléter le durée perdant à eux seuls 600 lits.-
teurs sanitaires, les indices de be dispositif. Mais, dans le même temps, le-
soins en lits et les équipements nombre d’entrées stagne aux alen-
lourds (scanners, IRM…), et qui in tours de 350 000 (dont 315 000 en-
tègre les structures de soins alter- Quelques aménagements “courte durée”) et les durées
natives à l’hospitalisation et les ac moyennes de séjour diminuent. De- locaux au fil du temps
tivités de soins coûteux. plus, les alternatives à l’hospitalisa-
- Le SROS proprement dit la Si au cours de cette période, au tion complète se développent :-
complète par une approche quali cun établissement n’a disparu,- l’hospitalisation partielle compte
tative des activités de soins et des quelques rapprochements ont eu 25% de places en plus en MCO et
équipements. Il détermine la répar lieu : Elbeuf et Louviers ont fusion- - 20% de clientèle supplémentaire,
tition géographique des installa né, le Centre hospitalier régional de les traitements et cures ambulatoi- -
tions et activités de soins. Rouen a absorbé l’hôpital de Pe- res progressent de 10% et l’hospita-
tit–Quevilly, Lillebonne et la cliLe premier de ces schémas, lan - lisation à domicile de 4%. Quant à-
cé au début 1995, est arrivé à terme nique “Tous Vents”, situés sur le la chirurgie ambulatoire, elle voit
même site, se partagent les activitésfin 1999. Que s’est-il passé durant son activité concerner 6% de pa-
cette période ? au sein de l’hôpital–clinique du Val tients de plus en cinq ans.
En Haute-Normandie, quatre de Seine et un Syndicat inter-hospi- En psychiatrie, les tendances
secteurs existent, comptant un mi talier vient d’ être créé entre Vernon- sont identiques. Si les lits dimi-
nimum de 200 000 habitants et un et Évreux. nuent (-10%), la clientèle augmente
hôpital de référence : il s’agit de En cinq ans, les tendances précé- (+21%) mais les durées moyennes
Dieppe pour Caux-Maritime, Le dentes se sont poursuivies. Ainsi, de séjour baissent de 18% pour
Havre pour l’Estuaire, Évreux pour près d’un millier de lits n’existent avoisiner les 30 jours. L’hospitalisa-
tion partielle s’accroît de 20% et les
traitements ambulatoires de 17%.
ÉQUIPEMENT HOSPITALIER EN HAUTE-NORMANDIE ET EN FRANCE
Pour soigner ces hospitalisés,
2,5
3 200 médecins et 500 internes exer-Haute-Normandie France
cent, soit 7% de plus qu’en 1995. Ils
2,0 sont épaulés par plus de 17 000 soi-
gnants (dont 6 200 infirmiers et
1,5 6 000 aides-soignants), effectif qua-
siment stable sur la période. Hors
1,0 des services de soins, les person-
nels administratifs et assimilés sont
toujours 7 700. À noter que pour les0,5
personnels soignants ou non, l’ef-
fectif équivalent temps plein repré-0
Médecine Chirurgie Obstétrique* Soins de suite Psychiatrie sente 92% de l’effectif total
Jacques QUEDEVILLEUnité : nombre de lits pour 1 000 habitants Source : Direction des hôpitaux - octobre 1997
Direction régionale* nombre de lits/nombre de femmes entre 15 et 44 ans.
des affaires sanitaires et sociales
AVAL 89 2e TRIMESTRE 2000

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents