Les Sentiments et la vie affective. La Croyance - compte-rendu ; n°1 ; vol.28, pg 628-636
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Description

L'année psychologique - Année 1927 - Volume 28 - Numéro 1 - Pages 628-636
9 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1927
Nombre de lectures 22
Langue Français

Extrait

4° Les Sentiments et la vie affective. La Croyance
In: L'année psychologique. 1927 vol. 28. pp. 628-636.
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4° Les Sentiments et la vie affective. La Croyance. In: L'année psychologique. 1927 vol. 28. pp. 628-636.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1927_num_28_1_6476628 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
d'une opération chirurgicale. — An. Méd. ps., LXXXV, 3, oct.
1929, p. 246-251.
Une mélancolique voyant opérer sa voisine, présente d'abord les
symptômes les plus caractéristiques de la peur : pâleur, relâchement
des sphincters, puis des sécrétions vaginales, de l'intumescence cli-
toridienne, un besoin antialgique, puis hédonistique de se masturber.
Ce fait rejoint bien d'autres faits connus non seulement du médecin
mais du public et des littérateurs. Il s'explique par la synergie fonc
tionnelle du pneumo-gastrique et du nerf érecteur sacré. H, W.
4° Les Sentiments et la vie affective. La croyance
751. — L. CELLERIER. — Les éléments de la vie affective. —
R. ph., Cil, 1926, p. 260-280 et 426-451. — La vie affective se
condaire. — R. ph., CIV, 1927, p. 335-369.
L'auteur commence par distinguer deux sortes d'états affectifs,
les uns innés ou primaires, dépendant immédiatement de la nature
de l'organisme et par suite semblables chez tous les hommes, les
autres acquis ou secondaires, dérivant de l'expérience des individus
et par suite différents pour chacun.
En conséquence, pour déterminer si les sentiments sensoriels sont
des états affectifs primaires ou secondaires, il faut rechercher si une
même sensation produit régulièrement le même état affectif, ou au
contraire un état tantôt de plaisir, tantôt de déplaisir. L'expérience
prouve que l'état affectif qui accompagne les sensations visuelles,
auditives, gustatives, dérive non de la sensation elle-même, mais
des expériences qu'elle évoque, le plus souvent sous forme incons
ciente.
La douleur primaire n'est pas une qualité de la sensation, mais
une sorte spéciale de sensation, dont l'appareil récepteur est, comme
le tact, répandu sur tout le corps ; elle peut être considérée
une sensation de lésion, remplissant un rôle d'avertissement. Les
ruptures d'équilibre fonctionnel, par suite soit d'insuffisance, soit
d'excès de l'énergie dépensée, s'accompagnent au même titre de
douleur soit proprement dite, soit atténuée ou protalgie. Cette dou
leur provoque des réactions corporelles, qui sont des réflexes produi
sant une attitude d'activité ou de tension destinée à rétablir l'équi
libre.
Le plaisir primaire n'est nullement le contraire de la douleur : il
se produit pendant le passage d'un état pénible à un état d'équilibre
et d'indifférence ; il a pour condition l'existence de l'état pénible et
cesse avec lui. L'état pénible déterminant une tension, le plaisir du
retour à l'équilibre s'accompagne d'un plaisir de détente, différent
en nature du premier et qui, dans certains cas, apparaît même
comme distinct à la conscience. Ce plaisir de détente est d'autant
plus vif que la tension était plus forte et que la détente est plus
rapide.
La réaction à la douleur présente des formes très variables, où l'on
peut distinguer, du plus simple au plus complexe, le réflexe, Tins- LES PROCESSUS AFFECTIFS 629
tinct, la réaction intelligente. Dans ce dernier cas intervient le sou
venir d'expériences passées où telle conduite a produit le soulagement
de la douleur, évocation d'une réaction qui en suscite la réalisation.
La théorie d'après laquelle la douleur résulterait de ce qu'une
tendance n'a pas reçu satisfaction n'est valable que pour les douleurs
secondaires. La douleur primaire au contraire est le processus affé
rent qui provoque les réactions motrices utiles à l'adaptation de
l'organisme aux circonstances.
Tandis que les faits affectifs primaires dépendent exclusivement
de la nature de l'organisme, la sensibilité secondaire dérive de l'ex
périence acquise. Les faits affectifs secondaires ont toujours pour
stimulant immédiat un fait psychique. Le cas le plus simple est celui
d'un sentiment provoqué par un sentiment primaire. Viennent en
suite les sentiments anticipés. La suppression d'un plaisir ou d'un
déplaisir secondaire, comme celle d'un plaisir ou d'un déplaisir pri
maire, cause un déplaisir ou plaisir secondaire. Enfin, les circons
tances qui troublent nos habitudes produisent.un déplaisir secondaire
d'autant plus vif que le passage de l 'état d'adaptation antérieur à
l'état inadapté nouveau est plus accentué ou plus rapide.
Les sentiments secondaires ne sont pas seulement provoqués par
un état psychique actuel. Une expérience actuelle dépourvue de
tonalité affective peut provoquer un sentiment en évoquant une
expérience antérieure qui était colorée d'un sentiment. Le processus
d'association est universel dans la vie affective et présente une infinie
variété. L'évocation automatique, qui est la plus fréquente, porte
beaucoup plus sur des faits colorés de sentiment que £ur des faits in
différents. Le souvenir d'une expérience affective peut posséder un
ton affectif soit semblable à celui qu'elle avait elle-même, soit diffé
rent ; le souvenir d'une expérience à coloration affective peut devenir
indifférent, le souvenir d'une expérience indifférente
affectif.
Par suite d'associations médiates inconscientes avec des expé
riences affectives, un objet indifférent en lui-même peut produire du
plaisir ou du déplaisir. Ce transfert permet de retracer la genèse de
nombre de sentiments ; tels sont ceux qui dérivent de la sensation de
lésion, de la rupture d'équilibre par insuffisance ou excédent d'énerg
ie, le plaisir sexuel, le sentiment filial, les sentiments sociaux, le
plaisir parental, les sentiments moraux.
L'émotion n'est qu'un secondaire accompagné de réac
tions internes assez vives pour être perçues. La théorie de James
s'applique (et c'est presque une tautologie) à l'émotion ainsi définie,
correspondant à la coarse emotion ; mais la suppression des réactions
produit un sentiment calme et non un simple résidu intellectuel.
Les sentiments secondaires provoquent deux réactions qui se con
fondent souvent, évitation du déplaisir, qui existe déjà dans la sen
sibilité primaire, et poursuite du plaisir, propre à la sensibilité
secondaire. Un premier processus d'évitation du déplaisir se manif
este dans l'évocation des souvenirs. Il présente deux formes, d'abord
une sélection inconsciente des évocations mnésiques, puis un refou
lement quasi automatique, bien que conscient, des souvenirs pénibles,
lorsqu'ils viennent à être évoqués. Quand le déplaisir est dû à l'action èâO ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
du milieu, l'individu s'y soustrait soit en supprimant sa cause, soit
en s'en écartant. Dans l'émotion proprement dite, le trouble général
résultant du choc émotionnel entrave ou supprime l'évocation de la
réaction appropriée. Par l'effet de l'habitude, les réactions aux sen
timents secondaires deviennent des tendances secondaires. Aucun
fait ne démontre, ni d'ailleurs n'infirme, l'innéité de ces tendances
secondaires à l'évitation du déplaisir ou à la poursuite du plaisir.
G.-H. L.
752. — P.-T. YOUNG. — Studies in affective psychology {Eludes de
psychologie affective). — Am. J. of Ps., XXXVIII, 2, 1927, p.
157-193.
Les expériences décrites par l'auteur ont eu pour but la détermi
nation des caractères spatiaux de certaines expériences affectives.
La sensation de l'agréable et du désagréable peut-elle être localisée ?
Est-elle douée d'un certain volume ? Des excitations ayant été
produites au moyen de stimuli (tactiles, olfactifs, gustatifs, auditifs)
choisis de façon à faire naître une émotion, on demandait au sujet
de « décrire la qualité et les caractères spatiaux du sentiment (fee-
«

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