La vision - compte-rendu ; n°2 ; vol.60, pg 386-404
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Description

L'année psychologique - Année 1960 - Volume 60 - Numéro 2 - Pages 386-404
19 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1960
Nombre de lectures 14
Langue Français
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Extrait

La vision
In: L'année psychologique. 1960 vol. 60, n°2. pp. 386-404.
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La vision. In: L'année psychologique. 1960 vol. 60, n°2. pp. 386-404.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1960_num_60_2_6861ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 386
Gebiiard (J. W.), Mowbray (G. H.) — On discriminating the
rate of visual flicker and auditory flutter (Sur la discrimination de
fréquences de « » visuel et de « flutter » auditif). — Amer.
J. Psychol., 1959, 72, 521-529.
Au cours de recherches précédentes les A. ont montré que des
sujets pouvaient déceler de très faibles différences dans la fréquence
de lumières ou de bruits blancs intermittents et que le seuil différentiel
était à peu près le même dans le domaine visuel que dans l'auditif.
Ils se proposent maintenant de faire une étude intrasensorielle et de
voir comment un sujet arrive à reproduire une fréquence auditive
égale à une fréquence visuelle ou vice versa.
Ils utilisent un appareil qui permet à l'E. de fournir une fréquence
étalon, soit de lumière blanche, soit de bruit blanc intermittent et au
sujet de reproduire cette même fréquence, dans l'autre domaine sensoriel,
par un ajustement. Plusieurs conditions expérimentales sont étudiées :
1° l'étalon est donné, puis disparaît et l'ajustement est ensuite fait ;
2° étalon et variable sont simultanés, le sujet fait l'ajustement en pré
sence de l'étalon ; 3° diverses fréquences sont utilisées et la même mesure
est répétée plusieurs fois.
Dans tous les cas, le fait caractéristique est que l'ajustement du
flicker (visuel) au flutter (auditif) est bien meilleur que celui du flutter
au flicker. D'autre part, alors que les ajustements intra -sensoriels varient
ÀF
entre 0,01 et 0,024 (ces chiffres représentent AL = -^-, t seuil différentiel
relatif), les mêmes mesures obtenues par ajustement intersensoriel
varient entre 0,03 et 0,42. Lorsque étalon et variable sont présentés
simultanément, les erreurs sont plus faibles que lorsqu'ils
successivement.
E. V.
La vision.
Said (F. S.), Weale (R. A.). — The variation with ageof the spectral
transmissitivity of the living cristalline lens (La variation avec
l'âge de la transparence spectrale du cristallin humain in situ). —
Gerontologia, 1959, 3, 213-231.
Par une méthode photo-densitométrique, on compare les intensités
relatives des images d'une source lumineuse réfléchies respectivement
par les parois antérieure et postérieure du cristallin. Ainsi, on établit
la courbe spectrale de l'absorption du cristallin, en fonction de l'âge-
La transparence du cristallin est constante entre 4 et 21 ans. Ensuite,
une baisse progressive s'établit qu'on a suivie jusqu'à Vàge de 63 ans-
On constate que cette baisse est logarithmiquement linéaire. Pour
A < 500 m[i, les valeurs ainsi déterminées constituent un minimum
de l'absorption totale entre cornée et rétine. Il est malheureusement
très difficile de mesurer directement l'absorption dans les milieux
oculaires en dehors du cristallin. PSYCHOPHYSIOLOGIE SENSORIELLE 387
A titre d'indication, notons que pour X = 500 m\i, la transmission
va de 76 % à l'âge de 21 ans à 47 % à l'âge de 63 ans.
E. B.
Danis (P.). — Contribution à l'étude électrophysiologique de la
rétine. — Bruxelles, 1959.
Pour le rat adapté à l'obscurité, la latence et l'amplitude de l'onde b
(jusqu'à 975 lux) varient en fonction du logarithme de la luminance, la
première décroissant avec une allure hyperbolique d'environ 80 à une
quinzaine de ms, la seconde passant d'une cinquantaine à un plafond
d'environ 450 \xV. Les variations de latence se sont montrées plus
fidèles que celles de l'amplitude.
L'auteur voit dans l'onde b la résultante algébrique de deux potentiels
de polarité opposés et réagissant différemment aux facteurs d'intensité,
durée, longueur d'onde.
Chez l'écureuil avec rétine à prédominance de cônes, l'adaptation à
l'obscurité est plus rapide, les seuils plus élevés (maximum de sensi
bilité à 530 au lieu de 500 mjx chez le rat), et l'E.R.G. est moins réduit
par l'adaptation à la lumière (alors qu'il arrive à être aboli chez le rat).
Après section des fibres optiques chez le rat il n'y a pas de modifi
cation de l'allure de l'E.R.G., dont l'amplitude est un peu réduite et la
latence un peu allongée pour une même luminance (cette section ayant
pour effet de réduire d'environ 44 % le nombre des cellules ganglionn
aires) .
L'action des barbituriques, qui est dépressive pour les faibles lumi
nances, s'est montrée, au contraire, amplificatrice pour les fortes.
L'auteur donne, en faisant appel à ses recherches et aux résultats
des auteurs, ses conclusions sur l'E.R.G. pour une rétine à bâtonnets.
L'onde a (négative rapide), serait d'origine proche des récepteurs,
l'onde négative lente devant relever de la zone des synapses entre
bipolaires et ganglionnaires. Reste l'onde b positive qui ne doit pas, à
ses yeux, correspondre à l'excitation assurant la décharge d'influx
du nerf optique, mais dont l'origine reste en question.
H. P.
Bowness (J. M.), Wolken (J. J.). — A light-sensitive yellow pigment
from the house-fly (Un pigment photosensible jaune extrait de
l'œil de la Mouche domestique). — /. gen. Physiol. — 1959, 42,
779-792.
Les auteurs ont extrait de têtes de Musca domestica une solution
brun foncé, formée de divers pigments dont l'un, jaune, est photos
ensible et a une courbe d'absorption spectrale avec un maximum
à 437 m\L. Ce pigment photosensible ne peut être identifié avec aucun
des pigments déjà connus dans les yeux des insectes, ou avec les pigments
des yeux des autres animaux, quoique ces derniers montrent quelque
ressemblance avec le premier dans leurs propriétés spectroscopiques.
G. V. 388 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
Wolken (J. J.), Capenos (J.), Turano (A.). — Photoreceptors struc
tures : III. Drosophila melano gaster (Structures de photorécepteurs :
III. Drosophile). — /. biophys. biochem. Cytol, 1937, 3, 441-448.
Étude des yeux de trois mutants de D.m. (scarlet, wild-type-red,
white) au microscope électronique. Chaque ommatidie a 7 rétinules
ou rhabdomères (unités visuelles), disposées radiairement. Les rhabdo-
mères ont en moyenne 1,2 y. de diamètre et 60 y. de long. Chacun d'eux
consiste en bandes denses ou tubes, empilées, fixables à l'osmium, et,
ayant en moyenne 120 Â d'épaisseur, avec des intervalles allant de
200 à 400 Â. Cette structure fine de l'intérieur d'un rhabdomère est
semblable à celle qui a été déjà observée au microscope électronique
chez Musca domestica ; elle présente aussi des analogies avec celle des
bâtonnets rétiniens des Vertébrés (faits de disques empilés) et des
chloroplastes des plantes. En outre, la disposition radiaire des éléments
de l'ommatidie est probablement en relation avec l'analyse de la lumière
polarisée par l'œil de l'Insecte (cf. Von Frisch, Autrum).
G. V.
Wolken (H. J.). — A comparative study of photoreceptors (Étude
comparative de photorécepteurs). — Transact. New York Acad.
Sei., 1957, 19, 315-27. — Studies of photoreceptors structures (Étude
sur les structures de — Ann. New York Acad.
Sei., 1958, 74, 164-81. — Retinal Structure. Mollusc. Céphalopodes :
Octopus, Sepia (Structure rétinienne, Mollusques :
Poulpe, Seiche). — J. biophys. biochem. Cytol., 1958, 4, 835-8.
Wolken (et ses collaborateurs) étudient à leur laboratoire de Pitt
sburgh la structure de photorécepteurs très divers (depuis le stigma
de l'Euglène jusqu'aux ommatidies des Drosophiles et à la rétine des
Vertébrés) au moyen du microscope électronique ; la sensibilité spec
trale de ces organismes, et enfin la photochimie des pigments sensibles.
Dans tous les cas, l'épaisseur des couches de pigment est du même ordre
de grandeur (120-240 Â), ainsi que le nombre de molécules de pigment
par photorécepteur (109), que le poids moléculaire du
(104) ; pourtant les dimensions des macromolécules pigmentaires peuvent
varier dans de plus larges limites (1

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