Les Sentiments et la vie Affective. La Croyance - compte-rendu ; n°1 ; vol.31, pg 808-816
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Description

L'année psychologique - Année 1930 - Volume 31 - Numéro 1 - Pages 808-816
9 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1930
Nombre de lectures 14
Langue Français

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4° Les Sentiments et la vie Affective. La Croyance
In: L'année psychologique. 1930 vol. 31. pp. 808-816.
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4° Les Sentiments et la vie Affective. La Croyance. In: L'année psychologique. 1930 vol. 31. pp. 808-816.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1930_num_31_1_30076808 analyses bibliographiques
4° Les Sentiments et la vie affective. La Croyance
1098. - B. T. YOUNG. — Studies in aîîective psychology {Etudes de
psychologie affective). — Am. J. of Ps., XLII, 1, 1930, p. 17-37.
Dans ces trois nouveaux éléments de la série de travaux consacrés
par l'auteur à l'étude de la psychologie affective, le compte rendu de
quelques expériences simples est suivi de considérations théoriques
et de conclusions d'ordre général concernant les attitudes et les mé
thodes.
A l'aide d'une série de 32 odeurs (Bentley), on a pu déterminer
sur 17 individus une sorte d'échelle de valeurs, classant les impres
sions olfactives depuis les très désagréables jusqu'aux très agréables.
Les jugements individuels diffèrent, mais présentent une certaine
constance chez le même sujet. A cette méthode de classement, l'au
teur oppose le fait que les appréciations personnelles dépendent de
l'attitude du sujet, et celui que, dans la répétition des épreuves,
l'expérience perd en réalité souvent son contenu affectif. Le procédé
ne nous renseigne nullement sur la nature de cette expérience ; tout
au plus peut-il servir à évaluer les objets ou à déceler des différences
individuelles.
Deux théories sur la nature de l'expérience affective sont écartées
de prime abord : celle qui en fait des attributs de la sensation et celle
qui les ramène à des « meanings ». Deux points de vue sont examinés
et sérieusement critiqués : le sensationalisme, qui, avec l'école de
Titchener, a longuement évolué pour finir par ramener l'agréable et
le désagréable à des sensations de pression ; le fonctionalisme, qui
considère la relation verbale des individus comme pouvant sinon
« décrire », tout au moins nous renseigner en gros, sur le caractère,
l'intensité, la durée de l'expérience affective. Ces deux dernières
attitudes ne sont pas inconciliables et pourront être utilement
adoptées suivant les buts à atteindre. A. B.-F.
1099. - J. B. BEEBY-CENTER. - The relation between aîîectivity
and specific processus in sensj organs {La relation entre l'affecti
vité et les spécifiques dans les organes des sens). — Ps.
Rev., XXXVII, 1930, p. 327-333.
L'auteur reprend la thèse formulée et défendue par plusieurs psy
chologues ^Destut de Tracy, Stumpf, Brentano, Titchener et autres)
suivant laquelle les réactions affectives comportent certains proces
sus spécifiques dans les organes sensoriels. Des arguments nouveaux en
sa faveur seraient fournis par les recherches de Wever et Zeuer sur « la
méthode des jugements absolus en psychologie » [Psychol. Rev.,
XXXV, p. 466, 1928) et par celles de Nafe qui ont établi notamment
une forte corrélation entre l'affectivité et la manière d'être des sensa
tions de pression. En effet, tous les sujets de Nafe ayant reçu la
consigne de décrire aussi exactement que possible leurs états affectifs
identifiaient le plaisir ou l'agréable avec une pression « claire » et le
désagréable avec une pression « confuse » (« Dull »). Sans doute, cette
1 Voir aussi les n°3 768 à 771, 1144 à 1146, 1178, 1492. l.i:S PROCESSUS AFFECTIFS 80£
identification semble dépendre de l'instruction donnée touchant
l'observation de l'expérience sensorielle (sensory instruction) ou de
son « équivalent ». Elle autorise cependant à penser que l'affectivité,
bien qu'elle ne soit pas un mode de pression, correspond aux proces
sus intervenant dans les organes sensoriels. Aussi l'auteur est-il
porté à poser explicitement l'hypothèse suivante : L'affectibilité
dépend d'un type spécifique des processus dans les organes sensoriels,
de ceux notamment dont, pour une instruction sensorielle donnée,
dépendent les pressions claires et obscures. Lorsque les processus de
ce genre se produisent avec une instruction « affective », ils donnent
lieu à des expériences affectives absolues ou « relatives ». Cette hypot
hèse, l'auteur Ja livre à la vérification. On peut faire remarquer ce
pendant, sans rien présumer des résultats expérimentaux, qu'elle
implique une conception de l'affectivité très particulière et limitée
à certains aspects seulement de la réalité que ce terme recouvre.
P. K.
1100. - ANDRÉ JOUSSAIN. - Les Sentiments et l'intelligence
— In-16 de 308 pages. Paris, Flammarion, 1930. Prix : 12 francs.
L'intelligence s'oppose aux sentiments, nous dit J., en tant que
connaissance claire et distincte vis-à-vis d'une conscience obscure
ou diffuse, et en tant qu'ensemble de représentations passives à un
ensemble de dispositions actives, mais la vie mentale résulte de leur
collaboration : l'attention est commandée par les sentiments, « source
profonde de l'intérêt que prennent à nos yeux les choses », et la ré
flexion tout autant, en sorte que c'est dans les sentiments que l'on
trouve « le grand moteur de la vie intellectuelle »
Dès lors, étudiant les sentiments d'un côté, l'intelligence de l'autre,
et leur interaction réciproque, l'auteur est conduit à envisager la
totalité des problèmes psychologiques, et, débordant la vie indivi
duelle il consacre à la vie des peuples près des deux tiers de son livre,
envisageant l'évolution de la morale et du droit, de la religion et de
la science, et tout l'ensemble des problèmes sociaux, pénétrant même
sur le terrain politique, et proposant des modalités nouvelles pour
l'élection du chef de l'Etat et des Chambres, soucieux de donner « à la
masse le contrôle, à l'élite le pouvoir ».
On voit que l'on s'éloigne singulièrement du problème psycholo
gique initial qui ne constitue qu'une introduction aux questions qui
ont, aux yeux de l'auteur, la plus grande importance. H. P.
1101. — L. DUGAS. — La mémoire des sentiments. — J. de Ps.,
XXVII, 1930, p. 237-257.
La mémoire des sentiments peut prendre deux formes, également
réelles et plus ou moins développées selon les individus : la forme
intellectuelle dans laquelle les sentiments sont évoqués à l'état
d'idées sans être ressentis, et la forme proprement affective dans
laquelle ils sont évoqués en tant que tels ou éprouvés de nouveau.
La mémoire étant par définition caractérisée par sa fidélité, il n'y a
pas véritablement mémoire affective lorsqu'au sentiment remémoré
se combine un sentiment tiré des circonstances présentes qui le
modifie et va jusqu'à en changer la nature, comme lorsque le souvenir *81O ANALYSES BIBLlOGfiATHlQUES
d'un bonheur passé est coloré de tristesse par la tristesse présente,
mais seulement quand le sentiment remémoré est pur et remplit à
lui seul la conscience. Cette mémoire affective est synthétique ou
globale, elle fait réapparaître non une sensation particulière, mais la
totalité de la sensibilité à un moment donné de l'existence passée.
La mémoire affective ainsi définie retour intégral du moi à un état
ancien, dont l'existence a été niée par ceux qui en sont dépourvus,
n?est pas le privilège des artistes et des poètes. Elle n'est pas une
remémoration, c'est-à-dire un rappel volontaire des souvenirs affect
ifs, mais une autonomie ou réapparition spontanée de ces souvenirs ;
ce qui peut être remémoré, c'est seulement les idées, dont la réappar
ition évoque quelquefois les sentiments qui les accompagnaient. La
mémoire affective peut donc seulement être exploitée, non provoquée.
Le souvenir affectif est suscité par une sensation, particulièrement
d'odeur ou de saveur, qui rappelle par similarité une sensation anté
rieure, laquelle à son tour évoque par contiguïté dans le temps ou
plus exactem

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