— Le comportement animal : Par N. Bonaventure, J. Medioni, H. Piéron, N. Riche, G. Viaud - compte-rendu ; n°1 ; vol.59, pg 215-232
19 pages
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Description

L'année psychologique - Année 1959 - Volume 59 - Numéro 1 - Pages 215-232
18 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1959
Nombre de lectures 40
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

N. Bonaventure
J. Medioni
Henri Piéron
N. Riche
G. Viaud
IV. — Le comportement animal : Par N. Bonaventure, J.
Medioni, H. Piéron, N. Riche, G. Viaud
In: L'année psychologique. 1959 vol. 59, n°1. pp. 215-232.
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Bonaventure N., Medioni J., Piéron Henri, Riche N., Viaud G. IV. — Le comportement animal : Par N. Bonaventure, J. Medioni,
H. Piéron, N. Riche, G. Viaud. In: L'année psychologique. 1959 vol. 59, n°1. pp. 215-232.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1959_num_59_1_6615— Le comportement animal IV.
WOODHEAD (P. M. J.). — The behaviour of Minnows in a light
gradient (Le comportement de Vairons soumis à un gradient lumi
neux). — J. exper. Biol., 1956, 33, 257-276.
Placés dans un bac allongé où l'éclairement est réglé de manière à
assurer un gradient lumineux continu, des Phoxinus, quand ils ne sont
pas affamés, ont un photopreferendum très précis, ce qui indique une
sensibilité différentielle particulièrement fine, pouvant même paraître
surprenante. Or la valeur de cet éclairement (0,03 à 0,06 lux) correspond
à peu près au seuil absolu des Vairons aveuglés réagissant à la lumière
d'après les expériences de Scharrer (Z. Vergl. Physiol., 1928, 7, 1-38),
qui, suivant les individus, a varié de 0,01 7 à 0,0226 lux. Le Vairon aveuglé
ne réagit à la lumière que quand la tête est éclairée, et cesse de réagir
quand on a procédé à l'ablation du complexe pinéal. Aussi l'auteur pense
que c'est l'action de la lumière sur ce complexe qui donne une valeur
critique à l'éclairement caractérisant le photopreferendum des poissons
gardant leur intégrité oculaire. H. P.
BOULET (P.). — Contribution à l'étude expérimentale de la per
ception visuelle du mouvement chez la Perche et la Seiche. — Mém.
Mus. Nation. Hist. Nat., nouvelle série, série A, Zoologie, 1958, 17, 1.
Des résultats quantitatifs précis ont été obtenus dans cette étude
grâce à un appareillage électro-mécanique décrit le mémoire.
Cet appareillage permet le déplacement d'un mobile donné dans le
champ visuel du sujet selon une vitesse et une trajectoire désirées.
Action de la vitesse du mobile. — Les vitesses faibles laissent le sujet
aussi indifférent que s'il n'y avait pas de mouvement ; les vitesses
modérées provoquent le maximum de réactions positives ; les
élevées déclenchent des réactions négatives ; enfin les très grandes
vitesses ne permettent pas une bonne vision du mobile, il n'y a pas de
réponses. Le facteur vitesse a donc une importance prépondérante dans
le déclenchement des réactions. Chez la Perche le seuil des vitesses est
de 3°/s chez les sujets les plus sensibles, et seulement de l'/s chez la
Seiche. Chez la Perche l'optimum des vitesses se situe entre 26°/s et
40°/s, alors qu'il n'est que de 7°/s chez la Seiche. Par contre chez les
deux espèces il n'y a plus de réactions pour des vitesses voisines de 80°/s.
Forme de la trajectoire. — Les trajectoires horizontale (mouvement
uniforme), verticale et périodique, sinusoïdale, saccadée, en « nage de
Daphnie » provoquent chez la Perche des réactions similaires, mais la
trajectoire horizontale à mouvement uniforme ne déclenche pas de
réactions de fuite aux vitesses élevées, contrairement à toutes les autres
(avec un mobile assez petit). Chez la Seiche, les trajectoires complexes
provoquent surtout des fuites. 216 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
Forme du mobile. — Cette action est faible chez la Perche avec des
formes géométriques simples mais une attrape en forme de larve Plu-
teus est plus stimulante que les formes simples, et autant qu'un petit
poisson métallique. Au contraire, la Seiche est très sensible aux varia
tions de la forme de l'attrape : elle est plus attirée par les formes angu
leuses que par les formes arrondies, et un Crabe mort, plus ou moins
amputé, est plus ou moins bien reconnu (déplacé mécaniquement) selon
le nombre de pattes restantes.
Action de la dimension du mobile. — Elle est importante chez les deux
espèces. Chez la Perche, des sphères petites sont peu stimulantes, des
sphères moyennes (7 mm de diamètre) donnent les meilleures réactions
positives, tandis que les grosses sphères provoquent des fuites. Les
résultats sont comparables chez la Seiche.
Couleur du mobile. — Son importance est secondaire, bien que chez
la Perche les attrapes de couleur rouge soient nettement plus stimulantes
que les autres ; la Seiche serait plutôt sensible aux « valeurs de contrastes »
des teintes de l'objet.
Excellent travail, précis, expérimentalement bien conduit. Il est
à souhaiter que son auteur nous donne des publications du même genre
sur la perception du mouvement chez d'autres espèces animales, domaine
encore fort peu connu. G. V.
Émissions sonores :
ALEXANDER (A. J.). — On the stridulation of Scorpions (La str
idulation des scorpions). — Behaviour, 1958, 12, 339-352. —
HASKELL (P. T.). — Stridulation and associated behaviour in cer
tain Orthoptera. II. of females and their behaviour
with males (Stridulation et conduite associée de certains Orthoptères.
IL Stridulation des femelles et leur conduite avec les mâles). — Anim.
Behaviour, 1958, 6, 27-45.
Après une description minutieuse de l'appareil stridulateur d'Opis-
thophthalmus latimanus et d'O. nitidiceps, Alexander s'attache à recher
cher la signification biologique de la stridulation, principalement dans
la première espèce. Il ne semble pas que l'animal stridule par peur, car,
bien que pourvu d'un sens auditif bien développé, il ne présente aucune
réaction au son diapason ou d'un pistolet d'enfant. Par contre,
l'animal donne des réponses d'orientation et même parfois de stridu
lation à des vibrations du sol. La stridulation ne semble avoir aucun
caractère intraspéciflque : ce n'est pas un élément normal de la parade,
de l'accouplement, des relations mère et progéniture, de prise de posses
sion d'un territoire. Il est vrai que deux scorpions qui se rencontrent
peuvent striduler l'un ou l'autre, ou les deux, puis s'éloigner ; mais en
général ils se battent ou esquissent un combat sans stridulation. Du
reste deux scorpions placés à un ou deux centimètres sur un même
substrat, mais séparés par une cloison opaque, ne donnent aucune réponse
à la stridulation de l'un d'entre eux. L'auteur a pensé que la stridulation LE COMfORÏËMËNf ANIMAL 217
devait plutôt être un avertissement ou une menace interspécifique et
il a éprouvé son idée en mettant en présence quelques mammifères et
des scorpions dont certains avaient subi une ablation de manière à
supprimer le son. Quatre comportements différents apparaissent. Des
animaux comme le rat blanc, la mangouste ne présentent aucune réac
tion à la stridulation, mais l'animal est pratiquement mangé souvent
même avant d'avoir pu émettre un son. L'auteur précise bien qu'il
s'agissait d'animaux apprivoisés, et que, dans la nature, le rat aurait
peut-être montré, au moins la première fois, un peu plus de circonspect
ion. Un deuxième groupe n'offre aucune réaction à la stridulation, mais
le scorpion n'est pas mangé. Un porc-épic, un chien, des singes réagissent
ainsi ; ces derniers s'emparaient pourtant de criquets d'une taille ana
logue. Dans un troisième groupe où se trouve le hérisson, la stridulation
a un effet « intimidant », tandis que les scorpions rendus silencieux
sont mangés. Le hérisson apprend du reste rapidement à dompter sa
peur et à manger la bête. Le chat, le putois constituent un quatrième
groupe où se manifeste de l'effroi à la stridulation mais le scorpion n'est
jamais mangé. Pour les dix types de mammifères étudiés, nous voyons
que la stridulation offre une protection au scorpion pour trois des cas
envisagés. La stridulation est probablement une manifestation menaç
ante contre les autres espèces.
Pour le scorpion Parabuthus planicanda, dont l'appareil stridulateur
est un peu différent, il semble que la stridulation prenne place dans la
séquence de piqûre. Des espèces voisines viennent corroborer soit l'une
soit l'autre poss

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