La vision - compte-rendu ; n°1 ; vol.64, pg 112-135
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Description

L'année psychologique - Année 1964 - Volume 64 - Numéro 1 - Pages 112-135
24 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1964
Nombre de lectures 20
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

La vision
In: L'année psychologique. 1964 vol. 64, n°1. pp. 112-135.
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La vision. In: L'année psychologique. 1964 vol. 64, n°1. pp. 112-135.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1964_num_64_1_27156— Psychophysiologie sensorielle III.
La vision.
Fuortes (M. G. F). — Visual responses in the eye of dragon fly
(Réponses visuelles dans l'œil de Libellule). — Science, 1963, 142,
69-70.
L'œil de Libellule comporte des centaines d'ommatidies avec
lentille conique, cellules transparentes, rhabdome à pigment sensible.
L'auteur a introduit dans une ommatidie de l'œil sectionné une micro
électrode, à la suite de Naka qui avait réussi, pour sa part, à en introduire
directement dans une des cellules visuelles, observant une dépolarisation
par la lumière (J. gen. PhysioL, 1962, 44, 571).
Fuortes a trouvé dans Fommatidie un potentiel stable de 30 à 60 m\x
à pôle négatif interne. A la lumière il y a réponse brève initiale, croissant
comme le log. de l'intensité, et ondulation consécutive. Comme pour
le Limule, un courant hyperpolarisant accroît la réponse, et un polarisant
la diminue. Il n'a pas été obtenu d'influx dans les conditions de l'étude
techniquement peu satisfaisante.
H. P.
De Valois (R. L.), Jacobs (G. H.), Jones (A. E.). — Responses
of single cells in primate red-green color vision (Réponses de cel
lules uniques dans la vision chromatique rouge- vert des Primates).
— Optik, 1963, 20, 87-98.
Étude sur le Macaque, qui a une vision trichromatique comme celle de
l'Homme. Exploration de cellules isolées du corps genouillé latéral sen
sibles au rouge et au vert (reliées à environ la moitié des cellules ganglion
naires de la rétine). Elles se sont montrées de deux types, les premières
stimulées par les grandes ondes et inhibées par les courtes (R + G — )
et les secondes (d'environ un même nombre) de type inverse (G + R — )•
Pour les radiations spectrales d'égale luminance, la fréquence d'influx,
à peu près constante de 700 à 640 mpi, varie très vite de 620 à 560
et de 510 à 480. — Après adaptation à la lumière verte, la composante
rouge a son maximum de sensibilité à 560-600 et, après adaptation à la
lumière rouge, la composante verte a son maximum à 530-560.
H. P.
Ratliff (F.), Hartune (H. K.), Miller (W. H.). — Spatial and
temporal aspects of retinal inhibitory interaction (Aspects spa
tiaux et temporels des interactions inhibitrices rétiniennes). —
J. opt. Soc. Amer., 1963, 53, 111-120.
Les auteurs enregistrent simultanément deux potentiels d'action (ou
plus) dérivés de fibres isolées du nerf optique de Limulus. Lorsqu'ils skn.sohfru,e 113
opèrent en éclairement constant, l'activité d'un groupe quelconque
d'éléments en interaction réciproque (groupe d'ommatidies) peut être
décrite par un groupe d'équations linéaires, une équation par élément.
L'activité d'un élément particulier s'exprime dans l'équation coor
donnée comme la résultante de l'excitation qu'exerce sur lui le stimulus
lumineux et des influences inhibitrices opposées exercées sur lui par les
autres éléments. La description quantitative ainsi esquissée peut être
étendue aux phénomènes transitoires associés aux variations du pattern
de l'éclairement rétinien, lorsqu'on tient compte du temps nécessaire
pour qu'un effet inhibiteur s'exerce d'un élément sur un autre.
Les inhibitions mutuelles qui s'exercent entre éléments nerveux
produisent des réponses minimum et maximum, selon l'ordonnance du
pattern de l'éclairement rétinien. Lorsque ce pattern varie dans le
temps, des fluctuations caractéristiques de la réponse nerveuse se
produisent.
Certains phénomènes connus de la psychophysiologie de la vision
humaine peuvent être associés à ceux qu'observent les auteurs sur
Limulus. Mentionnons ici les oscillations rappelant celles qu'on observe
aux fortes intensités dans l'effet Broca et Sulzer, grâce à des inhibitions
d'apparence rétroactive.
E. B.
Wolken (J.-J.). — Structure and molecular organization of retinal
photoreceptors (Structure et organisation moléculaire des photo-
récepteurs rétiniens). — J. opt. Soc. Amer., 1963, 53, 1-19.
Étude phylogénétique de la structure microscopique et ultra-micros
copique des photorécepteurs depuis la tache oculiforme des protozoaires
flagellés jusqu'aux bâtonnets et cônes rétiniens de l'homme, en passant
par les cellules visuelles des plathelmintes, celles des arthropodes, des
mollusques et des vertébrés inférieurs.
Dans tous les cas, il s'agit de systèmes hautement organisés, ensemble
de disques ou de tubes dont la structure interne est assez proche d'un
réseau cristallin. En coupe transversale, cette structure apparaît
lamellaire avec une périodicité variant de 100 à 400 Â.
A l'aide des techniques microspectrophotométriques, Wolken déter
mine la concentration des pigments photosensibles dans un bâtonnet réti
nien et, connaissant d'autre part les caractéristiques géométriques de
l'organisation interne du bâtonnet, il calcule la surface nécessaire à la
répartition des molécules pigmentaires sur les surfaces lamellaires ; cette
surface est égale à peu près à la surface lamellaire réelle si l'on considère
que les molécules ont un diamètre de l'ordre de 50 Â. Par le même procédé
de calcul, donc de façon très indirecte, le poids moléculaire de la rho-
dopsine est évalué à 60 000 pour la grenouille et 40 000 pour la vache.
La rhodopsine est extraite généralement de la rétine par la digi-
tonine en solution aqueuse. L'auteur utilise le complexe digitonine-
rhodopsine comme un modèle qui se révèle posséder les mêmes propriétés
A. PSYCHOL. 64 8 114 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
photochimiques que le bâtonnet rétinien lui-même et dont les micelles,
agrégats macromoléculaires, ont une organisation moléculaire qui
rappelle celle que l'on trouve in situ.
En conclusion, on pourrait considérer les disques ou les tubes
constitutifs des systèmes photorécepteurs comme des structures quasi
cristallines et admettre que ces structures sont le siège de phénomènes
caractéristiques d'un système à l'état solide, tels que le transfert d'énergie
ou de charge électronique. Dans le cas de transfert d'énergie, l'énergie
lumineuse absorbée aurait la possibilité de passer de molécule à molécule
jusqu'à atteindre la molécule susceptible de déclencher le processus de
transduction. Dans le cas de transfert de charge, il s'agirait d'une simple
photoeonductivïté, un courant électrique étant provoqué par une
absorption de lumière. Des processus de photoconduction ont été effe
ctivement mis en évidence dans la chlorophylle, le ß-carotene et on aurait
trouvé que la photo-isomérisation de la rhodopsine (jouant le rôle de
semi-conducteur) peut produire une énergie d'activation de 2,3 électrons-
volts.
Y. G.
Wagner (H. G.), Mac Nicol (E. F. Jr), Wolbarsht (M. L.). —
Functional basis for « on » — center and « off » — center receptiev
fields in the retina (Les bases de fonctionnement des champs réceptifs
dans la rétine). — J. opt. Soc. Amer., 1963, 53, 66-70.
Les cellules ganglionnaires de la rétine du poisson rouge peuvent
avoir des Champs réceptifs à centre on ou à centre off. En utilisant des
stimuli lumineux ponctiformes, on vérifie que, dans un champ réceptif
donné, des réponses on pures ou off pures s'obtiennent à n'importe quel
point du champ. La sensibilité est toujours maximale au centre d'un
champ réceptif, qu'il s'agisse d'une réponse off ou on. Mais le rapport des
sensibilités entre réponses on et off varie d'un point à l'autre du champ.
Les auteurs ont utilisé des stimulations à intensité constante aussi
bien que des stimulations telles que la réponse atteigne une valeur prédé
terminée, afin de bien mettre en évidence la sensibilité variable à travers
le champ. Comme Kufïïer sur le cha

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